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4,07

sur 990 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Blacksad tome 5. Déjà fini, snif ! Snif !
Bon là, côté scénar, il y a un petit coup de mou. J.B. croit s'offrir une parenthèse sympathique en acceptant de conduire une splendide Cadillac jaune. Mais voilà, la petite commission se transforme assez vite en galère.
En quittant la Nouvelle-Orléans visiblement, Juan Canalès à l'image de notre détective classieux, c'est un peu relâché. Attention, ce cinquième épisode possède encore une belle tenue, les dessins sont riches, colorés et possèdent une force indéniable, mais c'est vrai que Blacksad semble plus en retrait, il subit et intervient plus par obligation. Et nous forcément on fait les difficiles.
Voilà ce que c'est quand on s'habitue aux grands palaces, un quatre étoiles devient juste correct.
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Deux amis, Abe, un génie de la poésie, et Chad, un grand écrivain dont le premier roman a connu un énorme succès. Les deux comparses doivent se rendre à Amarillo, au Texas...
De son côté, John Blacksad, sans le sou, se trouve à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane où il espère trouver un petit boulot, si possible où il n'y aura ni tirs ni bagarres. Weekly, lui, repart chez lui où l'attend son rédac-chef. le détective tombe sur un homme qui vient à l'instant de perdre son portefeuille sur le parking de l'aéroport. Il le lui rend aussitôt, en échange de quoi le bonhomme lui demande de ramener sa cadillac à Tulsa pendant que lui prend son avion. Marché conclu, moyennant quelques billets... Arrivé à Tulsa, alors qu'il fait le plein, une bagarre éclate entre deux hommes qui ont essayé de voler une moto et la bande de motards partis à leur poursuite. Se mêlant du conflit, il sépare les bagarreurs et tente de calmer la bande. Pendant ce temps, les deux lascars, Abe et Chad, lui piquent la cadillac. Grimpant sur une moto gentiment prêtée, il se lance à la poursuite des voleurs. Direction Amarillo...

Construit comme un road-movie, cet album se savoure les cheveux au vent. Cette fois-ci, John Blacksad, au cours de son voyage qui se révélera plus mouvementé qu'il ne l'avait prévu, devra faire face à deux loustics. L'on pénètre dans le monde du cirque et l'on fait la connaissance de la soeur de ce cher détective. Les situations s'enchaînent rapidement. Les auteurs offrent ici de très beaux rôles secondaires, l'on regrettera peut-être l'absence de Weekly. Les dessins sont toujours aussi réussis, le monde du spectacle offrant de très belles planches. Les personnages sont expressifs et les couleurs pétillent. Un tome qui se démarque des précédents mais qui est tout aussi jouissif.

Blacksad, en route vers Amarillo...
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec cette bande dessinée même s'il faut bien l'avouer, je l'ai quand même trouvé un ton en dessous des quatre premiers tomes. L'intrigue, ici mélange de road trip et d'enquête sur un meurtre, manque un peu de cohésion, les deux éléments n'arrivant pas toujours à se marier efficacement. Ce qui n'empêche pas le tout de rester très sympathique à découvrir. Les personnages sont toujours aussi réussis, denses et passionnants à suivre tout au long de l'aventure, mais surtout possèdent des émotions et des sentiments parfaitement retranscrits et qui ne laissent pas le lecteur indifférent. J'aurai juste un léger reproche concernant un personnage dont on pardonne un peu facilement, parfois, les actes. Concernant les graphismes il n'y a rien à redire, ils se révèlent toujours aussi magnifiques et réussis, nous offrant des images et des paysages toujours aussi splendides et des personnages toujours aussi vivants. Certes un tome un ton en dessous des précédents, mais qui se lit avec plaisir. Je lirai la suite sans soucis.

Retrouvez ma chronique sur mon blog.
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Notre Duo espagnol, pour ce dernier épisode, explore encore un autre aspect du polar noir américain avec leurs personnages animaliers. Après le crime organisé, la politique corrompue, le monde du jazz, nous voici dans un Road Movie, avec la fuite en voiture décapotable, les bikers, les artistes maudits… Encore une belle réussite dans cette série à l'ambiance si réussie.
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Amarillo est, déjà, le dernier album de la série à succès Blacksad.
Cet ultime album nous laisse avec un sentiment que l'on peut qualifier de doux-amer.

Doux, car nous découvrons ici ce qui a fait le succès de la série : la qualité des dessins, sa précision, sa richesse, sa précision. Nous allons ici retrouver notre protagoniste, son acolyte ainsi qu'un nouveau personnage secondaire intéressant, bien qu'un peu trop caricatural.

Amer, car il s'agit du dernier album… Donc toutes les bonnes idées qui ont été laissées ici (notamment les portes ouvertes sur le passé et la famille de John Blacksad) resteront des pistes non exploitées. Cet album apparait également comme moins immersif que les précédents…

Sans être inintéressante, l'histoire ressemble à une forme de road movie mal maîtrisé : notre détective chat est contraint de subir les aléas qui lui sont imposés. Il ira certes découvrir un auteur maudit, l'Amérique profonde pendant que le lecteur découvre – lui – le monde du cirque. Certes il s'agit d'un polar, mais contrairement aux autres albums de la série, il manque quelque chose ici, comme si l'imagination s'est tarie.

Il est difficile de s'arrêter ainsi… Sans être à la hauteur des albums précédents, cet ultime volume reste néanmoins une très bonne bande dessinée, qui pourra d'ailleurs se lire de manière indépendante.
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Je l'ai attendu, je l'ai lu et je ne suis pas déçue.
A travers ce tome, la série Blacksad ne perd rien de ses qualités : l'intrigue est bonne et les dessins toujours aussi bons quoiqu'en disent certaines personnes.
Et pourtant, j'ai été moins emballée par "Amarillo" que par les tomes précédents. Difficile de faire mieux qu'"Âme rouge" et "Artic-Nation" ! Je regrette surtout que l'histoire de la "beat generation" n'ait pas été un peu plus approfondie, c'est un aspect intéressant de la culture américaine qui semble plus servir ici de prétexte qu'autre chose. Je trouve John beaucoup moins impliqué, moins sombre, moins Blacksad en quelque sorte.

Je resterai néanmoins fidèle, je lirai les suivants...Je les attends déjà avec impatience.
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Dernier tome de la série Blacksad, je suis vraiment réjouie de cette découverte. Un univers que j'apprécie : des enquêtes menées par un chat détective assez flegmatique et des illustrations très soignées.

Un tout petit moins côté scénario ici, je le trouve légèrement moins abouti. Mais du plaisir à voir Blacksad en biker ou en cadillac dans un road movie sur les routes américaines.
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Blacksad est toujours à la Nouvelle-Orléans. Alors qu'il est chargé de ramener une voiture à Tulsa, il se fait dérober le véhicule par deux écrivains en quête de sens. « Aucun acte prémédité et violent n'est dénué de sens, ce sont l'inaction et la lâcheté qui pourrissent le coeur de l'homme. Tu devras l'assumer si tu veux un jour devenir un véritable écrivain. » (p. 15) À la poursuite des voleurs, il se retrouve dans un cirque et doit faire face à de vieilles connaissances pas vraiment heureuses de le revoir.

Me voilà un peu déçue par ce nouvel épisode des aventures de John Blacksad. le beau matou s'écarte toujours un peu plus du droit chemin, mais avec moins de panache cette fois-ci. Neal Beato, fouine avocate au rire facile, est un personnage intéressant, mais sa présence ne suffit pas à pimenter le récit. le dessin est toujours aussi réussi et le chat toujours aussi plaisant à regarder, mais l'image n'est pas aussi flamboyante que dans le volume précédent, où la Nouvelle-Orléans rayonnait de couleur et de musique. Nous verrons bien ce que réserve le tome 6.
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Blacksad décide de rester à la Nouvelle-Orléans et son pote Weekly le quitte à regret.

Moi aussi j'ai regardé partir Weekly avec regrets, car c'est un personnage que j'apprécie beaucoup.

Heureusement, les auteurs vont m'en sortir un nouveau de leur poche : Neal, un avocat éditeur avec une belle tête d'hyène et une gueule sympathique.

Dommage que sa collaboration avec notre chat détective s'arrêtera à ce tome…

Ce récit commence comme des vacances pour notre Blacksad, un peu à la manière du Corniaud, le voici chargé de reconduire la Cadillac d'un riche Texan à Tulsa. Voilà un boulot pépère et bien payé. Notre chat roule, la pédale douce.

Oui mais, tel un Hercule Poirot sur lequel pleuvent les meurtres lorsqu'il prend des vacances, les emmerdes, volant en escadrille (et non en espadrilles), lui tombent dessus sans qu'il sache vraiment comment faire pour gérer tout ça.

Plusieurs choses resteront sans réponses dans ce cinquième tome : comment le riche texan réagira-t-il en découvrant sa superbe bagnole cabossée de partout et puant le macchabée ?

Pourquoi Chad, le beau lion et écrivain talentueux sur le retour et son pote le Bison, poète qui se prend pas pour de la merde, ont-ils volé une moto et ensuite la bagnole de Blacksad ?

La villa vue au départ leur appartenait-elle ou l'avaient-ils squattée ? Que deviendra le rouleau aux chiottes ? Mystères…

Si ce tome n'est pas mou du genou, si les dessins sont toujours magnifiquement exécutés, si les expressions faciales sont toujours superbes et d'une finesse que j'apprécie, si les couleurs sont chatoyantes, j'ai tout de même eu l'impression que notre détective félin se laisse emmener plutôt que de mener la danse.

Les personnages, même secondaires, ont une importance capitale et ceux de Neal l'avocat gouailleur et de Chad, l'auteur à succès qui doute, sont des portraits magnifiques et plein de profondeur.

Notre incursion dans le monde impitoyable du cirque ne nous donnera pas envie d'aller acheter un billet, mais cela permettra à Blacksad de nous montrer qu'il a encore de la ressource et de faire connaissance avec sa frangine.

Road movie les poils au vent, ce cinquième tome n'a pas la force des trois premiers, même s'il reste d'excellente facture et supérieur à bien d'autres bédés. Malgré tout, ces avalanches de situations alambiquées semblent n'être là que pour meubler un peu.

Pourtant, j'ai passé un bon moment avec mon Blacksad, un peu comme si nous étions en vacances et qu'il nous arrivait des bricoles amusantes, avant qu'elles ne deviennent franchement dangereuse pour notre santé.

À noter que le final est très beau… Il fallait avoir des couilles, Chad, et tu les as eues.

Maintenant, sans attendre des années, je vais passer au nouveau tome qui vient de sortir. Parfois, découvrir des séries sur le tard, ça a du bon.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un bon volume, même si légèrement en dessous des précédents (faut dire qu'ils mettaient la barre très haut). Tout est un peu "moins" , et pourtant c'est du bon. Les personnages sont pas mal du tout, en particulier Elmore, le proprio du cirque. Son côté panda-clown-flippant est réussi.
L'intrigue part dans tous les sens : vol, meurtre, écrivain maudit, road-trip... C'est parfois un peu artificiel mais on se laisse prendre au jeu.
Niveau dessin, c'est toujours aussi beau. Des traits forts, des expressions de visages crédibles, une ambiance colorée d'ocre et de jaune pour ce tome ci.
Une ambiance, comme toujours.
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