Après la ségrégation dans le tome 2, le tome 3 explore un nouveau thème prégnant des années 50/60 aux USA, à savoir la guerre froide, et plus particulièrement l'espionnage soviétique autour de la bombe H.
L'hommage au noir est toujours bien présent, notamment à
travers des citations d'
Allen Ginsberg.
Ce que j'ai à dire sur ce volume est assez proche de ce que j'ai eu à dire des précédents, en vérité, mais aussi assez raccord avec ce que disent la plupart des babéliotes qui ont mis un avis mitigé : le dessin de Guarnido est à peu près invariable dans l'excellence, alors que le scénario de
Canales est beaucoup plus discutable.
C'est très embrouillé, peut-être trop complexe pour un one shot de 56 pages, avec peut-être trop de personnages pas tous vraiment utiles (le dalmatien par exemple, on se demande un peu à quoi il sert).
Bref, on aimerait que l'histoire glisse aussi bien que les dessins sont beaux, mais pour moi ce n'est décidément pas le cas depuis le début de cette série.