Devant l'engouement de ma moitié pour Murakami (c'est mal fichu cette expression la moitié en question faisant le double de moi, enfin bref…) j'ai tenté la lecture d'un livre de cet auteur avant d'arrêter au bout de 100 pages.
J'ai donc tenté la lecture d'une nouvelle (L'étrange bibliothèque) à laquelle je n'ai pas tout compris il faut bien l'avouer mais j'avais bien aimé les illustrations et la plume. Donc quand chéri-chéri (bof c'est pas beaucoup mieux que ma moitié) a reçu par le père noël (qui nous dit que ce n'est pas une mère noël d'ailleurs… !? Comment ça je m'égare ?) un roman graphique (toujours pas convaincue par la distinction avec la BD… comment ça il faut que j'arrête de digresser ?).
Oui donc, je disais, quand j'ai eu sous la main le roman graphique « le septième homme et autres récit » je me suis dit bonne aubaine ! Et bien non.
Alors, excusez-moi mais je ne vais pas essayer de jouer les pros de la BD (ou du roman graphique que je trouve toujours que la … ok j'arrête !) en vous disant que les couleurs ceci ou le coup de crayon cela j'ai tout simplement trouvé les dessins moches. Des illustrations tout en angles, des traits grossiers, des couleurs criardes et des personnages très laids !
Le scénario ? Rebelote je n'ai rien compris. D'une part je ne saisis pas tout et d'autre part j'ai l'impression qu'il n'y a jamais de « vrai fin ». Je suis peut-être un peu vieux jeu mais j'aime bien moi quand il y a un début et une fin.
Comme on est dans l'esprit fable/conte on pourrait s'attendre à une morale, non plus !
Difficile d'apprécier un livre (roman machin, BD, livre je ne sais plus !) dont je n'ai pas compris l'histoire, pas trouvé la fin, et trouvé les dessins moches. Je proteste on m'avait vendu un univers onirique, poétique la quatrième de couverture parle d'histoires « entre réalisme social et romantisme fantastique », … j'ai vraiment dû rater un truc !!! Moi tout ce que j'ai vu c'est un crapaud géant tout moche et un ver géant encore plus moche qui livraient bataille en mode ninja. Cerise sur le crapaud, je n'ai même pas compris le rôle du pauvre type qui était censé être le héros de l'histoire. J'ai vu un couple qui tentait de braquer une boulangerie pour des raisons qui m'échappent toujours et la fin de l'histoire je ne m'en souviens même plus. Ah mais oui c'est normal, suis-je bête il n'y a pas de fin je viens de le dire.
Non vraiment Murakami c'est fini !
Hein ? Quoi ? Comment ça ce n'était pas mon cadeau de la mère euh…du père noël et je devrais déjà m'estimer heureuse de l'avoir piqué à son propriétaire? Oui, bon, c'est vrai, j'arrête de me plaindre ! Ah et l'avis de « chéri-chéri moitié » ben lui il a adoré… pourquoi ? Encore un truc qui m'échappe…
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Ça fait des années que je me promets de lire Murakami. C'est un classique, incontournable, tout le monde en parle toujours dans les milieux littéraires. Alors bon, quand je suis tombé sur une adaptation en BD de ses meilleures nouvelles, je me suis dit que le moment était venu.
Donc : Dès la première nouvelle, je me sens gagné. C'est original, un peu cynique, ça flirte avec l'imaginaire et tout ça. Je me maudis d'avoir attendu si longtemps pour le lire. Je commence déjà à regarder la bibliographie et Murakami pour trouver quel livre je lirai par la suite.
Puis, je poursuis la lecture, nouvelle après nouvelle, jusqu'à avoir en bouche ce décevant goût de répétition.
Dans chaque nouvelle, on a un type blasé, féru de culture occidentale. La nouvelle se déroule dans un monde qui ressemble au nôtre mais avec une certaine aura d'étrangeté. le type fait face à un délire métaphorique, onirique, psychédélique ou psychotique, tout ça pour finir dans l'incertitude la plus complète dans une conclusion ouverte à interprétation.
Mais bref, c'est bon, si on passe outre la répétition. Peut-être que le réalisme magique n'est juste pas fait pour moi.
Les illustrations sont bien travaillées dans un style volontairement déplaisant pour susciter cette aura d'étrangeté que je mentionnais.
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Une adaptation graphique de neufs nouvelles de Murakami, avec toujours, le beau risque du fantastique.
Par exemple, dans la première nouvelle, un homme ordinaire, employé de banque, reçoit la visite de rien de moins qu'un crapaud géant. Vous voyez tout de suite si c'est le genre d'imaginaire qui risque de vous plaire. Si vous êtes de ceux qui seront immédiatement rebutés par l'idée d'un crapaud géant dans votre ville, passez votre chemin, cet album n'est pas pour vous.
Par contre, si vous appréciez déjà l'univers déjanté de Murakami, vous pourrez avoir du plaisir à comparer les scénarios et dessins de Deveney & PMGL aux images mentales que vous vous faites habituellement.
Pour ma part, je n'ai pas été complètement charmée, il y avait parfois un peu de mou, dans le flou des dessins. Mais dans une longue randonnée de plus de 400 pages, il est un peu normal qu'on ne soit pas éblouie à chaque tournant, je suis quand même contente de ma lecture.
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Comme très souvent dans les recueils de nouvelles, j'ai trouvé un intérêt très variable parmis celles de cet album. Globalement j'ai retrouvé avec plaisir l'univers singulier d'haruki Murakami avec ses frontières perméables entre rêve et réalité,l'attirance pour des forces et une influence " para normale". le jazz et la philosophie sont bien sûr au rendez-vous ,ainsi qu'en second plan les chats! Cependant,j'avoue ne pas avoir été touchée du tout par le graphisme. Les personnages sont laids sans que j'en ai vu une explication , comme cela est parfois voulu dans des bd comme Blast. Il y a en revanche une vraie recherche dans le jeu des couleurs. Un moment agréable de lecture mais pas la" vraie immersion" dans "le Murakami" que j'aime.
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Excellente adaptation de textes impériaux, cette compilation de neuf nouvelles est un pavé inestimable qui mêle littérature et bande dessinée pour une collaboration évidente.
Lire la critique sur le site : Bedeo
… dans la vie il existe des mauvais choix qui entraînent des résultats positifs…
et de bons choix qui entraînent des résultats néfastes.
Pour échapper à cette absurdité, il faut admettre qu’en fait on ne choisit rien de ce qui nous arrive
et en gros c’est la position que j’ai adoptée dans la vie.
(Delcourt, p.36 )
Parce que j'étais complètement accaparée, englobée par cette vie là. Parce que le vent effaçait les traces de mes pas avant même que j'aie pu les voir.
Désormais, il faut que vous vous prépariez à mourir en paix. A l'avenir, si vous consacrez toutes vos forces à vivre, vous ne pourrez pas mourir comme il faut. Vivre et mourir ont une importance égale en un sens, docteur...
"Quand on met les émotions en mots, elles deviennent des mensonges" P407 Thaïlande
Quoi qu'on puisse souhaiter, aussi loin qu'on puisse aller, on reste ce que l'on est.
*Rediffusion du live du 27 janvier 2024 sur la chaîne Twitch de Glénat et de Ultia*
Du mercredi 24 au samedi 27 janvier 2024, Ultia vous fait vivre le Festival International de la BD d'Angoulême en direct sur Twitch. Présentation du stand, interview d'auteurs.ices et de dessinateurs.rices, visites d'expositions, tutos dessins...
Au programme de cette vidéo :
Rencontre avec Valentin Varrel pour Jeanne des embruns.
Découvrez la BD : https://www.glenat.com/hors-collection-glenat-bd/jeanne-des-embruns-tome-01-9782344054567
Jeanne des embruns est née un jour de tempête. Fille du marquis de Gabrini et de la marquise Hanne, son enfance est bercée par les vagues. C'est dans cette atmosphère maritime que grandit Jeanne qui sent qu'un lien particulier la relie à l'océan. Lorsque sa mère meurt, la jeune fille se promet de poursuivre l'exploration du monde aquatique, jusqu'au jour où elle fait une rencontre des plus surprenantes. Est-ce bien une sirène qu'elle a entraperçue en plongeant dans les profondeurs ? En ce siècle des Lumières, où les connaissances scientifiques évoluent chaque jour, son père, un savant, doute de l'existence de ces êtres. Pourtant, bientôt les chants de Jeanne vont lui permettre d'entrer en contact avec ce peuple méconnu. Elle rencontre 2 têtards, des enfants-sirènes qui ont trouvé refuge dans le Golfe pour échapper à Sarisse, un sirénier qui les traque sans relâche. Pour aider ces créatures magnifiques, Jeanne va prendre tous les risques y compris celui d'impliquer son père. Peut-être que l'heure est venue pour Jeanne de prendre le large et de découvrir des horizons aussi mystérieux que fascinants afin de percer les secrets de ses origines.
Partez à la découverte de créatures extraordinaires à travers cette nouvelle trilogie pleine de poésie, de mélancolie et de merveilleux. À la croisée des influences nordiques, des mythes et légendes, Jean-Christophe Deveney et Valentin Varrel développent l'univers des sirènes avec fantaisie grâce à un dessin harmonieux hérité de l'animation.
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