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Aaaaah, Corto.
L'aventurier mutique qui en dit si long par ses silences.

Ses derniers opus m'avaient très largement refroidis.
Et j'aime pas ce ressenti hivernal, c'est que j'ai une p'tite santé.

Mais j'ai, ici, le sentiment d'un regain d'optimisme en achevant ce quinzième tome, signe d'une franchise mythique peut-être pas si moribonde que cela, finalement.

Misant sur la présence de personnages emblématiques aux prises avec des méchants vraiment très méchants, Canales et Pellejero délivrent une partoche plutôt sympathique à l'oreille.
Les yeux ne sont pas en reste puisque le trait quasi mimétique fait très largement le job, contentant ainsi tous les amateurs originels d'un Pratt aujourd'hui inégalé.

Corto séduit cependant bien plus facilement la gente féminine que le lecteur avide de récit suprêmement bien torché.
Ici, l'on se coltinera quelques longueurs, pas mal de chemins de traverse uniquement là pour (des)servir un récit qui aurait gagné à être épuré.
Mais le tout, au regard de ce dénouement royal ultime, tient suffisamment la route, enfin la mer, pour que l'on quitte un Corto en bien délicate posture, avec l'envie pressante de le retrouver sous de biens pires auspices.

Bon boulot.
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De l'aventure maritime, et, des aventures en compagnie de Corto Maltese qui va d'une île à une autre pour sauver un jeune fils de roi ïlien. de l'action, surtout avec le sinistre Raspoutine dans les parages. Les dessins de Ruben Pellejero sont pleins de finesse et même de poésie par moment. L'histoire n'est pas facile à résumer mais le plaisir est de se laisser flotter au grè des planches dessinées.
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N'étant absolument pas un spécialiste de l'oeuvre d'Hugo Pratt, je ne me livrerai à aucune comparaison avec les aventures de Corto Maltese signés de la main du créateur original. Je me contenterai donc juste de dire que j'ai passé, avec ce nouvel album, un bon moment de lecture, fait de dépaysement, de mystère, d'action. de l'aventure au sens premier du terme...
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Corto Maltese et Raspoutine sont en mission : délivrer un jeune homme et le ramener sur din ile natale.
Il a beaucoup de choses que j'aime dans les Corto Maltese. Il y a cette ambiance particulière comme un invitation au voyage et au carpe diem. Et il y a le personnage évidemment. Beau brun ténébreux, un peu pirate mais toujours avec un certain romantisme et un sens de l'honneur.
Au-delà de ça je trouve l'histoire sympathique et agréable mais il me manque quelque chose pour être totalement convaincue. Peut-être une intrigue plus étoffée, plus de lien entre les différents événements. La fin est réussie.
Le dessin a beaucoup d'élégance et de respect du travail de Hugo Pratt. le jeu ombre/lumière est bien réalisé.
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un pré quel de la ballade de la mer salée.
on retrouve corto et Raspoutine en Tanzanie en 1912. une histoire plutôt plaisante.
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Ceci est la 1ère partie de ma petite note concernant ce 15ème album de la série : Je pense que c'est le moins bon des aventures de Corto Maltese. Bien sûr les 12 premiers sont hors catégorie, ils sont du génial créateur qu'était Hugo Pratt. Mais même les 2 premiers de J.D. Canales (scénar.) & R. Pellejero (des.) étaient plus inspirés. « Sous le soleil de minuit » avait l'avantage de faire renaître Corto après 20 ans d'absence dans les librairies et dans la lignée, « Equatoria », sans être formidable tenait ses promesses. Je pressentais pourtant, et c'était prévisible, le problème de celui-ci et de ceux qui suivront, car je ne doute pas qu'il y en aura beaucoup, tant qu'ils se vendront bien en tous les cas. Je n'ai rien contre Canales qui est un bon scénariste (Voir Blacksad), ni contre Pellejero qui respecte l'oeuvre de Pratt. Mais ce que je notais, comme d'autres, pour Equatoria (voir ma critique) s'avère pire que je ne le pensais ; les auteurs sont corsetés dans un système, un cahier des charges strict, ils ont laissé au vestiaire leur talent propre, leur imagination et surtout leur liberté pour remplir les cases manquantes dans la saga Corto. Ils continuent donc avec un préquel de « La ballade de la mer salée » le tome 1 de la série, qui d'ailleurs n'était pas prévu pour avoir une suite, mais c'est une autre histoire. Je ne vous fais pas le résumé, mais le manque d'idées, d'imagination, de surprises est évident (des références à Peter Pan, au mythe de la caverne de Platon, quelques clins d'oeil sur la protection de la nature et le véganisme ; tout ça est un peu court). C.M. devient donc une marque, un produit, comme d'autres me direz-vous, mais j'ai du mal à m'y résoudre. Allez, salut.

P.S. La 2ème partie de cette note concerne donc « La ballade de la mer salée ».
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On ne peut s'empêcher de comparer la reprise au Corto Maltese d'Hugo Pratt. À chaque reprise de série, de personnages emblématiques, on a toujours tendance à vouloir crier au blasphème trahison ! Ce n'est pas le vrai, le pur… Alors que la notion de pureté n'existe en réalité qu'en chimie, n'en déplaise à certain qui voudraient nous faire croire que tout ce qui n'est pas pur est impur, c'est à dire l'abjection même, la honte, l'immontrable, faisons des autodafés !
Donc je n'ai rien contre les reprises, quand c'est bien fait comme ici car en effet, ce Corto Maltese est bon, pas parfait, mais tous les albums d'Hugo Pratt ne sont pas parfaits, il y en a même d'assez moyens (Les Celtiques).
Le voici ddans les îles du Pacifique, l'histoire est située juste avant la première rencontre avec ce héros, Corto Maltese apparaît pour la première fois en 1914 dans “La ballade en mer salée” et cette histoire donne une explication pour cette première apparition, attaché sur un radeau perdu en pleine mer, et rien que pour ça, cet épisode vaut le détour. Et donc, voilà Corto Maltese au prise avec les autochtones et quelques européens installés pour des raison avant tout lucratives. C'est un récit chargé d'exotisme, un peu de magie, de superstitions, quelques luttes de pouvoir, et Corto slalome entre toutes ses tensions avec son flegme habituel, au risque de se prendre quelques coups au passage. On pourrait presque dire que c'est un Corto Maltese classique, la fidélité pourrait presque passer pour de la timidité de la part des auteurs, mais l'histoire est prenante. Certaines illustrations sont pleines de souplesse de volutes, plus aériens que le trait d'Hugo Pratt, j'ai aimé. Par contre la colorisation manque de finesse, elle est réalisée en numérique, l'abus des dégradés numériques m'a vraiment dérangé, alors que le noir et blanc aurait été plus efficace, ou pourquoi pas de la vraie aquarelle pour accentuer l'exotisme du voyage, je trouve cette colorisation poussive en décalage avec le récit et le graphisme, elle vient ternir la réussite de cet album (je ne pénalise que d'une demie étoile dans ma note et vous conseille plutôt la version en noir et blanc).
J'ai bien aimé cette histoire exotique, bien ancrée dans l'époque et dans le ton de la série, avec un Corto toujours aussi flegmatique et poseur, fidèle à lui-même, un bon épisode.
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Troisième aventure signée Juan Díaz Canalès et Rubén Pellejero, qui reprend la franchise Corto (ici en racontant la situation qui aboutit à la première image de "La ballade de la mer salée", Corto abandonné en mer crucifié sur un radeau)
Les personnages emblématiques sont bien là (Corto, Raspoutine, le Moine..) et l'ambiance de la série est respectée. Cependant je trouve le dessin plus surchargé que celui de Pratt ,les dialogues trop longs et pas toujours utiles ,enfin le scénario est très confus :qui trop embrasse mal étreint. Au total ce n'est ni déshonorant ,ni scandaleux mais ça me laisse une impression mitigée pour le moins.
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Tasmanie, en 1912. Corto Maltese et Raspoutine libèrent Calaboose, emprisonné sur une île abandonnée. Troisième aventure signée Juan Díaz Canalès et Rubén Pellejero, en dessous des deux autres. Si les dessins sont réussis, l'intrigue est confuse.
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Alors reprise de Corto ou pas?
La reprise du dessin est plus qu'honorable, Pellejero s'en tire plutôt bien, le trait est présent même si les grandes envolées de Pratt sont moins présentes. L'histoire? Pas si mal. Un bon scénario d'aventure, mais il manque sans doute un soupçon d'onirisme, de romantisme. L'histoire de ces jeunes gens est émouvante mais un peu confuse (ce qui était un peu la marque de Pratt aussi d'ailleurs).
Plutôt pas mal et s'il est difficile de ne pas comparer, cela reste un bon ouvrage, bien fait.
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