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3,68

sur 1626 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lecture scolaire faisant partie des lectures cursives proposées par ma prof de français, "Frère d'âme" fut le troisième roman que j'ai découvert sur les cinq. (à l'heure actuelle, j'ai d'ailleurs fini toutes mes lectures !)
Et pour dire les choses sincèrement... je n'ai pas du tout aimé.

Pourtant c'est un thème et un contexte qui avait des chances de m'intéresser. Mais je n'ai pas accroché au récit, au style d'écriture, à l'histoire... J'ai vu pas mal de critiques positives sur ce livre mais me concernant, je n'ai pas du tout été emballée par ce roman. Ça n'aura pas marché pour moi, hélas.
Des cinq lectures cursives, c'est sans hésitation celui qui m'a le moins convaincue. J'ai dû passer à côté, malheureusement.
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Un tirailleur sénégalais durant la première guerre mondiale. Une violence crue, qu'il augmente encore en se livrant à un curieux rituel de vengeance. Puis, les souvenirs d'Afrique, la folie qui pointe...
La particularité de ce roman réside dans son ton, comme on peut le lire partout, qualifié "d'incantatoire", à la manière des griots. Cela donne un texte lancinant, à quoi on ajoute la folie grandissante du narrateur. Il en ressort un texte qui m'a mise très mal à l'aise et qui m'a du coup un peu tenue à l'écart de ce roman.
J'en reconnais les valeurs littéraires et morales, néanmoins cette lecture n'a pas été plaisante (mais elle a été rapide, ce texte se lit d'une traite).
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A lire tous les commentaires élogieux sur ce récit, j'ai le sentiment d'être passée à côté mais force est de constater que je n'ai pas eu le déclic.
Pourtant, la première guerre mondiale, et notamment le sort des Tirailleurs Sénégalais est un sujet qui m'intéresse et me touche.
Que s'est-il passé ?
Le style peut être avec ses répétitions, le monologue auquel j'ai peu adhéré, le leitmotiv « le plus que frère » dont le narrateur n'a pas abrégé les souffrances et qui sombre dans une folie meurtrière ; la phrase « par la vérité de Dieu » qui revient sans cesse et a fini par m'irriter…
J'ai pensé accrocher au récit sur la seconde partie, en vain.
Dommage, je partais vraiment enthousiaste mais je n'ai été ni convaincue ni emportée.
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Je suis toujours attirée par le « Goncourt des lycéens », j'ai vraiment fais de belles rencontres littéraire.
Avec « Frère d'âme » je suis mitigée.
Le style narratif est particulier, ce qui rend la lecture peu fluide, bien qu'au fil du livre on s'habitue.
Malgré cela l'histoire est très touchante et l'on se rend bien compte du choc et de l'enfer qu'ont vécu ces hommes, arrachés à leur pays au nom d'une terrible guerre.
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Par la vérité de Dieu, ce livre raconte l'histoire de deux tirailleurs sénégalais partis à la Grande Guerre se faire tuer par l'ennemi au yeux bleus jumeaux.
Par la vérité de Dieu, à cause d'une blague stupide et d'un ego blessé, l'un se fera tué, l'autre restera avec son dedans de sa tête en vrac.
Par la vérité de Dieu, il va commencer à trancher les mains des ennemis aux yeux bleus jumeaux avec son coupe-coupe pour venger son plus que frère.
Par la vérité de Dieu, il raconte son Sénégal, son amoureuse qui lui offre son dedans chaud, son père si sage, sa mère si belle.

Je jure que les tranchées qui ressemblent à "deux lèvres entrouvertes du sexe d'une femme immense" ressemble pour moi à tout sauf de la poésie.
Par la vérité de Dieu, il n'y a pas de fin, ou alors je jure que je n'ai rien compris, ou alors j'avais tellement hâte d'en finir que le dedans de ma tête avait coupé tout contact avec mes deux yeux jumeaux pas bleus.
Je jure que l'engouement pour ce roman me laisse perplexe: un fond parfois fort mais une forme insupportable.
Je jure que je pensais aimer, mais ces répétitions m'ont irritée.
Par la vérité de Dieu, ce monologue naïf m'a gonflée.
Par la vérité de Dieu, je suis curieuse de savoir ce qu'il y a dans le dedans de votre tête à vous.
Lien : https://carpentersracontent...
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J'ai été déçue par frère d'âme de David Diop.
La grande guerre est pourtant un sujet qui me passionne par sa démesure et sa folie. J'ai lu beaucoup de lettres de poilus, en particulier les 150 conservés par le petit fils d'un lointain cousin mort dans les premiers jours de la bataille de Verdun auxquelles j'ai inventé des réponses (qui m'ont conduite à faire de nombreuses recherches et à découvrir plusieurs aspects que j'ignorais https://fr.calameo.com/read/0047533728f996ac2140c
L'évocation des tirailleurs sénégalais m'attirait aussi car mon village est sans doute un des seuls à posséder une nécropole nationale aux tirailleurs sénégalais (morts en 1940 en tentant d'arrêter l'avance allemande sur Lyon) : le tata sénégalais de Chasselay.
David Diop fait l'effort louable d'essayer d'imaginer les émotions et les pensées d'un jeune engagé noir; c'est un moyen de rendre hommage à ces sacrifices inouïs et de redonner un peu vie à ceux dont on ne sait que trop peu ce qu'ils ont vraiment supporté : les lettres sont souvent pudiques, pleines d'envie de rassurer et de plus, étroitement surveillées et censurées.
Pourtant comment ne pas penser en lisant David Diop, aux chemins des âmes de Joseph Boyden et comparer ? Des amis, premières nations tous les deux engagés du Canada pour défendre ce qui n'est en rien leur mère patrie. Deux tireurs d'élite qui vont eux aussi sombrer dans la folie et la mort...et un retour aussi sur l'enfance et le peuple indien qui se meurt.
Il y a quelque chose de naïf et de simpliste dans la prose, les dialogues et la prose inutilement répétitive de David Diop. Même l'évocation de l'Afrique (et l'opposition du père à la culture de l'arachide...dans les années 1910) ne convainc pas (on est loin de la force de l'enfant noir de Camara Laye !)
Dommage ! Mais c'est l'année du centenaire de la fin de la grande guerre, dernière ligne droite pour en parler !
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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Mademba Diop , "le plus que frère " d'Alpha, a mis trop de temps a mourir.
Alpha a tenu la main de son plus que frère jusqu'à la fin. Il a écouté ses supplications de l'égorger comme un mouton sacré jusqu'à sa mort.
Maintenant Alpha a perdu la raison et tue l'ennemie avec une telle violence qui en finie part effrayer ses frères d'armes.
Son évacuation au arrière va ressuscité le passé d'alpha, de sa vie en Afrique, et de leur arrivé dans les tranchée de la Grande Guerre.
Je n' ai pas particulièrement aimé ce roman car le style n'est pas très immersif, j ai trouvé également que c'était trop répétitif.
L'histoire reste en soit intéressante .
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Quelle grosse déception ! Ce livre avait pourtant tout pour plaire : un sujet passionnant, noble et original (les tirailleurs sénégalais), une critique dithyrambique et un prix prestigieux qui est généralement un vrai gage de qualité... Pourtant je n'ai pas du tout aimé ce livre qui était parti sur de bonnes bases.
Frère d'âme relate l'histoire d'Alfa Ndiaye et son "plus que frère" Mademba Diop dans les tranchées boueuses où vagabonde la mort durant la première Guerre mondiale. Ôde à la joie, à l'amour et à la paix, ce livre a a mon sans un mérite : prouver toute l'absurdité de la guerre : trop tendres, les soldats sont accusés d'être des traitres. Trop violents, ils sont vus comme l'incarnation du démon. L'auteur se sert de l'histoire d'Alfa pour évoquer les croyances et la vie d'un village sénégalais, ainsi que la découverte du premier amour.
Tout d'abord, le style : sous prétexte d'une plume poétique ou de vouloir donner une impression d'oralité, les répétitions (même pas les paraphrases) sont utilisées à outrance. de même, les mots sont peut être trop "basiques" et ne rendent pas vraiment compte de la profondeur des pensées d'Alfa.
L'histoire : il y avait pourtant tellement à dire !! On en apprend finalement très peu sur la condition des tirailleurs sénégalais, on reste sur notre faim car on pressent un danger lorsqu'Alfa reviendra au front mais l'auteur finit, durant près de 20 pages, sur une scène d'amour charnel... On ne comprend donc pas forcément l'enchaînement des différentes parties à la fin du livre.
Bref, je suis très déçu, il s'agit d'une première pour un prix Goncourt lycéens) et ne recommanderai pas ce livre à un ami !
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Loin des très nombreuses critiques extrêmement positives, la lecture de ce roman aura été pour moi pénible...Le style particulier, plein de répétitions des mêmes événements et de tournures m'a complètement sorti de cette histoire.
Les propos sont pourtant forts, mais je n'arrivais plus à rentrer dans cette histoire.
Bref un fond extrêmement intéressant mais une forme qui ne m'aura jamais conquis pour une lecture, heureusement courte, qui m'aura semblé bien laborieuse...
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Dans les tranchées de la Grande guerre, les tirailleurs sénégalais se battent pour la mère Patrie.
Mademba Diop tombe et meure après avoir supplié son compagnon et compatriote Alfa Ndaye de lui abréger ses souffrances ; ce qu'il refusera …

Il s'en suit un profond changement de comportement du soldat survivant ; ce dernier s'acharne sur les soldats allemands, en prenant pour cible les mains de ces derniers qu'il tranche sans état d'âme….

Quel roman étrange ! Etrange dès le début, même si durant environ la moitié on se convainc qu'il va sortir quelque chose un tantinet rationnel de cette histoire !
Que nenni, plus on lit plus on s'enfonce dans le morbide, et le bizarre. David Diop convoque les ancêtres et Dieu ; Dieu beaucoup trop souvent à mon goût à m'en donner la nausée. Heureusement que le livre est court, car cela aide beaucoup à tenir le coup !

A l'issue des 175 pages j'ai beaucoup de mal à me faire une idée précise de ce roman, et surtout de me faire un avis. Hélas je n'en suis pas encore à me demander si j'ai aimé ou pas, mais si j'ai saisi ou pas le propos de l'auteur. Je crains juste de l'oublier avant d'apporter une réponse plus précise !

Ce roman plaira sans doute aux adeptes du genre ; Quant à moi il me laisse perplexe ; il ne l'incitera guère à m'intéresser au premier ouvrage édité de son auteur.
Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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