- je déteste cet homme qui n'a cherché qu'a m, humilier en étalant ses richesses.
j'ai l, impression, moi le roi de n, être rien à côté d'un parvenu qui possède tout, les terres, les demeures , l, or et qui s'est même attaché les plus beaux esprits du moment.
Attention, la cour, même si on perçoit ses travers et ses ridicules, c’est comme l’opium ; quand on a foulé les graviers de Versailles à la suite du Roi, on ne peut plus s’empêcher de s’intéresser à ce monde à la fois bouffon et captivant.
A la suite des pages, timbaliers et trompettes arriva le gigantesque char d’Apollon tiré par quatre chevaux mené par Millet, le cocher du roi, qui portait les attributs du temps qui s'écoule. Suivaient les douze heures du jour et les douze signes du zodiaques. Des vers furent récités par les comédiens de Molière et un grand jeu d'adresse, la course de bagues, commença.
Le Roi montait un superbe cheval dont le harnais éclatais d'or et d'argent. Sa Majesté était armée à la façon des Grecs. Comme ceux de sa quadrille, il portait une cuirasse d'argent couverte d'une riche broderie d'or et de diamants.
Attention, la cour, même si on perçoit ses travers et ses ridicules, c’est comme l’opium; quand on a foulé les graviers de Versailles à la suite du roi, on ne peut plus s’empêcher de s’intéresser à ce monde à la fois bouffon et captivant.
Sous quel astre, bon dieu, faut-il que je sois né,
Pour estre de fâcheux, toujours assassiné !
Il semble que partout le sort me le adresse,
Et j’en vois chaque jour nouvelle espèce.
Les fâcheux, Acte I, scène 1
– Messieurs, le Roi arrive ! Le chapelet des carrosses passe la grille. Venez donc voir ce spectacle qui vaut les divertissements de notre ami Molière. Fontainebleau, certes, n'est pas très éloigné mais la canicule n'épargne pas les grands. La Reine mère et la Grande Mademoiselle semblent bien éprouvées. Je vois d'ici couler les fard à l'huile de talc et les rides devenir rivières...