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3,8

sur 322 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dickens. Rien que la lecture de ce nom évoque une cheminée flambante, décorée de chaussettes à garnir, auprès de laquelle se réchauffe un gros fauteuil dans lequel, pelotonné sous une couverture, une tasse de thé à proximité, on tourne les pages d'un gros livre à la tranche d'or. Dehors, la neige tournoie sans fin dans la nuit, et le vent hurle entre les arbres dépouillés.
Oui, tout ça sans l'avoir jamais lu, je le reconnais à ma grande honte.
C'est désormais chose faite, et l'image évoquée par ce nom magique - Dickens - reste la même.

Il sent bon l'Angleterre victorienne, les bibliothèque croulant sous le poids des ouvrages, et les enfants jouant dans les rues avant de rentrer écouter ces histoires.

La première de cet ouvrage, un chant de Noël, est sans doute la plus connue (merci Disney). Mais certaines autres valent bien le détour !
J'ai notamment beaucoup apprécié Le Grillon du Foyer (numéro 3).
J'ai eu plus de mal avec Les Carillons (numéro 2), et l'Homme hanté ou le Pacte du Fantôme (numéro 5).

L'humour de Dickens compense ses phrases légèrement alambiquées, qui sont parfois difficiles à suivre (3 pages pour décrire une bouilloire à l'oeuvre...!).

à lire au moins une fois, surtout en cette période de Noël !
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Etrangement, je n'avais jamais osé franchir le seuil de l'oeuvre de Charles Dickens. J'appréhendais la langue et le classicisme de cet écrivain victorien.
Et j'ai découvert des contes avec une réelle prise de conscience sociale. Ces histoires proches du fantastique illustrent la profonde connaissance de la nature humaine de Dickens.
J'ai été tellement émue par son plus célèbre conte, "un chant de Noël, et son illustre Scrooge, un être méchant et avare qui fait le mal autour de lui. Malgré tout, même dans la noirceur de l'âme, il reste une lueur d'espoir...

Dans ces contes, Dickens célèbre l'esprit de Noël et combat l'injustice sociale. Il donne la voix aux pauvres, aux exclus de la société et aux laissés-pour-compte.

Une belle leçon d'humanisme et de fraternité!
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"May yours be a Joyful Christmas"...
... peut-on lire sur une ancienne carte de voeux victorienne. L'image montre un couple âgé, qui verse avec un rire maniaque le contenu d'un pot de chambre sur la tête des petits chanteurs de cantiques qui grelottent sous la fenêtre.
Bonhommes de neige sinistres, oiseaux morts, batraciens aux traits humains, insectes géants. le Père Noël espionne aux fenêtres avec un rictus sournois les chères petites têtes blondes qui dorment à poings fermés.
Ces curieuses cartes postales sont typiques des Noëls de l'Angleterre victorienne... et dans un esprit similaire se déroulaient aussi les conversations autour de la table festive. Certes, on s'amusait aux devinettes et aux charades et la bonne chère était à l'honneur, mais rien de tel qu'une sympathique histoire de revenants pour instaurer une véritable "atmosphère de Noël". Mais... pourquoi ?

D'où vient cette dimension horrifique et angoissante de la période de l'année qui est par excellence joyeuse, cordiale et généreuse ? Une sorte d'humour "british" ? C'est vrai que la morne période hivernale était liée plus que n'importe quelle autre à l'obscurité, aux maladies et à la mort, surtout dans les milieux pauvres. Mais il y a sans doute également un héritage culturel encore plus ancien, qui date de l'époque préchrétienne et qui est lié au solstice d'hiver. Les nuits sont longues, et les entités maléfiques et les morts en profitent pour visiter les vivants...
D'ailleurs, les Puritains anglais ont fait une tentative pour abolir les traditions populaires de Noël, et leur interdiction de tout ce qui était lié de près ou de loin aux pratiques païennes a failli mettre fin au gui et aux histoires de fantômes racontées à la lueur des cheminées. L'époque des Lumières et la révolution industrielle (qui a drastiquement réduit le nombre de fêtes, pour rallonger tout aussi drastiquement le temps de travail) ont presque achevé le désastre, et pourtant... les thèmes fantastiques ont survécu, en retrouvant leur chemin dans les Noëls chrétiens. Tout ceci, en grande partie, grâce au miracle technologique de la presse industrielle, et aussi grâce à un écrivain célèbre, Charles Dickens.

"L'effet Dickens" a joué un grand rôle dans la popularisation des contes de Noël. Les rédacteurs avaient besoin de davantage de textes pour remplir davantage de pages, et ils n'ont pas hésité de revenir puiser dans l'ancienne tradition orale.
C'est exactement ce que faisait Dickens, mais pas seulement lui : Elisabeth Gaskell ou Margaret Oliphant se sont aussi beaucoup inspirées d'histoires anciennes, remises au goût des festivités de fin d'année. Dickens lui-même a écrit un joli paquet de contes de Noël fantastiques, tout en publiant dans son journal les histoires des autres écrivains sur la même thématique. Une occasion inouïe de commercialiser et populariser les vieux récits terrifiants dans toutes les strates de la société, grâce aux journaux à deux pence. Ajoutez-y la thématique sociale, les misanthropes nantis dont le coeur de glace fond au contact de la chaleur humaine, et vous avez la recette du succès des Noëls britanniques... y compris la mode de ces étranges cartes postales : le début de leur diffusion massive coïncide parfaitement avec la première apparition d'"Un Chant de Noël" (1843).

"Un Chant de Noël" et "L'homme hanté" sont les seuls contes du présent recueil qui se passent vraiment à Noël ("Les Carillons" se déroulent à la Saint-Sylvestre, et "Le Grillon du Foyer" vers la fin de janvier).
Le premier cité est aussi le plus célèbre. Il est inutile de raconter une fois de plus l'histoire d'Ebenezer Scrooge et des trois fantômes qui lui rendent visite ; le succès est mérité et vous prendrez beaucoup de plaisir à accompagner le héros sur son chemin de la rédemption.
"Le Grillon du Foyer" est un doux et chaleureux conte hivernal (si je dois le comparer avec la dureté relative des "Carillons) sur les relations du couple et du voisinage. le discret antagoniste Tackleton n'arrivera pas à briser le bonheur domestique du couple Peerybingle (le criquet "porte-bonheur" y veille !), et à la fin il se laissera même attendrir par la joie ambiante, à l'image du vieux misanthrope Scrooge. le pauvre fabricant de jouets Caleb Plummer et sa fille aveugle sont les personnages typiquement "dickensiens"... j'ai bien fait de laisser décanter un peu ma lecture, car la confrontation des personnages angéliques à leurs crapuleux adversaires prend alors une toute autre dimension : celle de la "magie de Noël", où tout miracle est possible, et les forces du Mal s'inclinent devant les forces du Bien.
Dickens est un conteur talentueux, et on se laisse facilement séduire par les dialogues amusants, charmer par les descriptions des lieux, ou par les inventaires des objets sortis depuis longtemps de l'usage, des jouets ou des plats (qui semblent tous succulents).
"Les Carrillons" sont plus sombres ; on parle de la nature de l'homme. L'histoire de Trotty est dure, émouvante, et elle accuse la cruauté et l'hypocrisie des privilégiés. Dickens voulait peut-être choquer les "sensibles" lecteurs aisés (et il était parfaitement dans ses droits). Depuis le début, où Meg vient voir son père pour lui annoncer son mariage, jusqu'à la fin où Trotty se réveille (peut-être... à vous de décider !) de son cauchemar, on se demande comment tout cela va se finir. Il y a une certaine ressemblance avec "Un Chant de Noël", mais j'oserai dire que les fantômes de Noël étaient bien plus cléments envers Scrooge que les carillons envers Trotty.
"L'homme hanté" met une fois de plus un fantôme sur scène : cette fois il rendra visite au taciturne professeur Redlaw, insensible aux douceurs de la vie, et il lui propose un curieux marché. Mais est-il vraiment souhaitable de pouvoir effacer d'un coup tous nos mauvais souvenirs, anciennes brouilles et souffrances ? La question vaut le coup d'être posée, car l'idée semble très tentante...

Tous les contes ont évidemment un cadre moral bien défini, mais c'est leur but, après tout. Certes, on peut dire que c'est manichéen, édulcoré et saupoudré d'une fine couche de pathos, mais on reste tout de même très loin d'une naïve histoire plate et sirupeuse, alors pourquoi pas... au moins une fois par an ! Dickens va au coeur même du véritable message de Noël : "Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté", et ses fins heureuses réconfortent autant qu'une bonne bûche dans la cheminée. Je préfère de loin ses romans et ses "ghost stories" classiques, mais rien que pour ce subtil appel à l'altruisme, largement diffusé à l'époque de l'année où tout le monde aspire au calme et à la paix, je lui mets 4/5...
... en espérant que vos histoires de Noël - ainsi que les autres - auront toutes une fin très heureuse. Joyeuses fêtes !
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La préface de Dickens pour la publication des cinq contes réunis dans cette édition doit impérativement être prise en compte afin de ne pas trop s'irriter des bons sentiments qui jaillissent de ces cinq histoires et triomphent immanquablement de la méchanceté des hommes. L'auteur y stipule donc « Mon dessein fut de recourir à une sorte de mascarade fantasque que justifiait la bonne humeur de la saison, pour éveiller quelques pensées d'amour et de clémence ».
Dickens fait donc appel à de petites aides surnaturelles, souvent pour éclairer des personnes qui s'apitoient sur leur sort ou qui passent à côté de leur vie, ou qui sont pétries d'égoïsme et indifférentes à la misère d'autrui. Et comme Noël doit être propice à la charité et à la joie, tout se termine dans des élans de générosité, d'ouvertures à l'autre, de bonheurs partagés, de pardons et rachats de ses fautes. C'est idyllique, c'est merveilleux puisque c'est Noël !

Un chant de Noël est bien sûr le plus connu mais aussi le plus agréable à lire à mon goût.
En cette veille de Noël, un brouillard pénétrant confère un air fantomatique à la ville de Londres. Un brouillard propice aux spectres, comme celui d'un ancien associé qui viendra visiter le vieux Scrooge. Toujours dédaigneux, ce dernier clame haut et fort que les voeux de Noël ne sont que sornettes inutiles. Pingre, rabat-joie, ce Scrooge est un vieux grigou qui économise même les morceaux de charbon et laisse grelotter son commis dans le bureau d'à côté. Mais il sera tout tremblant face aux trois esprits qui le mèneront à être spectateur de sa vie et surtout de son comportement d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Les esprits lui ouvriront les yeux sur son naturel morose, sur sa richesse inutile puisqu'il ne fait preuve d'aucune charité. Par leurs intermédiaires, Dickens déploiera merveilleusement des scènes toutes évocatrices de joies, de jeux, de partages autour d'un bon feu même chez les plus miséreux. La fierté d'un pudding réussi, l'oie farcie bien dorée, les châtaignes grésillantes dans l'âtre nous plongent délicieusement dans l'esprit de Noël.
Cette leçon pour s'amender avant qu'il soit trop tard doit être lue avec des yeux étincelants, pleins de la magie de Noël.

Dans le Carillon, de veilles cloches soumises aux mugissements du vent sont les compagnes de Tobie, un commissionnaire posté devant l'église dans le froid glacial de cette fin d'année. Pleine de joie et d'espoir, sa fille vient lui faire part de sa décision de se marier le Jour de l'An avec Richard, un forgeron robuste et travailleur. L'auteur dénonce ici les sentiments de supériorité des riches, leur cruel manque de considération des pauvres. Ainsi, leurs paroles inhumaines feront voler en éclat les joyeux élans des deux jeunes et donneront au commissionnaire le sentiment d'être mauvais puisque pauvre. Les voix fantomatiques des cloches viendront alors visiter Tobie pour lui montrer le destin noir et désespéré qui les attend. Reflet de l'époque, c'est très sombre et révoltant même en considérant que ce n'est qu'une vilaine prémonition !

Le Grillon du foyer débute avec un délicieux délire humoristique, extraordinairement conté, d'une bouilloire qui « tenait à pencher en avant d'un air d'ébriété et à baver, comme une idiote de bouilloire, sur le devant de l'âtre. » Puis son sifflement sera partagé avec le cri-cri du grillon de ce foyer heureux, symbole de la parfaite entente qui règne dans cette petite maison d'un couple très attachant. Mais un doute sur la fidélité de la toute jeune femme sera pointé par un perfide vendeur de jouets qui exploite et méprise son employé qui vit misérablement avec sa fille aveugle. J'ai trouvé l'histoire très longue à démarrer et vraiment très gentillette, un véritable conte de fées qui se termine dans la jovialité communicative même chez les coeurs les plus acariâtres.

Dans La Bataille de la vie, il est très peu question de Noël si ce n'est quelques guirlandes de houx un certain soir. L'accent est porté sur la chaleur et la quiétude d'un autre foyer, celui d'un docteur et de ses deux filles tendrement liées l'une à l'autre. Pas de surnaturel ici mais un conte d'amour avec des transports affectifs très présents et qui finissent par être plutôt ennuyeux. Heureusement que quelques traits d'humour donnent un peu de sursauts à cette histoire de sacrifice, notamment dans les portraits des personnages secondaires dont celui de Clémence, la bonne à la tenue disloquée et aux « souliers obstinés, qui ne voulaient jamais aller où allaient ses pieds ».


Dans tous ces contes, Dickens se délecte à faire crépiter, ronfler ou danser les feux dans les différentes cheminées.
Ses grandes phrases poétiques, parfois si singulièrement tournées, enchantent par leur écriture un peu pompeuse et désuète mais si intéressante à lire en tant que témoignage de cette ancienne littérature.
Tous les contes sont hautement moralisateurs, dénonciateurs aussi des maux de l'époque mais renferment cependant plein de fantaisies que j'ai été surprise de découvrir vu que je n'avais encore jamais lu le grand Dickens.
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Ces contes de Dickens, qui ont été écrits au fil des ans, ont été réunis, certes, en lien avec le cadre temporel qui les rapproche, la période des fêtes de Noël, mais aussi en lien avec bien d'autres thématiques. Unité de moment dans l'année donc, mais aussi unité de sujets (la misère anglaise face à l'inhumanité des puissants et des fortunés, la dureté de la vie, les épreuves faites aux familles et/ou aux amoureux…), de tons (toujours une petite pointe d'humour caustique et d'ironie bien anglaise, surtout dans la description des personnages, principalement les puissants), de genres (contes qui nous entraînent entre atmosphère victorienne éminemment réaliste et atmosphère qui touche au surnaturel, excepté dans « La bataille de la vie »), ou encore de morales conclusives qui viennent donner à des récits, pourtant bien sombres et pessimistes, une petite pointe d'espoir en cette période plus lumineuse des fêtes de fin d'année. Unité qui permet à l'auteur de dénoncer, avec beaucoup de verve finalement, les conditions de vie d'une certaine frange de la population anglaise, bien souvent laissée pour compte, dans la réalité tout comme dans la fiction – l'on ne peut, bien évidemment, s'empêcher de penser aux Misérables, déjà en cours d'écriture bien que publiés plus tard -.

Malgré le caractère assez incongru du moment de la lecture – j'ai en effet lu les contes pendant la canicule, je ne pouvais pas faire mieux -, j'ai apprécié découvrir ces histoires, même si leur unité finit par les rendre quelque peu redondantes. J'aurais mieux fait de les lire progressivement, j'en aurais sûrement, encore davantage apprécié la teneur littéraire.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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J'ai adorer ces trois différentes histoires autour de Noël. Par contre j'ai mis un peu de temps à me plonger dans l'univers de Charles Dickens car son écriture est plus complexe que ce que j'ai pu lire auparavant. Mais une fois que je m'y suis habitué j'ai adoré découvrir ces différents contes. Parfois sombres, je me suis souvent retrouver révolté par le comportement de quelques personnages secondaires. Mais comme c'est Noël, certains on eu le droit à une merveilleuse seconde chance.
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De la magie pure et simple, belle et envoûtante dans une édition des plus festives et illustrée grâce aux éditions Archipel! Un magnifique cadeau que le père Noël a peut être oublié au fond de sa hotte qu'il vous reste à aller récupérer ! Parce que qu'y a-t'il de plus beau que de se raconter des contes en famille, au milieu des chocolats chaud et des couleurs du sapin?

Bref, Noël c'est quand même ma fête préférée, et sans ce cher Mr Scrooge, ça n'a tout de même pas la même saveur !
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Dans l'ambiance des fêtes je me suis laissée séduire par Les Contes de Noël de Charles Dickens.
Pour être honnête, j'ai eu des difficultés à le terminer, à l'exception du conte Un Chant de Noël, j'ai eu du mal à me plonger dedans. Les descriptions sont trop longues et certains passages, événements non aucun sens.
Toutefois, j'ai apprécié les similitudes avec son contemporain, William Wilkie Collins, avec sa dame en blanc, dans La Bataille de la vie, avec l'amour inconditionnel entre deux jeunes soeurs.

Cette édition renferme cinq contes de l'auteur :
- Un chant de noël (le meilleur à mon avis) :
Le vieux Scrooge, malgré la fortune accumulée grâce à son entreprise, est un vieil homme irascible, qui a perdu le l'esprit de noël depuis longtemps. La mort de son associé Marley ne fait qu'empirer les choses, le rendant de jours en jours plus dur.
Le soir du réveillon, après avoir une énième fois refusé l'invitation de son neveu, il se retrouve de nouveau seul dans sa grande maison. Mais pendant cette soirée, que le vieux Scrooge méprise parmi toutes, il se retrouve nez à nez avec le fantôme des noëls passés.
Celui ci va emmener le vieux Scrooge au delà des limites du temps pour le ramener parmi les vivants.

- le Carillon :
C'est l'histoire du trotteux, amoureux des cloches et totalement dévoué à sa fille, Margot.
Un midi, alors qu'ils sont assis sur des marches, ils rencontrent les notables de la ville. Ces derniers les apostrophent. Tombent alors sur Margot et le pauvre trotteux, les pires prédictions sur leur avenir du fait de leur basse extraction. Margot perd espoir et tombe dans le désarroi. A tel point qu'elle pense renoncer à son mariage prévu le 1er janvier.
Un soir par un mystérieux appel que seul le trotteux entend, ce dernier se rend au sommet du clocher, aux côtés de ses divines cloches.
Mais survient alors un accident qui va changer le cours de sa vie.

- le Grillon du foyer :
Très belle histoire sur le sacrifice qu'un père peut faire pour sa fille. Un conte d'amour touchant entre deux personnes, malgré la différence d'âge et la force du destin.

- La bataille de la vie :
L'histoire est vraiment trop tirée par les cheveux.

- L'homme hanté et le marché du fantôme :
Pour ce dernier conte je n'ai vraiment pas accroché, je n'ai même pas compris le sens de l'histoire.
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L'année dernière, j'ai lu pour la première fois Un chant de Noël. Comme j'avais apprécié ma lecture, j'ai eu envie de le relire. J'avais emprunté le livre à la médiathèque, aussi cette année, je me suis fait plaisir en m'offrant une belle édition collector.

J'ai pris un plaisir immense à relire l'histoire d'Ebenezer Scrooge. Je crois même l'avoir bien plus aimée cette année ; peut-être à cause du climat social ou peut-être parce que plus je vieillis plus j'aspire à la solidarité et à la compassion.

Les carillons et le grillon du foyer ont également été des lectures enrichissantes et plaisantes.

Il faut dire que l'édition de chez Archipoche est réussie. Les traductions proposées sont très belles et, je crois, respectueuses de l'oeuvre originale.
En plus, il y a de superbes illustrations de Hugo von Hofsten et George Alfred Williams.

Noël approche, si vous avez envie de faire plaisir (ou de vous faire plaisir), cette édition a pleinement sa place au pied du sapin.

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Un conte de circonstances en cette approche des fêtes de Noël. Histoire connue mais jamais lue, je me lancée avec plaisir dans ce conte de Noël distrayant. Dickens, une nouvelle fois, met en avant l'importance de certaines valeurs humaines telles que la gentillesse, la compassion, la générosité en nous montrant le passé, le présent et l'avenir d'un homme avare et fort peu sympathique au demeurant que ce Mr Scrooge visité par les Esprits à la veille de Noël. Un classique, une belle histoire, un bon moment de lecture.


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