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Citations sur Les 40èmes délirants (16)

« On dit que Napoléon a ruiné la France avec ses guerres et ses conquêtes…
Depuis qu’il est aux Invalides, il fait encore quarante balles par tête de pipe !
Mettez un de ceux qui nous gouvernent aux Invalides, il ne fait pas un rond ! »
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La plupart des gens préfèrent glisser leur peau sous les draps, plutôt que de la risquer sous les drapeaux
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C'est un personnage qui vaut le détour, c'est-à-dire qu'il vaut mieux éviter.
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Au-delà de l'imaginaire

Ceci n'est pas un roman.
C'est un récit... rocambolesque.
Le récit d'un voyage dans l'imaginaire
c'est-à-dire qui ne répond pas aux lois du réel.
Pas d'horaire.... ni d'avance, ni de retard !
On part quand on veut.
On ne revient pas à heure dite.
Personne ne vous attend
au pied de la grande horloge.
Aucun décalage horaire.
Aucun train ne vous siffle.
L'esprit suit son chemin, vagabonde...
sans carte, ni boussole,
ce qui n'empêche (n'exclut)
ni les sentiments, ni les drames...
ni... d'en rire
si l'envie vous en prend.
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Quand on a la prétention d’entraîner les gens dans l’imaginaire, il faut pouvoir les ramener dans le réel… et sans dommage.
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Nous allons tirer sur ce phare... à boulets rouges...
Nous n'avons pas de boulets de cette couleur, dit le canonnier en s'excusant...
Et des blancs ? Avez-vous des boulets blancs ?
Oui amiral !
Alors, tirez à blanc ! Ils n'y verront que du feu !
On va leur en faire voir de toutes les couleurs !
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Max était émerveillé par le « tableau » qu’il avait devant les yeux, sachant pertinemment que c’était un faux ! Une copie du réel ! Ah c’était bien imité ! Le clapotis des vagues … le murmure du vent … les cris des mouettes …
Du haut de son balcon, en se penchant légèrement, il vit sortir de l’hôtel la petite Marie.
Elle se dirigea vers la mer, comme pour s’y baigner…
Elle y pénétra jusqu’à la hauteur des genoux, jeta un regard autour d’elle, sans doute pour être sûre que personne ne l’observait…
C’est alors que Max vit qu’elle tenait dans ses bras la bouteille contenant le petit voilier miniature que Balthazar avait conçue et que sa maman lui avait offerte.
Après avoir regardé une dernière fois la bouteille et son précieux contenu, elle le jeta à la mer … D’abord la bouteille disparut, s’enfonça … Inquiétude de l’enfant.
Soulagement ! La bouteille avait refait surface …
Donc elle tenait la mer et par contrecoup le bateau aussi !
Ce n’était pas pour ce petit voilier enfermé dans sa coque de verre, le baptême de l’eau, ni de l’air …loin s’en fallait ! S’il naviguait, c’était encore en vase clos, toutes voiles dedans …
Le petit voilier devait avoir du moins la sensation de voguer … L’enfant regarda la bouteille s’éloigner…
Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque la petite Marie quitta la grève, visiblement désemparée.
Elle regagna l’hôtel. Sur cette plage déserte on n’entendit plus que le clapotis des vagues … le murmure du vent … et, rayant le ciel bleu, le vol des mouettes qui semblaient crier :
« Une enfant à la dérive ! »
Ah, ce terrible silence de la mer !
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"Cher amis du chapiteau, retenu dans l'imaginaire pour des raisons trop longues à vous expliquer, je ne pourrais, à regret, assurer les prochaines représentations. Désolé ! Je pense bien à vous et vous embrasse
Max."
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-Oh ! Eh ! Attention ! dit Max. Ce n'est pas une traversée du désert "by night", avec strip-tease à chaque oasis. Entendons nous bien !
-D'accord !
-Alors, en route !
Ils se mirent à mimer la marche sur place... Il faut savoir que dans l'imaginaire, quand on marche, c'est sur place. Outre que cela raccourcit les distances, on peut donner libre cours à son imagination.
Et tout à coup. Max eut la sensation d'avancer (sur place) à reculons... Illusion d'optique... C'était le spectateur qui marchait sur place plus vite que lui !
Subrepticement, tout en donnant l'impression de ne pas avancer, il grignotait du terrain ! Il cherchait à le doubler !
De plus, il faisait des réflexions désobligeantes: "A cette allure la, on n'est pas près d'arriver !"
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Il se surprit à penser que, dans ce monde imaginaire et au-delà de ce monde, il était immigré.
Pourquoi s'entêtait-il à toujours fuir le réel ?
S'y sentait-il indésirable ?
Le monde imaginaire n'était-il qu'un asile ?
Il pensait à ceux-là qui, toujours, gardaient les pieds sur terre, contre vents et marées !
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