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Critique de ATOS


« une humanité insoupçonnée ». On entre dans la « chronique fabuleuse » comme on passerait les portes d'un monde merveilleux. « Ni les champs de bataille, ni les paysages ne sont utiles.Voilà, Martinien, une étrange moralité ». Oui, ni l'horreur ni la beauté ne sont utiles..Pourtant toutes deux existent. .Mais si l'horreur détruit, la beauté nous élève.  Et André Dhôtel est un homme des cimes. « Avant de nous promener sur les routes, Martinien, il faut nous envelopper d'éternel. On dit que c'est la chose la plus simple du monde ».
« Les choses essentielles du monde que personne n'a jamais pu dire », André Dhôtel les a écrites.
C'est un voyage poétique où une simple friche, un sentier, un hameau, un simple pêcheur deviennent féeriques. le lecteur est « à la fois dans un désert sans bornes et au milieu d'un fourmillement d'aurores ». En lisant André Dhôtel j'ai eu l'impression de trouver un refuge, pénétrer dans un sanctuaire de beauté. La chose la plus simple du monde, comme peut être une graine, comme peut-être émerveillement d'un regard, la plus simple et la plus naturelle. Merci André Dhôtel de nous avoir transmis ces mots, ce voyage.
Henri Bosco, Colette, et André Dhôtel ! Que la littérature est grande quand les mots sont portés par de grands mages.

Astrid Shriqui Garain
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