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4,07

sur 989 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout commence par un voyage en Cadillac jaune pour Blacksad. Il est chargé de conduire le véhicule jusqu'à Amarillo au Texas. Il va croiser le chemin de deux écrivains en mal de gloire, un cirque, des cadavres, une avocate fouineuse…. C'est parti pour un voyage endiablé !
On peut saluer le choix plutôt culotté du scénariste, Juan Diaz Canales, qui ose sortir Blacksad de son contexte habituel en l'éloignant de la Nouvelle-Orléans et fait considérablement évoluer la personnalité de son personnage. Blacksad sourit enfin mais s'écarte dangereusement de la légalité… L'intrigue ne manque pas de rebondissements et les dessins sont toujours aussi superbes dans ce 5ème tome des aventures du détective à la tête de chat. Pourtant, Amarillo n'a pas le charme et la saveur des précédents albums.
On se perd un peu dans les intrigues un brin alambiquées, le plaisir s'émousse un peu en route pour laisser la place à une petite déception. C'est vraiment dommage.
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Blacksad notre chat détective a un gros coup de mou, envie d'un break.
Pas facile la vie de flic surtout quand on est un gros matou noir dans cette Amérique raciste des années 50. Il laisse son copain à l'aéroport de la Nouvelle - Orléans bien décidé à faire une bonne coupure, quitte à reprendre le flambeau familial de photographe, une vocation ratée qui ne demanderait qu'à s'exprimer qui sait?
C'est sans compter bien sûr sur le hasard! le destin, que d'autres appellent poisse ou baraka vient placer Chad sur la route de notre flic en rupture de banc. Chad, écrivain en panne qui s'est mis dans de sales draps vole la voiture de Blacksad semant délits en tous genres dans son sillage. Et voilà notre limier reparti en chasse, l'atavisme sans doute...
Cette enquête nous embarque dans le monde du cirque, une ambiance non sans rappeler le très beau film: "De l'eau pour les éléphants".
Une belle BD comme je les aime avec un bon scénario aux multiples rebondissements. Les dessins de Juanjo Guarnido assurent un bel écrin, avec des couleurs qui feraient pâlir d'envie nos Fauves les plus célèbres. Les scènes de cirque m'ont évoqué les tableaux d'Ensor avec ses belles toiles inquiétantes de Carnaval expressionniste, mais je m'égare sans doute...
Je vous recommande la lecture d'Amarillo, une BD policière qui envoie du bois!
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Pour changer d'air, Blacksad s'offre un petit road trip tranquille en Cadillac jaune, mais comme de bien entendu, ça va finir en vol de voiture, en tôle froissée et en cadavre dans le coffre.
Comme souvent avec Blacksad, j'ai bien accroché au début, notamment sur cette relation d'amour vache et de concurrence entre ces deux écrivains jusqu'au boutistes (le manuscrit sur rouleau est sans doute une allusion à "sur la route" de Jack Kerouac qui a été écrit sur ce support), mais au fur et à mesure que l'histoire avançait, je ne pouvais m'empêcher d'y voir les insuffisances d'un scénariste souvent peu inspiré.
Les situations invraisemblables et les deus ex machina s'enchaînent particulièrement dans cet opus, permettant au chat de retomber toujours sur ses pattes, c'est le cas de le dire, mais parfois à quel prix.
Cette série vaut quand même le coup d'être lue, ne serait-ce que pour les dessins de Guarnido.
À noter, dans cet album, le retour bienvenu de l'humour qui avait progressivement disparu des tomes précédents.
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Coincé à la Nouvelle Orléans, John Blacksad n'a pas de quoi se payer un billet d'avion pour retourner à New-York. Il accepte donc un boulot simple et bien payé : ramener la voiture d'un riche texan à son domicile. Malheureusement pour le détective, il se fait voler la voiture lors d'un arrêt à une station service. Les voleurs s'appelle Chad Lowell et Abe Greenberg, un romancier et un poète qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas. Mais la virée tourne rapidement au drame...

J'avais trouvé l'histoire d'Âme rouge, le tome 3, un peu confuse, celle de ce tome est simple à suivre, mais part un peu trop dans tout les sens. En plus de l'histoire de l'écrivain, vient se greffer celle d'une troupe de cirque et de sa lanceuse de couteau au passé trouble, et un épisode avec la soeur de Blacksad dont je cherche encore l'intérêt. On apprend quasiment rien sur elle ni sur la famille du détective, et elle n'a aucun rôle important dans l'histoire.

C'est comme si Juan Diaz Canales s'était rendu compte que son histoire de romancier dépressif était un peu faible et qu'il avait voulu rallonger la sauce en rajoutant des éléments de bric et de broc à son intrigue. le résultat n'est pas très heureux.

Heureusement, au dessin Juanjo Guarnido excelle toujours. Cinq albums, cinq sans-fautes. Décors détaillés, personnages expressif, aquarelle magnifiques. Son travail réhausse tellement l'intérêt de l'album !

Malgré le dessin somptueux, Amarillo reste l'épisode le plus moyen de la série.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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En voyant cette couverture flamboyante, je me régalais à l'avance à l'idée de découvrir une nouvelle aventure de Blacksad.
Mais j'avoue avoir été un peu déçue par le scénario de ce cinquième tome. Diaz Canales nous a habitués à tellement mieux qu'on devient difficile!
On découvre néanmoins quelques nouveaux personnages intéressants, notamment la soeur de Blacksad, et les scènes de cirque donnent lieu à quelques planches superbes.
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[Blacksad T5]
Des illustrations bluffantes a l'aquarelle et un scénario original : Blacksad est vraiment une série de BD à ne pas manquer. Plutôt orientés polar, le scénario et les dialogues ne manquent cependant pas d'humour et les personnages anthropomorphiques sont souvent ingénieux.
Enfin le personnage de blacksad ce chat détective est très attachant : sombre, aventureux, ronchon et sexy, c'est le parfait détective.
Sans oublier le merveilleux personnage de weekly, la fouine journaliste, surtout intéressé par la gloire, l'argent et les belles femmes.

Un peu déçue par l'histoire du tome 5, mais heureusement, les lions en poètes de la Beat génération sont bien trouvés.
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Clap de fin sur les aventures de notre matou détective Blacksad. Pourtant un 6ème tome est annoncé à la fin de cet album publié en 2013, mais aujourd'hui en 2020 pourtant pas de suite à l'horizon.
J'avoue avoir été un peu déçue par cet album, non par le graphisme, toujours époustouflant, mais plutôt par l'histoire, en deçà des enquêtes précédentes. Pour dire, j'ai déjà oublié la trame quelques jours après l'avoir lue ! Cependant j'accroche toujours autant sur les personnages animaliers et la mise en scène quasi cinématographique. Gros effort je trouve aussi sur les couleurs, avec déjà cette magnifique couverture solaire. Bref, dommage de finir la série avec ce sentiment mitigé, mais j'ai beaucoup aimé quand même.
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Non je n'ai pas de problème d'incontinence et ce n'est pas la magnifique couverture jaune soleil (ou d'urine) du dernier Blacksad Tome 5 qui me fera dire le contraire. Forcément, avec une couleur aussi criarde et mon esprit tellement terre-à-terre, je n'ai pas pu manquer de lâcher quelques calembours de bon ton à l'égard de cette histoire de matou. Alors, amis du bon goût et des bonnes odeurs, je vous propose d'enfiler votre tuba et de plonger dans ce spasme de mélancolie qu'est le 5ème épisode de Blacksad intitulé « Amarillo », édité chez Dargaud, et toujours avec Canales et Guarnido aux manettes.

Nouvelle-Orléans, dans les années 50

John Blacksad, notre détective privé, n'est vraiment pas pressé de rentrer au bercail surtout vu les derniers évènements qu'il a vécus (cf. Les derniers épisodes siouplé), alors forcément il traine les pieds et s'apprêterait bien à prendre des vacances bien méritées lorsque sa morale lui rappela que ce n'est pas forcément l'exemple à donner à notre belle jeunesse… Et puis il est genre bien fauché. Il trouve néanmoins un petit boulot et va devoir transporter une magnifique Cadillac modèle Eldorado jaune (oui bon, pour les couleurs on repassera) jusqu'à la ville de Tulsa ; mais il faut croire que notre élégant détective attire les ennuis car rien ne se passe comme prévu… La voiture est volée par deux écrivains qui se dirigent vers la ville d'Amarillo, dont l'un est Chad, un auteur à succès torturé, qui prépare avec anxiété son 2ème roman. Tout se complique lorsque Chad, dans un excès de folie et de provocation, tue son meilleur ami et prend la fuite. Blacksad, impliqué malgré lui dans cet homicide, n'aura d'autre choix que de résoudre l'affaire et prouver son innocence.

Voilà notre détective félin emporté dans un road movie où une multitude de personnages plus pittoresques les uns que les autres lui compliqueront la vie en passant par le monde du cirque, les artistes tourmentés, des bikers , des avocats et même certains policiers bien tenaces.

Comme pour chaque épisode, la couverture avec sa propre couleur représentant l'ambiance ou le thème principal. Par exemple, dans le premier épisode, le noir prédominait en faisant référence au pelage de notre héros, le blanc pour le KKK, le rouge pour le communisme avec sa chasse aux sorcières, etc.

Pour ce dernier épisode, Amarillo (jaune en espagnol) n'est pas seulement le nom de la ville où cette tragédie se produit, c'est aussi la couleur du soleil, des champs, de la lâcheté et couardise, signe distinctif d'un des personnages principaux. Car oui, à la différence des épisodes précédents, les auteurs optent ici pour une trame linéaire dans le temps et délaissent un peu notre Blacksad en mode automatique afin de se focaliser sur les personnages secondaires qui donnent la vrai vie à l'album (l'avocat, représenté par une hyène à l'humour bien sarcastique).

Présenté comme un road movie ou plutôt un road travel, on va vite retrouver des personnages des épisodes précédents et surtout de nouveaux personnages qui, j'en suis certain, seront de la partie dans ces suites (la soeur de Blacksad par exemple).

Visuellement, le travail de Juanjo Guarnido est à la hauteur et est toujours aussi agréable, tant au niveau des animaux choisis pour personnifier le caractère des personnages que par l'ambiance américaine des fifties qui y est distillée via de petits détails d'ambiance et le tout soutenu par un dessin expressif, zoomorphe et très vivant. Ceci est d'autant plus beau que le choix des couleurs est des plus appropriés et se marie à merveille avec le trait « pastel » du dessinateur.

L'histoire elle-même, écrite par Canales, est comme d'habitude très bien construite et se déversera dans vos rétines sans sourciller. Très bien dialogué, le tout fusionne avec le travail du dessinateur avec un scénario écrit un peu comme dans un film de la fin des années 50, ayant plusieurs trames se réunissant pour un dénouement, finalement, assez inévitable.

Et c'est là un peu la surprise par rapport aux autres épisodes… On n'est justement pas « trop » surpris de la fin. le côté polar noir, marque de fabrique de la saga, est un peu léger dans ce dernier et cela se ressent surtout pour les aficionados de la saga. Il faut dire qu'à chaque épisode, la barre était mise de plus en plus haut.

En attendant, ne boudons pas notre plaisir ; voilà un album à l'histoire directement inspirée des polars américains à la sonorité jazzy, et mâtiné d'un air charleston qui permettra à tous de découvrir notre ténébreux chaton. Une idée cadeau pour Noël ou une lecture au coin du feu ? Moi je n'ai rien dit :)

Souhaitons juste que notre chat puisse retomber sur ses pattes.
Lien : http://lacasebd.overblog.com..
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Nouvel opus de l'excellente série Blacksad. Nous retrouvons Blacksad à la Nouvelle-Orléans où se déroulait le précédent épisode, L'enfer, le silence. Sans emploi, il accepte de conduire une voiture à Tulsa mais en route le véhicule est volé par deux beatniks.

Il s'agit de deux écrivains (dont Abe Adamsberg croisé dans Ame rouge) qui se disputent et le jeune Chad tue son ami. Blacksad le piste, retrouve sa trace dans un cirque à Denver mais l'homme est déjà parti. En fait, il est victime d'une méprise, accusé du meurtre d'un des artistes, condamné par la communauté mais sauvé par la belle Luanne qui cache un secret et manque d'être rattrapée pour une grosse récompense.

C'est un Blacksad pas vraiment optimiste mais un peu moins noir que les précédents. Les personnages ne se heurtent à une société impitoyable mais ont leurs propres fantômes. Blacksad est moins impliqué, on lui découvre un famille, mais reste le héros solitaire.
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Ce tome 5 de Blacksad : Amarillo m'a un peu déçu.
Je pensais que nous aurions pu en apprendre un peu plus sur le passé de notre beau chat détective.

Blacksad qui doit conduire une belle Cadillac jaune à Amarillo, au Texas va croiser sur sa route :
_ 2 écrivains qui ont des comptes à régler
_ une bande de motards sympathiques
_ un avocat à la recherche de son client
_ un perroquet raciste
_ des flics de vieille connaissance
_ et comme dans les albums précédents, une belle féline qui ici se cache dans un cirque.

C'est toujours un bon moment de lecture, l'histoire est plus simple. Je me suis régalée des illustrations et couleurs comme à chaque fois. Et j'espère que ce n'est pas le dernier voyage de Blacksad.


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