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3,68

sur 1630 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Frère d'arme raconte l'histoire d'un jeune tirailleur sénégalais confronté à l'horreur de la guerre sur une terre qui n'est pas la sienne. L'histoire, on ne peut que le reconnaître, a un sujet brûlant est d'une importance certaine.

Malheureusement David Diop nous offre un livre que je qualifierais de moyen. Je me suis ennuyé en parcourant ce Prix Goncourt des lyceen.
Un court roman à lire si le sujet vous passionne.
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Ce qui est humain et ce qui ne l'est pas. Tuer son ami mourant et condamné est-ce humain ou non?

La haine à la guerre est nécessaire mais on la laisse à la guerre on ne la ramène pas avec soi dans les tranchées.

Jusque là ça allait.

Bon les mitraillettes. Je n'ai jamais entendu ou lu qu'il y ait eu des mitraillettes en 14-18…

Maintenant. Il y a viol et meurtre ou plutôt meurtre puis viol. Abjecte.

Je suis étonné que des étudiants de 16-18 ans plébiscitent un bouquin comme ça. Ça renforce un peu plus mon sentiment face à l'escroquerie qu'est le Goncourt et surtout celui des Lycéens.
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Je viens de finir Frère d'âme de David Diop, prix Goncourt des lycéens.
Le sujet avait tout pour me captiver : la Grande Guerre, l'histoire de deux tirailleurs sénégalais.
Et bien, je crois que je suis complétement passée à côté !
Au début, cela m'a émue, cet homme qui pleure "son plus que frère" et en devient presque fou, en commettant des atrocités.
Mais le style, les répétitions (extrêmement nombreuses) de certaines expressions : "mon plus que frère", par la vérité de Dieu", etc.., et la fin du roman m'ont laissée déboussolée.
Honnêtement, je n'ai rien compris à la fin...
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Un monologue intérieur, un rythme incantatoire, un flux de pensées noires, forcément noire vu le sujet, l'enfer des tranchées et la couleur de peau du narrateur, Alfa, tirailleur sénégalais. Il a vu son « plus que frère » mourir sous ses yeux, éventré, et il lui a refusé le coup de grâce qui aurait abrégé ses souffrances. Forcément, il s'en veut, hanté, forcément, il sombre dans la vengeance, quitte l'inhumanité de la guerre pour la folie et s'empare de l'esprit de son « plus que frère », à moins que ce ne soit l'inverse. Et le récit se conclut sur cette énigme, dans le même bain de violence où le début nous avait immergé. Quelques retours en arrière, dans une Afrique mythifiée, consolident les personnages, leur donnent un peu plus de chair que celle de chair à canon. Dans cet itinéraire qui se veut halluciné, Alfa dit se construire sa propre pensée, s'émanciper mais je me demandais bien de quoi, parce qu'il pense toujours de la même façon, par répétition de formules qui sonnent l'oralité africaine. La folie est mise en mots poétiques et métaphoriques … La tranchée qui recrache ses victimes comme des nouveaux nés à la violence, un vagin à l'envers, soit, mais ça fait hiatus avec le personnage qui se dit inculte, C'est de la supercherie littéraire.

L'image du fou furieux qui surgit de la tranchée avec son coupe coupe pour aller trancher les mains de l'ennemi aux yeux bleus jumeaux sous la lumière de la pleine lune, c'est peut-être incantatoire et poétique, mais ça frôle la caricature quand même … La folie, descente aux Enfers, est dans la même veine, à coup de grigris et de mains coupée séchées …

Dois-je ajouter que ce texte que ce texte m'a profondément agacée ?
Lien : https://aleslire.wordpress.c..
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une critique sur Babelio m'a fait activer ma lecture , elle indiquait que ce livre ( je dis plutôt cette nouvelle ) se lisait d'une traite ce qui est le cas . L'hommage utile aux tirailleurs sénégalais rappelle dans un style bien particulier et cru ce que fut cette horrible boucherie . L'emploi du style répétitif prête à sourire dans un premier temps avec des descriptifs ô combien savoureux mais son emploi à trop fortes doses lasse au final avec l'utilisation surdosée de l'expression "par la vérité de Dieu" .
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Lecture scolaire faisant partie des lectures cursives proposées par ma prof de français, "Frère d'âme" fut le troisième roman que j'ai découvert sur les cinq. (à l'heure actuelle, j'ai d'ailleurs fini toutes mes lectures !)
Et pour dire les choses sincèrement... je n'ai pas du tout aimé.

Pourtant c'est un thème et un contexte qui avait des chances de m'intéresser. Mais je n'ai pas accroché au récit, au style d'écriture, à l'histoire... J'ai vu pas mal de critiques positives sur ce livre mais me concernant, je n'ai pas du tout été emballée par ce roman. Ça n'aura pas marché pour moi, hélas.
Des cinq lectures cursives, c'est sans hésitation celui qui m'a le moins convaincue. J'ai dû passer à côté, malheureusement.
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Je suis toujours attirée par le « Goncourt des lycéens », j'ai vraiment fais de belles rencontres littéraire.
Avec « Frère d'âme » je suis mitigée.
Le style narratif est particulier, ce qui rend la lecture peu fluide, bien qu'au fil du livre on s'habitue.
Malgré cela l'histoire est très touchante et l'on se rend bien compte du choc et de l'enfer qu'ont vécu ces hommes, arrachés à leur pays au nom d'une terrible guerre.
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Par la vérité de Dieu, ce livre raconte l'histoire de deux tirailleurs sénégalais partis à la Grande Guerre se faire tuer par l'ennemi au yeux bleus jumeaux.
Par la vérité de Dieu, à cause d'une blague stupide et d'un ego blessé, l'un se fera tué, l'autre restera avec son dedans de sa tête en vrac.
Par la vérité de Dieu, il va commencer à trancher les mains des ennemis aux yeux bleus jumeaux avec son coupe-coupe pour venger son plus que frère.
Par la vérité de Dieu, il raconte son Sénégal, son amoureuse qui lui offre son dedans chaud, son père si sage, sa mère si belle.

Je jure que les tranchées qui ressemblent à "deux lèvres entrouvertes du sexe d'une femme immense" ressemble pour moi à tout sauf de la poésie.
Par la vérité de Dieu, il n'y a pas de fin, ou alors je jure que je n'ai rien compris, ou alors j'avais tellement hâte d'en finir que le dedans de ma tête avait coupé tout contact avec mes deux yeux jumeaux pas bleus.
Je jure que l'engouement pour ce roman me laisse perplexe: un fond parfois fort mais une forme insupportable.
Je jure que je pensais aimer, mais ces répétitions m'ont irritée.
Par la vérité de Dieu, ce monologue naïf m'a gonflée.
Par la vérité de Dieu, je suis curieuse de savoir ce qu'il y a dans le dedans de votre tête à vous.
Lien : https://carpentersracontent...
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Est-ce l'originalité de ce roman, dans son sujet(intéressant et assez peu traité) et dans son écriture, qui a séduit le jury de lycéens? je ne sais.
Pour ma part, je n'ai pas du tout été convaincue. Je n'ai pas aimé ce roman cruel dont le style ,qui veut sans doute se rapprocher de celui des conteurs Africains et "coller" au personnage du jeune villageois sans aucune instruction ,pétri de traditions africaines(où les contes ,récits jouent un rôle important), est pour nous lassant. Je ne comprends pas ce choix de l'auteur de faire porter le récit par un narrateur dont il est bien précisé qu'il ne parle pas un mot de français! ce qui donne un langage assez étrange, qui peut sembler artificiel.
Quant au mélange de scènes de guerre abominables, de souvenirs d'une jeunesse africaine( le plus plaisant ,finalement) et de scènes de sexe plutôt incongrues dans ce contexte, ça ne fonctionne pas bien.
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Quelle grosse déception ! Ce livre avait pourtant tout pour plaire : un sujet passionnant, noble et original (les tirailleurs sénégalais), une critique dithyrambique et un prix prestigieux qui est généralement un vrai gage de qualité... Pourtant je n'ai pas du tout aimé ce livre qui était parti sur de bonnes bases.
Frère d'âme relate l'histoire d'Alfa Ndiaye et son "plus que frère" Mademba Diop dans les tranchées boueuses où vagabonde la mort durant la première Guerre mondiale. Ôde à la joie, à l'amour et à la paix, ce livre a a mon sans un mérite : prouver toute l'absurdité de la guerre : trop tendres, les soldats sont accusés d'être des traitres. Trop violents, ils sont vus comme l'incarnation du démon. L'auteur se sert de l'histoire d'Alfa pour évoquer les croyances et la vie d'un village sénégalais, ainsi que la découverte du premier amour.
Tout d'abord, le style : sous prétexte d'une plume poétique ou de vouloir donner une impression d'oralité, les répétitions (même pas les paraphrases) sont utilisées à outrance. de même, les mots sont peut être trop "basiques" et ne rendent pas vraiment compte de la profondeur des pensées d'Alfa.
L'histoire : il y avait pourtant tellement à dire !! On en apprend finalement très peu sur la condition des tirailleurs sénégalais, on reste sur notre faim car on pressent un danger lorsqu'Alfa reviendra au front mais l'auteur finit, durant près de 20 pages, sur une scène d'amour charnel... On ne comprend donc pas forcément l'enchaînement des différentes parties à la fin du livre.
Bref, je suis très déçu, il s'agit d'une première pour un prix Goncourt lycéens) et ne recommanderai pas ce livre à un ami !
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