Blacksad, tome 7 : Alors, tout tombe (2/2)

Ce deuxième tome vient à point éclairer le premier, qui ne m'avait pas enthousiasmé; je l'avais trouvé confus, l'intrigue embrouillée, les protagonistes mal identifiés, trop compliqué donc; en tous cas un cran au dessous des tomes précédents de la série, peut-être pour cause de surplus d'ambition.
Ce deuxième tome vient compenser cette première déception en éclairant l'intrigue et le rôle des différents protagonistes, et en ménageant son lot de surprises et de coups de théâtre.
Mais il n'en demeure pas moins un sentiment de confusion et manque de lisibilité générale de l'intrigue.
Je ne vais certainement pas convaincre l'ensemble des lecteurs avec cet avis, je serai donc beaucoup plus consensuel pour finir sur la qualité du dessin de Guarnido, extraordinaire tant pour ses personnages zoomorphes que ses décors, et qui lui mérite largement ses 5 étoiles!

L'attente était longue... mais pour un "Blacksad", ce n'est pas bien grave. Laissé sur le retour d'Alma, 3 meurtres et le pauvre Weekly dans de beaux draps, j'avais hâte de découvrir la suite de l'enquête du chat noir.

Pour commencer, comme toujours, le dessin est toujours aussi beau. le trait, les couleurs, le découpage, tout est vraiment superbe et lisible. L'ambiance polar est toujours aussi plaisante. Les codes du genre sont toujours utilisés avec intelligence, rythmant le récit avec cette voix off du détective.

Si dans la première partie l'histoire, les personnages et les enjeux prennent le temps de se mettre en place, cette seconde partie accélère le rythme. C'est le tome des réponses, du cynisme et de la dure réalité. Les auteurs se servent toujours aussi bien de l'histoire pour la retranscrire dans ce monde aux animaux anthropomorphes.

Dans l'une de ses meilleurs enquêtes, "Blacksad : Alors, tout tombe - Seconde partie" nous offre un final magnifique pour une intrigue digne des meilleurs polars urbains.
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📚John Blacksad est embauché par Kenneth Clark, président du syndicat des travailleurs du métro, pour le protéger de la mafia des belettes.Pendant ce temps, son acolyte journaliste Weekly doit redoubler d'effort pour conserver son poste de journaliste. Il décide d'interviewer le concepteur du fameux Solomon Bridge et s'embarque dans les sphères du pouvoir.

🖊Blacksad de Juan Dìaz Canales et Juanjo Guarnido est un polar classique mais efficace. Si on met de côté les tomes 4 et 5, Juan Dìaz Canales a su rendre hommage au roman noir en abordant des thématiques sociales majeures. Épaulé par l'excellence du trait de Juanjo Guarnido, Blacksad dévellope une immense galerie de personnage tous plus magnifiques les uns que les autres. Créant des atmosphères colorées riches, Juanjo Guarnido brille par son talent pour l'anthropomorphisme tout en cherchant à innover un style, quasiment, parfait. Les tomes 6 et 7 signent un retour gagnant après une petite baisse de régime. On y retrouve tout ce que l'on aime dans la série avec quelques belles surprises en prime.

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Quel plaisir de retrouver le talent de ces auteurs. La BD est encore une fois digne d'un très bon roman noir.
L'enquête est bien ficelée et j'ai toujours un immense plaisir à retrouver les personnages visuellement savoureux des histoires de Blacksad.
On retrouve des thèmes chers à nos auteurs: New York, la grande dépression, la politique, la corruption… quelques planches en page entière sont fabuleuses.
Bravo.

Un Blacksad classique mais efficace. La série met en scène les clichés du film noir américain toujours avec la même élégance. On regrette la caractérisation sans grande épaisseur des personnages et une intrigue somme toute convenue.
À lire surtout pour être à jour de l'avancement de la saga.