Géante - Histoire de celle qui parcourut le monde à la recherche de la liberté

Céleste, du haut de son immense taille et avec sa splendide chevelure de feu, n'a pas réussi à me séduire. Pas complètement du moins…


« Géante » est un joli petit conte initiatique aux influences évidentes et souvent trop présentes à mon goût. On connaît ce genre d'histoire bien que le scénariste, Jean-Christophe Deveney, y incorpore un discours féministe bien tourné, à l'image de celui de « Peau d'homme » D Hubert. Pourtant, on suit une intrigue aux chemins et détours convenus en compagnie d'une héroïne un peu trop lisse et fade. Il y a comme une naïveté chez elle qui déteint sur l'ensemble de l'histoire. J'ai souvent eut cette impression de lire une BD pour enfants destinée aux adultes (ou l'inverse). Cela dit, l'histoire reste prenante, presque épique.


Les dessins ne m'ont pas non plus emballé. Personnages peu expressifs et un style général trop naïf bien que la coloration soit impeccable.


Pas le coup de coeur attendu. Une impression de déjà-vu mais le résultat est honorable et séduira nombre de lecteurs.

J'ai un avis très partagé sur ce roman graphique.
Je n'ai pas été séduite par le dessin mais la colorisation est magnifique. J'ai un peu de mal avec les contes en général et là on est dans une sorte de conte poétique qui aborde une multitude de thème avec en filigrane un vaste constat sur la condition de la femme et sa quête de liberté . Mais trop de féminisme tue le féminisme... et sans que je puisse expliquer pourquoi je trouve qu'au final le personnage de Céleste dessert plutôt la cause.
Il y a vraiment de tout dans cet album, une sorte d'allégorie sur l'humanité et la société. C'est à la fois très riche et très fouillis. J'ai l'impression d'être passé un peu à côté de certains messages.

Beaux dessins de premières pages. Les lieues sont intéressants. Je n'ai pas accroché aux personnages, il y en a trop ! On appelle pas une ile aux sirènes, si il y a aucune sirènes !!! Je n'ai pas aimé l'histoire, j'ai étécontente d'avoir fini cette BD. Je dirai que la fin et la moral sont sympa bien que très prévisibles.