Dès les toutes premières lignes, dès le premier paragraphe, j'ai aimé l'écriture de
Cyril Dion. Je me suis attachée immédiatement à cette femme qui n'a pas encore de nom mais qui décrit avec tant d'amour, tant de criante vérité ce que l'enfant représente. Un absolu. Ce que nous sommes aussi pour le nourrisson.
Et les pages ont défilé. Je me suis retrouvée à Gaza au milieu du conflit Israélo-palestinien avec Nadr et son demi-frère Khalil. A Paris dans les bureaux d'une administration appelée le Fond avec Fernando. Perdue au milieu des bois, dans une maison au plus proche de la nature avec Amandine.
Petit à petit, les liens entre eux se sont tissés. Petit à petit, j'ai compris les réactions de chacun. J'ai entrevu le monde par leurs yeux.
J'ai vu l'horreur de la guerre et de l'embrigadement dans les yeux de Nadr, qui fera tout pour sauver son frère.
J'ai vu Fernando obligé d'aller en Palestine sur le terrain alors que c'était le seul dossier qu'il ne voulait pas traiter. Pour une bonne raison, il faut bien l'avouer. J'ai vu ses travers, nos travers d'occidentaux qui ne veulent pas changer et dont le monde peut s'effondrer du jour au lendemain.
J'ai vu Amandine, hantée par son passé et qui a perdu foi en la vie.
C'était dur. C'était beau.
J'étais ravie de découvrir la plume de
Cyril Dion. Ravie de lire sur ce sujet étant donné que c'est un conflit que je ne comprends pas. Comme toutes les guerres d'ailleurs.
Si ces sujets vous plaisent, je vous le conseille.
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