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Citations sur Austerlitz 10.5 (30)

« Mesdames et messieurs, la rame va pouvoir repartir à vitesse réduite jusqu’à la prochaine station, qui sera notre terminus. Dès l’arrêt du métro, veuillez quitter la rame sans précipitation et rejoindre les sorties les plus proches. »
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Les autorités avaient conseillé de ne pas prendre les transports en commun tant que l’on n’aurait pas une idée plus précise du niveau de la crue. Et avec cette pluie qui s’abat depuis trois jours déjà, Florence sait bien que les choses ne devraient pas s’arranger. Ils ont d’ailleurs prévu de fermer le métro ce soir. Elle l’a entendu aux infos mais en attendant, cette ligne lui permet de traverser tout Paris en un temps record et du temps, c’est ce dont elle a le plus besoin. Élever seule sa petite fille de trois ans, jongler entre son boulot, la nounou, les apparitions et exigences erratiques de son ex-mari… Et cette foutue grosseur au sein que son médecin a détectée… « VDM », comme disent les jeunes. Heureusement sa fille lui apporte au quotidien des joies immenses et un amour sans limites.
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— Ne pleure pas, chérie, ne pleure pas, tout va bien se passer, ce n’est rien.

La ligne automatique s’est arrêtée depuis plus de deux heures et les rares annonces faites aux voyageurs n’ont rien de rassurant. Florence serre sa petite fille dans ses bras et tente, avec autant de conviction que le lui permet son propre état de stress, de rassurer l’enfant. Elle subit depuis trente minutes les regards lourds de reproche d’une vieille dame qui semble avoir du mal à supporter les pleurs de Camille. Florence lui lance des mimiques éperdues d’excuse qui ne semblent en rien modifier l’humeur de sa voisine. L’attitude des autres passagers oscille, entre inquiétude muselée et fausse décontraction, tous sachant que la moindre manifestation de peur ne ferait qu’ajouter à la lourde ambiance de la rame.
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Elle est intriguée par cet homme qui souffre. Mais elle est aussi effrayée, à la fois par cette attirance soudaine et par l’abîme de clichés que véhicule un sentiment aussi commun.
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Chloé, quant à elle, sent que ce type malheureux, distant, parfois cruel n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été. Mais, elle ne sait pas pourquoi, elle lui trouve un charme déroutant. Sans doute parce que les mâles qu’elle croise sont le plus souvent si bouffis d’orgueil qu’ils se ressemblent tous, leur personnage public niant toute trace de sensibilité, et parfois même d’humanité.
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Il sent pourtant que cette femme l’attire, par sa beauté d’abord, il ne peut le nier – personne ne le pourrait –, mais aussi par sa force, sa capacité à surmonter les épreuves pour aller au combat, encore et toujours, rester debout. Cette qualité qu’il pensait avoir perdue et qui semble à nouveau l’animer depuis qu’on lui a confié l’enquête.
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François ne croit plus à rien ; plus à l’amour, plus au bonheur, il ne croit plus qu’à la disparition de son épouse et de son fils. Il sent pourtant que cette femme l’attire, par sa beauté d’abord, il ne peut le nier – personne ne le pourrait –, mais aussi par sa force, sa capacité à surmonter les épreuves pour aller au combat, encore et toujours, rester debout.
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François sait qu’elle ne lui dit pas toute la vérité. Il a une telle habitude de ces interrogatoires que le moindre frémissement sur un visage, les plus petites inflexions de la voix résonnent en lui comme des alarmes.
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Elle claque la portière et regarde les rues de Paris défiler devant ses yeux. Ces taxis automatiques avaient eu le mérite de mettre fin aux conflits entre les taxis « historiques » et les VTC. Les deux avaient disparu avec la même rapidité.
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[...] le monde est affreux. De toute éternité, les hommes n'ont cessé de se battre, de se trahir, de se vautrer dans l'argent... La violence et la cupidité sont partout. Mais quand on voit ce que le génie humain est capable de réaliser, quand on voit la finesse d'un trait de pinceau, la lumière d'un tableau de Vermeer ou de De La Tour... Alors là... là, oui, le monde s'éclaire ! Tout prend sens quand on sait regarder une œuvre.
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