Blacksad, tome 3 : Âme rouge

Blacksad est au plus mal, fiancés, moral rien ne va... Nous le retrouvons à Las Vegas en tant que...gardien du corps...
Il va retrouver un vieil ami qui va changer sa nouvelle vie...

Troisième tome des aventures de notre cher et tendre chat.
J'aime toujours autant l'univers et les dessins même si je reconnais que ce tome m'a moins transporté que les précédents.
Il reste agréable à lire et je peux dire que je conclu mon année lecture sympathiquement !

Je lirais donc les autres aventures de Blacksad !

L'action se passe à Las Vegas dans les années 1950, avec des personnages dessinés sous forme animalière, personnages divers qui « singent » merveilleusement les expressions humaines. On a pour fond sonore la chanson « That old black magic », paroles de Johnny Mercer, musique de Harold Arlen, qui sera reprise par une multitude d'artistes de jazz.

Voici, rapidement évoqué, quelle en est l'intrigue et surtout quels en sont les personnages. Je ne pense pas que cela puisse en gâcher la lecture et, dans ce cas précis, avoir quelques éléments pourrait aider à en apprécier d'emblée la lecture...

Un tableau du peintre russe Serguei Litvak (représenté en chien famélique, la peau sur les os et les côtes saillantes) va être exposé à Berlin-est. Ce tableau est au centre d'une intrigue qui mêle, dans une joyeuse confusion, péril nucléaire, espionnage entre Etats, découverte scientifique sur le point de passer à l'ennemi, meurtre, abri antiatomique... Mais là n'est pas le sujet. L'intérêt de cet album, et de la série « Blacksad », 5 tomes parus, est essentiellement lié aux dessins, aux personnages très bien représentés y compris dans leur psychologie et à l'ambiance roman noir à l'américaine.

John Blacksad (chat noir au museau blanc, félin et magnifique) est un ancien policier devenu détective privé, une sorte de justicier. Pour gagner de l'argent il accepte la proposition de Hewitt Mandeline (en tortue bedonnante au cou immense) d'être engagé comme garde du corps dans un casino.
Hewitt cherche à investir ses gains de Las Vegas dans l'art (ce qui donne quelques planches marrantes sur la galerie d'art et les peintres).

C'est ainsi que Blacksad va rencontrer, au cours d'une conférence sur le nucléaire puis lors d'une fête bien arrosée, le professeur Otto Liebber (représenté en hibou aux yeux immenses) et le pauvre Oterro (assez semblable à Liebber) qui se fait assassiner à la place du professeur par méprise. Samuel Gotfield, (en dalmatien arrogant, dandy des tribunes) manipule le professeur sur fond de secret de bombe atomique pouvant passer à l'ennemi. Il rencontre aussi la belle écrivaine Alma (en femme dont les seuls signes d'anthropomorphisme sont de porter un nez et des oreilles de chat) et la romance de cette magnifique bande dessinée peut commencer sur fond d'évocation de « That old black magic »...

Le sénateur Gallo (en coq haineux avec une crête et des barbillons démesurés) ressemble au sénateur McCarthy dans son anticommunisme, rappel de la « chasse aux sorcières », tristement célèbre à l'époque. Enfin, Weekly (en renard futé comme il se doit avec une casquette bien visée sur les oreilles), est un journaliste qu'on retrouvera dans d'autres tome de Blacksad.

Il faut être attentif aux personnages car ça va vite. Quelques pages de plus auraient été les bienvenues afin de rendre l'histoire plus fluide. Malgré cela, j'ai adoré ce volume. Il y a beaucoup d'humour et de justesse dans le choix des animaux. Je découvre ou redécouvre toujours de nouvelles choses à la relecture, preuve de la richesse de cette création. C'est une lecture, une atmosphère, des dessins, qui marquent durablement, même si l'on n'est pas un habitué de la bande dessinée.
A côté des 5 tomes de la série, ont été publiés « Blacksad, les dessous de l'enquête », et « l'histoire des aquarelles » au sujet des multiples recherches effectuées par le dessinateur ayant permis de réaliser la série.
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J'ai passé un bon moment à illustrer cette chronique. Si vous voulez voir ces illustrations, vous pouvez visiter la page bande dessinée de mon blog Bibliofeel. A bientôt !

Notes avis bibliofeel avril 2020, Diaz Canales et Guarnido, Blacksad tome 3, Âme Rouge

Lien : https://clesbibliofeel.blog

Cet opus revisite cette fois ci la période guerre froide pour un épisode d'espionnage à l'ancienne, avec scientifiques dépassés par leur mission, politiques véreux et belle chatte à conquérir.
Moins violent, cet épisode est encore un plaisir à lire avec un peu d'attention (le scénario est à assez subtil), et les trognes animales des sbires du FBI ou des scientifiques (hibous) sont savoureuses, et reflètent une caractérisation des personnages assez fine dans la caricature ..

Avec cette série j'oscille entre la déception et le coup de coeur. Et cette fois c'est encore une déception. Je trouve qu'il y a trop d'histoire en si peu de pages : un ancien Nazi, une chasse aux sorcières, un espion russe, des magouilles politiques…. et même une histoire d'amour. Et donc au final, je trouve que rien n'est assez détaillé. C'est dommage.
Parce que l'ambiance y est plutôt toujours dans l'époque, et je trouve cela assez fort.

Troisième opus de la série et la trame de l'histoire est encore une fois complètement différente.
On peut compter sur la richesse des scénarios et de très beaux dessins avec Blacksad !

Nous retrouvons notre matou détective embarqué dans une enquête à la suite d'un de ses amis de jeunesse. Il est question cette fois-ci de guerre froide et de nucléaire.

Un bon moment de lecture et de plaisir pour les yeux.

Première rencontre avec Blacksad (oui,avec le tome 3 ... mais ce n'est pas grave). Les dessins très travaillés et les personnages parfaits à corps humain et tête animale sont un vrai plaisir pour les yeux. Un scenario peut-être un peu compliqué mais l'ensemble permet de passer un très bon moment qui me donne envie de croiser à nouveau Blacksad.

Changement de ton pour ce troisième tome de Blacksad. le chat noir détective se retrouve impliqué dans une histoire d'assassinats politiques sur fond de guerre froide et d'arme atomique. J'ai trouvé le scénario un peu fouilli, difficile à suivre, malgré des thématiques intéressantes. Le plus réussi dans l'histoire reste le traitement des personnages avec des dialogues très bien écrits et une bonne caractérisation.

Au dessin, par contre, rien à redire, c'est toujours aussi beau. Les couleurs à l'aquarelle sont un vrai délice pour les yeux.

Un épisode pas aussi excellent que les précédents, donc, mais qui reste une agréable lecture.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..

Petite déception pour ce tome 3.
J'ai trouvé le scénario un peu confus, les thèmes se bousculant entre le nucléaire, le nazisme, le communisme.
J'ai aussi eu l'impression que l'anthropomorphisme fonctionnait moins bien dans cet album.
Mais il était forcément difficile de conserver le même niveau d'excellence que dans les 2 premiers tomes. Donc pas d'inquiétude pour la suite de la série.

Encore un très bon album référence sur la couleur rouge pour ce dernier. L'auteur continue d'explorer avec son héros, les côtés les plus sombres de l'histoire de l'Amérique. Cette fois, c'est à la fois l'histoire de l'invention de la bombe H et le maccarthisme qui sont dans sa ligne de mire. C'est ambitieux en un seul album, mais c'est très bien construit et cela tient bien la route. le graphisme est toujours au top dans cette BD intelligente.

Et bien voilà, maintenant c'est sûr, je suis fan !
Découverte au printemps dernier lors du challenge BD, cette série qui ne m'attirait pas du tout avant, me plait maintenant au plus haut point.
J'adore l'ambiance, les dessins magnifiques, l'histoire, et bien sûr la personnalité de Blacksad, le privé solitaire, habile et intelligent qui semble n'avoir plus rien à perdre.
Dans cet épisode il retrouve par hasard une vieille connaissance lors d'une conférence sur le nucléaire et il devra mettre de côté ses sentiments personnels pour mener à bien son enquête. Nous sommes en pleine guerre froide et les tensions sont très bien rendues, mais il est difficile d'en raconter plus sans dévoiler l'histoire. Car c'est bien ça qui est intéressant ici : le lent déroulé et les révélations progressives plutôt que l'action pure.
Oui, il y a des poncifs, oui il y a des clichés, la belle écrivaine énigmatique, le journaliste fouineur, l'homme de main cruel et sans scrupules, etc mais au moins on s'y retrouve, on est en terrain connu et parfois ça fait du bien ! Et puis, on n'est pas à l'abri d'un revirement :)
J'aime aussi beaucoup la façon dont sont choisis les animaux, alors que d'habitude je n'aime pas du tout l'anthropomorphisme, mais là c'est toujours pertinent et bien en rapport avec le personnage qu'ils incarnent.
Une série que je continue bien évidemment à suivre !