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4,33

sur 3369 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Prêté par ma fillotte, ce pavé attendait depuis plus d'un mois sur ma table de nuit et les retours enthousiastes grapillés de ci de là m'avaient mis la pression, un peu. Il allait falloir m'y mettre, en avoir le coeur net, quoi...

C'est ce que j'ai fait et à partir du chapitre 2 j'ai d'abord pensé que oui, ça allait bien matcher entre nous. Car le pavé a un peu d'accroche, disons.

Mais la lune de miel n'a pas trop duré, en fait. Passé la page 200 à peu près, une fois que les personnages ont pris leurs marques j'ai vite commencé à me dire que Di Fulvio tirait à la ligne, qu'une certaine routine s'installait, que tout ça devenait prévisible, globalement.

Et ça n'a pas manqué. le méchant s'enfonce bien profond dans sa hargne mauvaise, il prépare sa chute tout seul, de plus en plus seul et sans plus de surprise pour nous, sans réussir à me faire peur, en fait...
C'est ballot car comme chacun sait depuis les leçons de Hitchcock, "pour une bonne histoire il faut un bon méchant".

Pendant ce temps, pour faire bonne mesure le gentil grimpe tranquillou les marches vers le succès qui ne manque pas de pointer son nez, jusqu'à ce que tout soit bien qui finisse bien, qu'on sorte les violons pour le happy-end qui va bien, pour le gentil, sa "dulcinée-qui-en-a-bavé-sa-dose" et tutti quanti...
Le tout dans un style pas plus nerveux que ça, du moins dans la traduction française puisque je ne lis pas l'italien...

Tout ça pour ça ?

Bon, allez, ça doit valoir la moyenne vu que j'ai tenu 900 pages.
Mais de justesse !...
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J'avais lu beaucoup de critiques dithyrambiques sur ce livre ! Je l'ai donc acheté pour m'en délecter comme souvent lorsque je suis les avis sur Babelio !
Mais là après un début très prometteur j'ai eu beaucoup de mal a aller au bout de ce roman qui finit comme un Harlequin !
c'est bien dommage !
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Roman agréable à lire, divertissant se lisant rapidement, sans prise de tête mais comportant certains défauts qui m'ont refroidi: le thème de départ manque d'originalité, en effet l'arrivée à New-York d'une très jeune mère fuyant sa misère en Italie pour se retrouver dans une misère aussi grande en amérique n'est pas neuf et on l'a déjà lu plus d'une fois, même chose pour l'ensemble des immigrants italiens, polonais, irlandais ou juifs. La déception face au rêve Américain est un thème ressassé. Autre déception, le ton mélodramatique tout au long du livre m'a agacé, le récit ne manque pas d'action et de rebondissements mais certaines choses sont très prévisibles. Luca di Fulvio est un bon conteur mais pas un styliste, j'ai eu l'impression de lire un scénario de film qui se termine avec un happy ending parce qu'on sait qu'un film finissant mal ne sera pas populaire. La seule chose que je n'avais pas prévue est la fin de Bill pour le reste il n'ya pas beaucoup de surprises.

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C'est l'histoire de Cetta, italienne de 15 ans enceinte après un viol, qui décide de partir à New York pour changer de vie. Elle ne possède rien et devra s'armer de courage pour survivre et élever son enfant. C'est aussi l'histoire de cet enfant "Christmas", quelques années plus tard. Il rencontre une jeune aristocrate qui vient (elle aussi) de se faire sauvagement agresser. J'ai bien aimé le début du livre qui montre la détermination de Cetta et sa découverte d'un monde inconnu et rude. J'ai moins aimé l'histoire d'amour de Christmas et Ruth, un coup parfait, un coup impossible. Nous décrire la psychologie de l'agresseur de Ruth, aurait pu être intéressant mais on se cantonne vite à sa carrière ultraviolente de Punisher. Cette surenchère de violence est peu digeste et répétitive. Enfin le destin de Christmas pour qui tout réussit et qui s'entend bien avec tout le monde fait un peu feel good et exagéré.
Bref je suis déçu face aux bonnes critiques car l'histoire est violente et ne m'a pas passionné.
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Après avoir vu le parrain 2, j'ai été saisie d'une furieuse envie de lecture #mafia#enfance#apprentissage...et après quelques recherches, je suis tombée sur ce livre que j'ai acheté dès le lendemain dans ma librairie préférée...
Lu en deux jours et j'arrive à la fin. J'avais déjà lu un roman de di Fulvio qui m'avait profondément mise mal à l'aise, le Soleil des rebelles. Pour celui-ci, j'ai beaucoup aimé le réalisme avec lequel est décrit la vie de ces immigrés fraichement débarqués, cette sorte d'énorme tour de Babel où le bruit, les odeurs, les langues se mélangent perpétuellement. La violence des moeurs, le désespoir, l'anonymat ou l'accomplissement du rêve américain pour une toute petite poignée d'élus.
Pour le reste, je n'ai pas accroché, vraiment. le sexe est omniprésent et par moment, ça me semble frôler le racolage. le réalisme, c'est bien mais j'ai frôlé l'overdose avec le Punisher. C'est d'ailleurs un peu le problème dans ce roman de près de 1000 pages: la radio, le cinéma, NY, Los Angeles, les bas quartiers, le racisme, le rêve américain, l'amour, la prostitution, les viols, et le traitement en général des femmes...cela peut étourdir comme l'était cette époque incroyable (et elle l'était) ou saouler parce que trop.
Les personnages, enfin, de Sal et Cetta qui étaient importants, disparaissent quasiment dans la seconde partie. Quant à l'histoire entre Christmas et Ruth dans la seconde partie, bon, d'accord. Et ça se termine bien, tant mieux;-). Mais à 100 pages de la fin quand elle s'enfuit parce que trop de bonheur...faut que ça se termine, hein!
Bilan: j'ai expédié la fin parce que à la fin, justement, tu sais comment ça se termine, c'est plié mais il reste 100 pages. Des longueurs, des abus, mais aussi des passage qui se dévorent et un attachement pour certains personnages mais finalement rien qui ne me marquera définitivement sauf que j'ai peut-être du mal avec Di Fulvio.
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Je suis très dubitatif sur le succès et les notations concernant ce livre.
Je ne ferais qu'un très court résumé tant il y en a déjà pleins :
On suit l'histoire d'un garçon, Christmas, issu d'un viol qu'à subie sa mère alors qu'elle était tout jeune en Italie. CONSCIENTE de ne pas pouvoir donner un cadre de vie épanouissant à son fils dans son pays, elle le prendra pour rejoindre le REVE américain dans les années 1910.

Suite à ça, on suit de manière parallèle l'histoire de la mère lorsqu'elle arrive aux États-Unis avec son fils tout petit encore, puis celles de Christmas plus âgé dans les années 1920. Ce choix de voir le passé et l'histoire de la mère est bien pensé pour nous amener à comprendre le contexte du présent.

Maintenant pourquoi suis-je dubitatif :

- Premièrement j'ai eu du mal avec le personnage principal, Christmas, que je trouvais pas réaliste, peut être trop cliché (Avec le recul, ils sont beaucoup comme ça). de plus, énormément de facilité utilisé par l'écrivain autour de lui pour l'extirper de mauvaises situations. Tout le monde l'aime, tout le monde le protège, le pistonne. Là où je m'attendais à voir un protagoniste se casser les dents sur le bitume des quartiers populaires de New York, je n'ai vu qu'un "rêveur" facilité par des connaissances qu'il fera.
Je retiens ce commentaire d'un membre, qui disait qu'on aurait dû nommer ce livre "Le rêve des gangs". Car en effet, des gangs vous n'en verrez quasiment rien. Aucune activité, aucun lien, ce n'est pas par envie d'éviter de la violence (omniprésente dans ce livre, voir un peu trop parfois) alors je me demande réellement pourquoi. Ça m'a pas mal gêné étant donné que l'ascension de Christmas est inhérente à la protection, les ressources financières et relationnelles venant de "parrains". On est donc censé croire que les plus grands bandits de New York, avec toute la violence qu'ils imposent à la société en général, prennent des risques et du temps pour un jeune dont ils ne partagent aucun lien. Peu crédible.
Les personnages en général sont trop manichéens, comme si on avait des colonnes "gentils" "méchants" qui s'affrontaient. de ce fait, on devient insensible aux différents événements que subissent les personnages, car ils nous paraissent irréels au fil de la lecture.

Il y a quelque chose de paradoxal dans ce roman, c'est l'abus d'un côté d'une violence exagérée, ainsi que de l'autre un côté enfantin et trop simpliste. le mélange ne le fait pas. Les gangsters paraissent pour des gros nounours protégeant le petit heros contre vent et marées.

Concernant les 950 pages, c'est pas le plus gros problème. Ça se lit plutôt rapidement, même si pour ce qu'il y a d'histoires et d'événements, on peut retirer 300-400 pages. Pour dire, j'écris cette critique alors qu'il me reste encore une bonne centaine de page, si je laisse cela dans la critique, c'est que les 100 dernières n'apportent pas plus à mon ressenti général.

Pour Bill, le personnage le plus sombre de cette histoire, je suis plus "emballé" que sur les autres avis en général. Certes il est très noir, les scènes de viols répétées sont là au bout d'un moment plus pour choquer le lecteur que donner du sens à l'histoire. Cependant, il casse avec le côté mièvre que je n'aurais pas imaginé dans ce roman (d'où l'explication de si belles critiques à son égard).

Pour conclure, j'y mettrais quand même une note relativement positive.
Je n'ai pas insisté sur quelques aspects positifs, car certains l'ont déjà faits et on en revient souvent au même. Malgré ses incohérences je ne me suis pas ennuyé devant ce roman. J'ai passé quand même de bons moments en le lisant, même si il ne me donne pas envie de découvrir la bibliographie de l'auteur.



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Les mains pressées de tourner la première page, le sourire en coin, le souvenir des belles critiques en tête, voilà, j'étais prête à découvrir, enfin, la plume de Luca di Fulvio. J'ai vite déchanté dès les premières pages, et encore, je n'étais pas au bout de mes peines. A chaque page, je redoutais le pire, la violence, celle qui sèche la gorge, qui fait ravaler sa salive plusieurs fois, qui donne envie de fermer les yeux, qui donne envie d'oublier instantanément ce qu'on vient de lire. Je n'ai pas compris toute cette répétition écoeurante de violence. Je l'imaginais, pourtant, mais mon imagination était bien en dessous. Ce dégoût et cette incompréhension de cette sûr-violence, (bien nécessaire ?) a pris le dessus sur l'histoire, sur mon plaisir de lire. de plus, le contraste entre le contexte historique -New-York 1920, les gangters, l'émigration- et les drames, carrières et amours sont presques discordants, avec des drames horribles et innommables d'un côté et du mièvre, bons sentiments, mélo, de l'autre! L'auteur sait raconter une histoire, incontestablement, le talent est là, et malgré les nombreux côtés insensés, surjoués et prévisibles, on se laisse prendre au jeu par son écriture envoûtante, crue et parfois si belle, avec un rythme prenant et haletant, et une furieuse envie de savoir la fin, et envie d'en finir tout court. Mais la fin, après tant d'épreuves m'a laissée de marbre, décevante, trop courte et sans éclat... Une lecture romanesque qui ferait le succès d'un film...
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Pour être honnête je m'attendais à autre chose. Au vu de la couverture et du résumer je pensais avoir l'histoire d'une bande de gamins faisant les quatre cents coups dans les années 20. Perdu ! Finalement il s'agit d'une histoire d'amour entre un pauvre gamin qui a des rêves plein la tête et une fille de riches. Il y a quelques bons moments mais je n'ai pas trouvé ce roman palpitant.
Le titre prête aussi à confusion. J'aurais plutôt appelé ce livre : rêve de gang.... C'est ce qui ressemble plus à l'histoire de notre héros.
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Un roman qui m'a paru au départ très prometteur et qui m'a finalement un peu déçu. Une jeune italienne fuit sa condition et son pays et débarque avec son bébé dans le new-york des années vingt. Ce dernier, prénommé Chrismas, se montrera malin et débrouillard et saura s'extirper de sa misérable condition grâce à son talent pour inventer des histoires. Lucas di Fulvio nous conte donc les exploits et l'ascension sociale de ce jeune homme mais c'est surtout son histoire d'amour impossible avec la jeune "Ruth" qui est le fil rouge de cette histoire.
Un page turner, bien mené et plutôt haletant mettant en scène des personnages attachants. Pourtant quelques maladresses, certains passages un rien trop larmoyants, des gangsters pas très crédibles et quelques litres d'eau de rose gâchent un peu l'ensemble.
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J'ai aimé le début, cette petite Cetta qui va tout quitter pour offrir l'Amérique à son fils et l'espoir d'une vie meilleure pour elle et surtout pour lui. On va suivre sur plusieurs années les aventures de Christmas, le fils de Cetta et malheureusement, même si l'histoire semblait prometteuse, cela vire à la mièvrerie assez vite.
Le voyou au grand coeur que tout le monde aime, même les plus terribles gangsters ! qui va sauver Ruth, la petite fille riche, qui deviendra son grand amour. le dernier tiers du livre dégouline de guimauvre et je n'étais plus du tout en phase avec les personnages.
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