Les Beatles

La musique appartient à tout le monde. Il n’y a que les éditeurs pour croire qu’elle appartient à quelqu’un.(John Lennon)

Le travail, c' est la vie, vous savez, et sans lui il n' y a que peur et insécurité.(John Lennon)

Le vieux gag sur le fric, le pouvoir et la gloire … les Beatles avaient tout cela, et ils ont réalisé qu’ils n’avaient rien du tout.(John Lennon)

Si tout le monde demandait la paix au lieu d’un autre poste de télévision, alors il y aurait la paix.
(John Lennon)

Je veux de l’argent simplement pour être riche.(John Lennon)

Les Beatles ne disparaîtront pas comme cela, sur un simple mot. Ils ont trop compté dans la vie de millions de gens pour être ainsi oubliés. Ils nous ont apporté beaucoup, et le moindre de leur cadeau est sans doute de nous avoir ouvert les yeux. Sur nous-mêmes, sur ce que nous pouvions être, sur tout ce qui était à notre portée et que nous pouvions saisir, si seulement nous le voulions...Ils nous ont montré une voie, pour nous en sortir, ne pas accepter l'univers si vide qu'on nous avait légué, créer la couleur et la vie. (Eté 1972. Extrait de l'épilogue, p. 154.)

La rupture avec l'entité Beatles ne change pas vraiment la vie de John Lennon. En un sens, il est déjà parti depuis un moment. Depuis le jour sans doute où il a rencontré Yoko Ono, artiste conceptuelle, membre du groupe Fluxus et trublion de la scène londonienne. La Japonaise ne sera jamais acceptée par les trois autres musiciens, Mac Cartney surtout, qui ne cessera de lui signifier son rejet. (p. 159)

Les vieux 45 tours sont devenus des CD, des DVD, des SACD, que sais-je encore, tout clinquants et pleins de sonorités que les sillons de nos chers vieux vinyles nous avaient cachées...Hier, les Beatles ? Non. Aujourd'hui. Dans leurs mélodies, leur fantaisie poétique, et ce regard ébloui, teinté de mélancolie du Nord, sur les choses de la vie..."Beatles pour toujours", placardaient les fans sur les banderoles qu'ils agitaient sur leur passage. Leur demande d'amour fut-elle jamais exaucée ? Il y a encore tant à faire, et à chanter...(Automne 2002. Extrait de la préface de l'auteur.)