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4,33

sur 3344 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour mettre en parallèle les deux sensations italiennes du moment, j'ai totalement succombé à l'Amie prodigieuse, mais je reste de marbre devant le Gang des rêves.
Trop de bons sentiments, trop de gentils gangsters et de méchants producteurs hollywoodiens (pourquoi, grands dieux, ils font la même chose, après tout, mettre les femmes dans des bordels et ramasser l'argent...Brûlante actualité)
Christmas débarque à New York avec sa mère Cetta en 1908. Ils ont quinze ans et trois mois à eux deux, et arrivent du fin fond de la Sicile. Cetta se retrouve tout de suite à "faire la putain" pour un maquereau au grand coeur, Sal, dont elle tombe peu à peu amoureuse...Ouh là là ça ne me plaît pas, ça, mais alors pas du tout. Christmas grandit, on le retrouve en parallèle en 1921, à treize ans, où il s'invente une bande de voyous dont il est le chef, les Diamond Dogs. Et puis il rencontre Ruth, aussi, une riche héritière qui s'est fait violer, tabasser, et amputer du doigt par un psychopathe nommé Bill...Christmas la retrouve en sang devant chez lui. Coup de foudre au milieu des coquards. N'importe quoi...
Ensuite, on va suivre ces joyeux lurons pendant huit cents pages, dans un crescendo d'aventures de moins en moins crédibles...
Le début est bien : la Sicile en 1907, la fuite de Cetta, l'arrivée à Ellis Island, l'installation laborieuse dans un New York pauvre. Ensuite, je trouve que ça part franchement en vrille. le personnage de Sal, le maquereau au grand coeur donc, est tout simplement insupportable, en tout cas pour moi. Ce monsieur exploite un bordel, mais toutes les filles l'aiment bien. Il est ronchon, mais au fond c'est un tendre, Sal...Au secours !!!!! Les autres gangsters de New York, pareils. Ce sont des tendres, ces cocos. J'ai été particulièrement choqué de la scène où deux des hommes du Big Boss étranglent Joey et le jettent à la décharge, puis vont gentiment rigoler en écoutant l'émission de Christmas, tout cela raconté avec chaleur et tendresse par l'auteur. A contrario, Los Angeles en prend pour son grade. L'auteur perd sa chaude tendresse pour parler des vautours d'Hollywood, les petits Weinstein de l'époque. Là, je le suis, mais je ne comprends pas pourquoi les mêmes vautours criminels de New York sont traités avec autant de sympathie...Bref, à un moment, à partir de la radio, en fait, le texte a cessé de m'intéresser. J'ai trouvé la fin à la fois rocambolesque et convenue. Et tous ces personnages qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent...Et Sal qui se met à pleurer virilement quand Christmas l'appelle son père... Et le très vilain qui est puni mais qui meurt en ayant des sentiments humains...C'est mièèèèèvre !
Bon, je m'excuse, mais, grosso modo, je n'ai pas aimé.
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Ce n'est pas toujours si mauvais.
L'histoire peut être nerveuse et intrigante, ce qui console des personnages plats et des clichés à la louche.
Mais une fois le héros rédimé et sorti des bas fonds, mon dieu que c'est gonflant! L'histoire d'amour est l'une des plus mièvres qu'il m'ait été donné de lire, à faire passer les romans de Marc Lévy pour du Bergman. Luca di Fulvio tente pourtant de viriliser son roman à grand coups de rebondissements glauques (viols et meurtres sadiques) et de martiales grossièretés. Un peu comme un album pour enfants qui s'intitulerait « Martine et les serial killers ».
Je crois savoir que le Napolitain est (aussi) un gros gâteau cylindrique fourré à la confiture. Ben, c'est ça. Une fois fini, on se sent nauséeux et un peu honteux, mais au moins ça cale.
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Cetta a quinze ans quand elle fuit l'Italie avec son bébé Natale (Noël) né d'un viol. En Amérique ne l'attendent que des gens peu recommandables qui voient en elle une proie facile.
On suit en parallèle les efforts de Cetta et de Christmas (Natale rebaptisé) pour s'en sortir. Ils ont beau croire au rêve américain, il tarde à se produire. Cetta sombre dans la prostitution et son fils crée un gang. La première partie avec la description des quartiers pauvres de New York est réussie.
En revanche, la deuxième partie qui voit partir Ruth à Los Angeles est longue et fastidieuse. J'ai du mal à admettre les hasards heureux qui attendent les personnages.
Des scènes de viol, violentes, répétitives, nous éloignent de l'histoire de Christmas et de Ruth. On se dit alors qu'elles annoncent une confrontation entre les personnages. Mais la confrontation ne vient pas, et le dénouement une fois encore doit tout au hasard.

Lien : https://dequoilire.com/le-ga..
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Cetta fuit l'Italie avec son fils né d'un viol.
Elle débarque à New-York où elle est embauchée comme prostituée dans une maison close de Manhattan.
Prise sous la protection de Sal, malfrat au coeur tendre des bas-fonds du Lower-East side, elle n'a de cesse de vouloir faire de son fils un vrai américain pour lui éviter la misère.
Stigmatisé par ses copains d'école, l'enfant grandit dans la rue au contact des voyous et des gangs de jeunes.
Sa rencontre avec Ruth, laissée pour morte après une terrible agression, va bouleverser sa vie et le mener, entre autres, dans l'univers alors en plein essor de l'audio-visuel.

Un roman qui se déroule de 1908 à 1928 dans une Amérique idéalisée par des millions d'immigrés dont beaucoup d'Italiens, massés dans les ghettos où ils côtoient misère et violence.
Le fameux rêve américain que certains parviennent à réaliser et qui vire au cauchemar pour d'autres.
Les personnages de Luca di Fulvio ont de multiples facettes qui donnent toute sa densité au récit et en font une saga agréable à lire malgré certains passages très durs.
Dans un style narratif direct et par le truchement de ses personnages, l'auteur nous relate les premiers balbutiements des radios clandestines, du cinema commercial, de la photographie de presse.
Véritable chronique sociale du début du XXème siècle, le gang des rêves s'attache à mettre en lumière les inégalités et les injustices dues à la pauvreté, à la religion ou à la nationalité.

Une "brique" de presque mille pages qui ne m'a pas semblé indigeste, que j'ai aimé lire...sans plus.
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J'en avais entendu tant de bien que ça faisait des mois que je reportais la lecture de ce roman. Je me disais que ça avait l'air tellement bon que je ne pourrais pas le lâcher et qu'il me fallait du temps devant moi afin de ne pas en perdre une miette.
Les vacances à peine commencées, je me jette donc sur le gang des rêves.
D'entrée de jeu, j'adhère à l'histoire et au personnage de Cetta et de sa tragique enfance. Les premiers chapitres sont prenants et dramatiques...je suis complètement immergée dans ce récit noir quand je me rends compte que quelque chose cloche...je n'arrive pas à savoir exactement quand a eu lieu le glissement mais je me suis retrouvée dans un livre de bisounours avec une intrigue finalement très correspondante à l'époque à laquelle se passe le récit : un polar du cinéma des années 20-30 avec des gangsters gentils au code d'honneur très strict, une jeune première, un jeune premier, un vilain sournois caricatural et un tas de personnages secondaires au coeur gros comme ça.
Le scénario, si il est prenant, n'en est pas moins terriblement prévisible et même assez peu crédible.
Bref, ce n'est pas une mauvaise lecture mais j'en attendais tellement et je l'ai tellement attendue qu'il me reste surtout en bouche un arrière-goût de déception.
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Le gang des rêves, que de temps pour lire un pavé pareil...
Heureusement que je n'ai pas débuté par ce roman de di Fulvio car je ne suis pas sûre que je l'aurais suivi avec les autres.
Certes c'est le roman qui brasse un peu tous les thèmes,  la découverte du pays rêvé, la prostitution, la mafia, la misère, les riches, la corruption mais aussi l'amitié et autres sentiments.
Cela dit ça débutait fortement et promettait de futurs bons moments de lecture pour etre tenue en haleine, mais non, rien  de tout ça car dès la moitié mon enthousiasme s'est vite essoufflé. Trop de longueurs, trop de digressions m'ont rapidement fait décrocher.
Les personnages m'ont laissée de marbre et c'est bien dommage.
Je reste donc sur un avis très mitigé car j'en attendais beaucoup plus de cet auteur que j'apprécie. Un rendez-vous manqué.
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Après avoir lu tant de critiques dithyrambiques sur cet épais roman, me voilà finalement un peu déçue. J'ai été enthousiasmée par le début de ma lecture, puis peu à peu ça s'essouffle. Ma déception tient à plusieurs choses : déjà, le titre me paraît trompeur, puisqu'en fait les scènes vraiment dédiées à la vie des gangs de New York sont peu nombreuses, on suit surtout le parcours de Christmas, qui est un petit gars bien gentil, on ne sait pas trop en quoi consiste son activité dans les gangs, c'est juste évoqué mais rien de précis. Son histoire d'amour avec Ruth et son goût pour les histoires sont bien plus présents !
Ensuite, le style un peu mièvre a fini par m'agacer, trop de bons sentiments, je ne m'attendais pas à ça...
Au final, je reconnais la valeur très romanesque, très roman-fleuve de cette histoire, mais je suis déçue par le manque de puissance évocatrice et l'absence de style...
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Le roman a tout pour séduire ceux qui aiment les sagas romanesques qui mêlent histoires individuelles et histoire d'une ville, d'un pays.
Celui-ci se déroule dans le New York des années 20, avec un passage par la mythique Ellis Island puis par les tout aussi mythiques gangs mafieux.
La première partie du roman alterne avec l'installation d'une jeune italienne Cetta à New York en 1906, et avec l'adolescence de son fils, Christmas dans les années 20 et dans les quartiers populaires.

Le parcours de Cetta est plutôt dramatique . Volontairement estropiée par sa mère à l'âge de 12 ans pour échapper à la concupiscence du patron, elle sera finalement violée et enceinte à 14 ans. En embarquant vers l'Amérique pour gagner le rêve américain et sa liberté , elle devra se prostituer pour payer sa traversée, puis elle sera achetée par Sal, un proxénète qui recrute directement sur le quai de débarquement.

Le problème ici vient de la manière dont Luca di Fulvio aborde ce personnage de proxénète. Il est présenté comme un ours bourru au grand coeur qui prend soin d'un couple de vieillards et veille sur la sécurité de Cetta. Il finira d'ailleurs par vivre avec elle en participant à l'éducation de Christmas. Ce portrait est typiquement le portrait d'un homme fait par un homme, là où on cherche à compenser une attitude dominatrice et mercantile par une prétendue sensibilité cachée.
En toute objectivité, on comprend rapidement que Sal veille par culpabilité sur les parents d'un ami qu'il a trahi, exploite une adolescente mineure en la prostituant pendant des années et manifeste un tempérament colérique et violent à maintes reprises.

Malgré les épreuves, Cetta conserve une personnalité lumineuse et courageuse et transmet à son fils des valeurs essentielles. En grandissant dans la rue, Christmas va, comme les gamins de son entourage, créer un gang, les "Diamond dogs", mais celui-ci ne servira que pour nouer des relations dans le milieu.
« Si quelqu'un fait du mal à une femme, je lui coupe le zizi de mes mains et puis je le tue. Ce sont les règles de ma bande, fit Christmas en faisant un pas vers le garçon. Et s'ils me font la peau, je reviendrai de l'au-delà pour faire de leur vie un cauchemar sans fin. Ceux qui s'en prennent aux femmes sont des lâches. »

La deuxième partie du roman est consacrée à la vie de jeune adulte de Christmas, de 1926 à 1929, et surtout à son histoire d'amour impossible avec Ruth. Si certains chapitres sont intéressants, notamment la création subversive d'une radio ou la visite d'Hollywood, les défauts de la première partie vont alors s'accentuer pour donner naissance à des situations peu vraisemblables. On verra ainsi un parrain de la Mafia succomber au charisme de Christmas ou un violeur en série psychopathe devenir la coqueluche du cinéma pornographique.

L'ensemble ne manque pas de rythme et se lit sans accroc puisque les rebondissements s'enchaînent sans temps mort. Mais en multipliant les péripéties et les rencontres, l'auteur fabrique des relations stéréotypées ou peu crédibles et néglige la cohérence de ses personnages.
On peut également déplorer le regard porté sur les femmes qui sont toutes victimes de violences sexuelles, depuis les prostituées jusqu'à Ruth puis les jeunes actrices victimes du "Punisher", cet acteur qui viole des jeunes femmes dans des films spécialisés avec la complicité d'un ignoble producteur.
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J'ai l'impression de voir ce roman partout depuis sa sortie en poche, pas tant sur les blogs que sur les réseaux sociaux, d'ailleurs. J'avais noté ce titre depuis un moment, et n'ai pas résisté longtemps aux avis dithyrambiques et à la couverture qui laisse libre cours à l'imagination.
Au cas où imaginer ne vous suffirait pas, voici un bref résumé du début. Toute jeune, dans un village misérable de l'Aspromonte, en Italie, Cetta donne naissance à un enfant qu'elle nomme Natale, à cause de sa mèche de cheveux blonds. Avec cet enfant issu d'un viol, elle s'embarque pour les Etats-Unis. Rebaptisé Christmas à Ellis Island, le garçon grandit dans le quartier italien de Manhattan, comprend dès qu'il est assez grand le métier de sa mère, et quitte rapidement l'école pour la rue…

C'est romanesque à souhait, avec un joli mélange des thèmes entre la vie des immigrés dans les « tenements » du quartier du Lower east Side, celle des bandes de jeunes et des gangsters new-yorkais, le milieu du cinéma à Los Angeles, celui de la radio… La construction ressemble à celle d'une série télévisée, elle est dynamique et alterne les époques et les points de vue avec virtuosité. Parmi les personnages, nombreux sont ceux auxquels on s'attache de manière indéfectible, Christmas et sa mère, mais aussi Sal, l'ami de sa mère, ou Ruth, la jeune fille de bonne famille dont Christmas tombe amoureux. Car une histoire d'amour parcourt tout ce roman, et le lecteur compatit aux malheurs de nos Roméo et Juliette, s'angoisse de l'emprise funeste d'un odieux personnage sur leur histoire.

Bref, j'allais abonder dans le sens des commentaires passionnés que j'avais lus, mais je crois avoir retrouvé un certain sens critique au cours de la lecture. J'ai tout d'abord ressenti quelques longueurs, surtout en ce qui concerne la romance entre Christmas et Ruth, puis des lourdeurs dans le style ou la traduction (la « voix de velours » du héros, ça passe une fois, mais cinq ou six fois, un peu moins bien…) quelques facilités aussi, des scènes incontournables du roman sentimental dont je me serais bien passée.
Au final, si le roman se lit très facilement malgré ses plus de 900 pages, il ne faut rien en attendre d'inoubliable du côté du style, et se préparer seulement, et c'est déjà bien, à passer un bon moment avec des personnages expressifs et des lieux chargés d'histoire, et propices à faire rêver.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Une photo sympa, des tonnes d'étoiles sur Babelio, une quatrième de couverture annonçant un "chef d'oeuvre" et promettant "quelque chose de scorcesien chez Di Fulvio", un format poche facile à transporter au long de mes pérégrinations estivales : évidemment j'ai foncé !
Profitant des congés, d'une chaise longue et de quelques soirées "farniente", j'ai même lu relativement vite les 944 pages de ce Gang des Rêves, sans vraiment bouder mon plaisir ... mais qu'en reste-t-il au moment d'écrire ces quelques lignes ?
Hélas pas grand chose, tout au plus quelques souvenirs fugaces :

● Celui d'une jeune migrante italienne miséreuse, contrainte de se prostituer dès son arrivée en 1909 sur le sol new-yorkais, et de son proxénète si brutal dehors, si chamallow dedans.
● Celui de son fils Christmas, jeune gamin débrouillard, gentille canaille "autodidacte" et fondateur d'un gang putôt insolite (les Diamonds Dogs), parti de rien dans les bas-fonds crasseux de la Big Apple pour se hisser au firmament d'Hollywood, à force de courage et de malice (et bien aidé quand même par un auteur très imaginatif, capable de multiplier à l'envi les péripéties les plus improbables !)
● Celui de la belle et riche Ruth, au destin tragique, elle qui fut sauvagement agressée par l'ignoble Bill et sauvée de justesse par le valeureux Christmas, avec qui démarre une interminable partie de cache-cache entre New-York et Los Angeles, sur fond de passion amoureuse dévorante mais contrariée, dégoulinante de bons sentiments.
● Celui d'une foultitude de truands aux grands coeurs, de mafieux-bisounours, de producteurs véreux, de patriarches aimants et autres personnages hauts en couleurs mais peu crédibles, pantins caricaturaux que l'auteur agite avec enthousiasme pour nous divertir mais qui peinent à convaincre.
● Celui d'une écriture facile, scolaire, pas déplaisante mais sans grand relief, qui joue sur le contraste entre les grandes envolées romantiques (un peu trop "fleur bleue", forcément) du couple Ruth/Christmas, et des scènes de viols barbares et de violences extrêmes (Bill si tu m'entends, brûle donc en enfer !)
● Celui, pour finir, d'un texte très - trop ? - long, qui n'en finit plus de s'éparpiller en rebondissements de moins en moins plausibles, agrémenté quand même de belles histoires de résiliences et d'amitiés, et de quelques passages intéressants sur l'univers de la radio ou sur l'âge d'or du cinéma hollywoodien.

En bref celui d'une lecture de vacances distrayante, mais guère plus.
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