Après avoir vu le parrain 2, j'ai été saisie d'une furieuse envie de lecture #mafia#enfance#apprentissage...et après quelques recherches, je suis tombée sur ce livre que j'ai acheté dès le lendemain dans ma librairie préférée...
Lu en deux jours et j'arrive à la fin. J'avais déjà lu un roman de di Fulvio qui m'avait profondément mise mal à l'aise,
le Soleil des rebelles. Pour celui-ci, j'ai beaucoup aimé le réalisme avec lequel est décrit la vie de ces immigrés fraichement débarqués, cette sorte d'énorme tour de Babel où le bruit, les odeurs, les langues se mélangent perpétuellement. La violence des moeurs, le désespoir, l'anonymat ou l'accomplissement du rêve américain pour une toute petite poignée d'élus.
Pour le reste, je n'ai pas accroché, vraiment. le sexe est omniprésent et par moment, ça me semble frôler le racolage. le réalisme, c'est bien mais j'ai frôlé l'overdose avec le Punisher. C'est d'ailleurs un peu le problème dans ce roman de près de 1000 pages: la radio, le cinéma, NY, Los Angeles, les bas quartiers, le racisme, le rêve américain, l'amour, la prostitution, les viols, et le traitement en général des femmes...cela peut étourdir comme l'était cette époque incroyable (et elle l'était) ou saouler parce que trop.
Les personnages, enfin, de Sal et Cetta qui étaient importants, disparaissent quasiment dans la seconde partie. Quant à l'histoire entre Christmas et Ruth dans la seconde partie, bon, d'accord. Et ça se termine bien, tant mieux;-). Mais à 100 pages de la fin quand elle s'enfuit parce que trop de bonheur...faut que ça se termine, hein!
Bilan: j'ai expédié la fin parce que à la fin, justement, tu sais comment ça se termine, c'est plié mais il reste 100 pages. Des longueurs, des abus, mais aussi des passage qui se dévorent et un attachement pour certains personnages mais finalement rien qui ne me marquera définitivement sauf que j'ai peut-être du mal avec
Di Fulvio.