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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Parfait roman jeunesse mais pas que, grâce aux notes de bas de page, pleines d'humour.
On suit ici le Parlement des oiseaux, confronté à des tueries d'oeufs. Une délégation d'enquêteurs est envoyée pour investiguer sur le compte des perruches, suspectes n°1.
Et c'est un régal de suivre ici le pigeon, la corneille et le rouge-gorge fonctionner en trio bancal mais très attachant.
A la fois, enquête, récit d'apprentissage, récit animalier ... c'est très complet, bien écrit et en plus très joliment mis en page.
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J'avais eu un immense coup de coeur pour La Ville sans Vent de la même autrice, une duologie de fantasy exceptionnelle, alors il me fallait découvrir son nouveau roman.

Quel plaisir de retrouver la plume de cette autrice : j'aime énormément son style, ses univers, et son imagination. Et, oui, il faut de l'imagination pour écrire un tel roman.

Éléonore Devillepoix déploie tout son talent pour nous emporter dans une aventure inoubliable, une expérience au sein du monde des oiseaux, plaisant à découvrir et très bien imaginé par l'autrice.

Nos trois personnages principaux font une belle équipe haute en couleur, qui est vraiment agréable à suivre et à laquelle on s'attache forcément. Ce récit est une belle fable animalière qui met en avant le thème de la différence et qui allie humour et sérieux pour former une histoire marquante et fascinante.

Brussailes est un ouvrage unique pour son intrigue originale et singulière, pour le travail éditorial qui a fait du livre un objet éblouissant, et bien sûr, pour l'autrice, qui ajoute des notes pleines d'humour en bas de page, nous offre un glossaire, et nous transporte complètement dans l'univers des oiseaux, un univers qu'elle s'approprie parfaitement bien.

Éléonore Devillepoix est une autrice de talent, capable de beaucoup de choses. Elle est admirable !

Ce roman est un véritable chef-d'oeuvre, à savourer, à admirer, et surtout à ne jamais oublier. Un mot pour le définir ? Spécial ! À mettre entre toutes les mains, c'est un livre à dévorer sans attendre.
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Après la Ville sans vent, Éléonore Devillepoix a encore su me surprendre avec Brussailes. Brussailles, c'est le Bruxelles aviaire avec son propre Parlement des oiseaux ! Rapaces, pigeons et passereaux s'y réunissent justement pour discuter de la multiplication des vols d'oeufs. Tout le monde pense que les perruches sont coupables. Sept, la corneille, Jaboterne, le pigeon et Chantperdu, le rouge-gorge sont désignés pour enquêter et représenter leur communauté. Mais ces trois-là vont devoir s'entendre et ce n'est pas gagné ! Entre un oiseau autoritaire, un qui n'a pas confiance en lui et un qui compense sa petite taille par un côté vantard, leur cohabitation ne va pas être de tout repos. J'ai adoré le style fluide de l'auteure, la description de la ville de Brussailes ou encore les caractéristiques des oiseaux. Elle sait emporter son lecteur dans l'univers qu'elle a créé de toute pièce. le vocabulaire aviaire avec un lexique est un vrai plus. Sans parler de l'objet-livre en lui-même avec sa couverture, son texte agrémenté d'enluminures et ses magnifiques illustrations à l'intérieur ! Un roman à lire, faire lire et à offrir ! #Brussailes #NetGalleyFrance
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Mesdames et messieurs, voici venu le premier ovni littéraire de 2023 ! Voilà un moment que j'avais l'oeil sur ce livre (conquise par Éléonore de Villepoix depuis La ville sans vent), mais je ne l'ai lu que tout récemment et je dois dire que ce fut une de mes lectures les plus réjouissantes des derniers mois. Il est rare que j'éclate vraiment de rire en lisant et pourtant, ici, c'est arrivé plus d'une fois.
Lien : https://sophielit.ca/critiqu..
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Premièrement, l'objet livre est sublime, avec sa couverture rigide, ses dorures et ses illustrations intérieures.

Deuxièmement, c'est l'autrice de la Ville sans Vent, que j'ai adoré.

Troisièmement (oui, je fais dans le désordre !), c'est l'histoire de trois oiseaux atypiques, attachants, qui mènent une enquête bien ficelée, dans un Bruxelles vu d'un oeil aviaire ; ça se lit vite, l'écriture est soignée, toujours juste, le rythme est au poil (ou devrais-je dire au plume !) et au passage, on apprend plein de trucs sur Bruxelles et sa population de passereaux.

Une très jolie fable avec plusieurs niveaux de lecture, qui se dévore comme les frites de Brussailles !
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On pourrait croire en achetant ce titre, qu'il ne s'agit que d'une petite histoire toute simple. Dans un superbe écrin, mais juste un récit jeunesse. En vrai, il n'en est rien. Ce livre, c'est bien plus que ça ! En plus d'une histoire captivante, on a ici une véritable ôde à la nature, une très belle leçon de vie aux valeurs profondes, mais aussi un hommage à la superbe ville de Bruxelles. le tout avec beaucoup d'humour et d'émotions. C'est un excellent roman qui m'a terriblement émue par sa poésie et sa tendresse, et ses sublimes illustrations. Je vous le recommande vivement.
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Comme beaucoup de lecteurs sans doute, j'ai d'abord flashé sur la superbe couverture de "Brussailes". Impossible de passer à côté tant celle-ci attire le regard ! Quand on y regarde de plus près, ce roman est, de manière générale, un très bel objet dont il faut saluer la conception éditoriale. La maquette intérieure fait preuve d'une belle originalité également, avec des embellissements en début de chaque chapitre, ainsi que des illustrations en noir et blanc particulièrement réussies. Tout cela fait qu'avant même de lire "Brussailles", on a envie de l'avoir dans sa bibliothèque !

Quand on est aussi séduit par le visuel d'un roman, le risque est d'être déçu par l'histoire. Cela n'a pas été le cas ici puisque cette lecture s'est rapidement transformée pour moi en coup de coeur ! J'avais eu l'occasion de découvrir le travail d'Eléonore Devillepoix grâce à "La ville sans vent" que j'avais adoré. Ce nouveau coup de coeur ne fait que renforcer mon désir de suivre de plus près le travail de cette auteure ! Dans "Brussailes", elle nous propose une fable animalière ébouriffante d'originalité. J'ai adoré l'histoire mais aussi son écriture, ciselée, invitant à une réflexion sur notre société. L'immersion dans le monde des oiseaux est réussie !
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Après avoir lu « La Ville Sans Vent » de la même auteure, j'ai suivi sa page pour être informée de ses nouveaux romans. C'est donc fin 2022 que j'ai appris la sortie de Brussailes, une fable animalière dans laquelle un pigeon, un rouge-gorge et une corneille, vont tenter de résoudre le mystère planant autour d'oeufs volés.

Déjà, il faut prendre le temps d'apprécier le livre ! C'est en effet un très bel objet que nous offre Hachette Romans, avec une couverture rigide, de jolies illustrations, des dorures… Vraiment, c'est très chouette !

Ensuite, l'histoire proposée par Eléonore Devillepoix nous entraîne dans une société régie par le Parlement des Oiseaux. Il existe une certaine hiérarchie dans cette communauté aviaire et tous les oiseaux ne sont pas égaux. C'est dans ce climat que notre trio ailé désigné va entreprendre sa mission et faire face à quelques difficultés.

Nous pouvons retrouver à travers cette fable une certaine critique de notre société. En effet, les thèmes tels que la tolérance, les différences, les préjugés ou encore l'ostracisation et ses conséquences, vont être abordés. Bien que cela n'ait pas la portée de la Ferme des Animaux ou de Watership Down, tout lecteur saura reconnaître les messages sous-jacents.

Par ailleurs, le rythme de l'histoire est soutenu, il y a du suspens et des rebondissements, on ne s'ennuie pas ! A noter également les petites notes de l'auteure dans les pages qui vont agrémenter le récit avec des touches comiques et/ou explicatives. Cette dernière utilise à merveille le champ lexical propre aux oiseaux et crée également quelques expressions qu'elle leur attribue pour commenter le monde des humains.

En conclusion je dirai que c'est un roman jeunesse très agréable à lire : de l'humour, une très belle plume, des héros ailés attachants et surtout une jolie balade dans un Bruxelles version oiseaux !
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Sous cette couverture sublime, et dans l'écrin d'une très belle édition cartonnée, se cache une histoire tendre et originale : celle de Jaboterne, un pigeon qui, comme son nom l'indique, n'est pas le plus resplendissant de son espèce. Il est également peu courageux, et surtout plus intéressé à l'idée de picorer les frites tombées sur les trottoirs de la capitale Belge que d'accomplir la mission qui lui a été confié par le Parlement des Oiseaux. Car oui, ce drôle de roman est une enquête : on recense depuis le printemps un grand nombre de disparitions d'oeufs, et il faut agir !
Jaboterne, par un malheureux concours de circonstance, se retrouve désigné avec également Sept, une corneille acariâtre, et Chantperdu, un rouge-gorge aphone.
Cet ouvrage pétillant se déroule donc du point de vie des oiseaux, ce qui permet également une jolie prise de recul sur les habitudes étranges des bipèdes, et quelques petites piques sur nos société pas toujours très logiques. de nombreuses annotations expliquent les notions les plus complexes de la vie des humains, d'un point de vue d'oiseau bien entendu. Si elles sont parfois un peu trop nombreuses, c'est toutefois assez savoureux.
Je n'aurai pas cru pouvoir m'attacher à ce point à un pigeon. L'histoire de Jaboterne est touchante, tout comme celles de Sept et de Chantperdu. L'autrice réalise l'exploit de nous mettre à leur hauteur, et on tremble pour ces emplumés si attachants. Pour ma part, j'ai même versé quelques larmes à certains moments - et gros sanglots à la fin de l'ouvrage.
Une très belle découverte, à conseiller aux lecteurs de tout poils ... Et de toutes plumes !


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Un jeunesse intelligent et sans concessions qui aborde des sujets politiques simplifiés mais pertinents sous la forme d'une fable animalière quasi-épique.

Même si en tant qu'adulte et grande lectrice, j'ai vu venir assez tôt les retournements de situation, la lecture de ce court récit n'en fut pas moins agréable. On y découvre une amitié naissante, des personnages moralement gris au passé parfois difficile à qui il est arrivé de faire des erreurs.

Et, accessoirement, on y apprend aussi pas mal de choses sur les oiseaux et le fonctionnement général de certaines espèces.

Je recommande cette lecture à tous les fans de fable animalière et au jeune public dans son ensemble.
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