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C'est avec une certaine curiosité que j'aborde cette nouvelle série car de Nicolas Le Floch, je ne connaissais que le nom, n'ayant jamais lu les romans de Jean-François Parot, ni vu l'adaptation télévisée.

Cette première approche est plutôt plaisante.
Les auteurs de la Bd, dans ce premier opus, offrent aux lecteurs une présentation de ce jeune enquêteur de police qui donne envie de le suivre dans d'autres aventures : charismatique, fin limier et perspicace, Nicolas Le Floch a tout pour plaire.
Les histoires policières ne sont pas forcément ce que je préfère mais l'approche historique de ces enquêtes a retenu mon attention.
On retrouve tout à fait le Paris du XVIII eme siècle et cette reconstitution historique précise et documentée est tout à l'honneur du dessinateur Chaiko.
Quant à l'intrigue, elle fait la part belle au suspense et même si la fin m'a parue un peu abrupte, le rythme n'en est pas moins soutenu et haletant.

J'ai donc hâte de retrouver le célèbre commissaire à la cour de Louis XV, aux côtés de la Pompadour.

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J'aime énormément les aventures de Nicolas le Floch écrites par le regretté Jean-François Parot. Quand j'ai découvert que Dobbs avait publié une adaptation en BD avec le dessinateur Chaiko, je n'ai pas hésité longtemps.

Je ne vais pas tourner autour du pot : j'ai été un chouia déçue. Les romans de Parot sont riches, volumineux et les intrigues sont alambiquées. Vouloir faire tenir une intrigue de 400 pages dans 66 relève de la bêtise.

Je veux bien qu'il y ait des choses à éliminer afin de faire avancer l'intrigue plus vite (les repas interminables, les scènes galantes, les réflexions de Nicolas). Mais il y a des limites que Dobbs a franchi. Il a taillé dans le roman à la tronçonneuse.

Il manque énormément de choses. On comprend quand même l'enquête mais il n'y a quasiment pas d'émotions. Les personnages ont une psychologie sommaire et de nombreuses scènes tombent à plat.

Du côté des dessins, ça n'est pas folichon non plus. Je passe sur le fait que je n'imaginais pas la majorité des personnages sous cet aspect - et que Sartine n'a jamais eu une tête de crapaud (!!!).

C'est plutôt du côté des décors et du choix des couleurs que j'ai tiqué. Autant le Paris crasseux est admirablement rendu autant celui de l'aristocratie fait pitié. Les demeures ressemblent à des masures, vides de meubles et de tout confort. Même les bureaux de Sartine sont indigents.
Et tout à l'air délavé comme si les riches étaient pauvres. C'est déroutant.

J'espère que Dobbs et son acolyte feront mieux pour le tome 2 qui semble-t-il est déjà en préparation. Nicolas mérite mieux que cela.
Serviteur, Messieurs ! ;-)

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J'ai déjà eu l'occasion de le dire, il est souvent délicat de lire une adaptation, surtout lorsque vous avez apprécié l'oeuvre originale. L'histoire initiale sera-t-elle respectée ? Et le visuel qui lui est désormais associé – qu'il s'agisse, pour le coup, d'un film, d'une série ou d'une bande dessinée – correspondra-t-il à mon imaginaire, à la façon dont je me représente les personnages…

Ici… c'est réussi ! Certes, la façon de représenter certains des personnages ne colle pas avec la façon dont je les avais imaginés – l'inspecteur Bourdeau, par exemple, M. de Sartine, ou le docteur Semacgus, notamment -, mais l'ambiance est bien rendue, de ce Paris du XVIIIe siècle, dans l'Ancien Régime finissant. Les complots, les manipulations, la société déliquescente, la misère crasse des franges les plus défavorisées de la population, abandonnées de tous… Les dessins sont sombres à souhait, un peu glauques, un peu « suintants », tout à fait adaptés.

Respectant la trame du récit initial de Jean-François Parot, on se retrouve aisément dans l'histoire. Pour autant que je m'en souvienne – ma lecture de L'énigme des Blancs-Manteaux remonte à quelques années maintenant -, au-delà des indispensables ellipses, notamment au début du récit, je retrouve bien « mon » Nicolas le Floch…

Bref, cette bande dessinée est, pour moi, une réussite. Agréable à lire, sans trahir l'original, avec des dessins évocateurs. Vivement la suite !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Un endroit affreux de Paris en 1761. Par une nuit d'orage, deux types bien louches déchargent des tonneaux à Montfaucon. Quelques jours plus tard, Nicolas le Floch est convoqué par Monsieur de Sartine, qui lui confie une mission secrète de la plus haute importance : le commissaire Lardin est introuvable. Confronté à un corps démembré, Nicolas va devoir se livrer à un macabre puzzle pour déterminer s'il s'agit du disparu.
J'ai lu beaucoup des romans de Jean-François Parot. J'en ai vu toutes les adaptations télévisées. J'ai donc été surprise d'apprendre que ces aventures se déclinaient à présent sous forme de bandes dessinées.
Ce premier épisode est sorti en août 2018 et Jean-François Parot est mort en mai. Trois mois plus tard, il aurait pu donner son avis à propos du travail de Dobbs et Chaiko. Pour ma part, je m'y suis laissé entraîner, bien que, d'entrée de jeu, j'aie été un peu déstabilisée. Pour moi, Nicolas avait les traits de Jérôme Robart, Mathias Mlekuz était Bourdeau et Sartine, incarné par François Caron, se présentait comme un être distingué et précieux sans cesse occupé à poudrer une impressionnante collection de perruques, alors que sa représentation graphique le rend beaucoup plus rustre et bourru.
Cela dit, j'ai aimé découvrir le travail de ces deux adaptateurs. L'histoire m'a paru bien respectée. le découpage est des plus classique, les couleurs assez sombres, dans des gammes de gris, bruns ou bleus. le pauvre Nicolas doit jouir d'un naturel bien robuste : en effet, dans cette aventure, il est sauvagement agressé à plus d'une reprise. Par chance, il a la tête dure ! Ce sont les onomatopées qui m'ont désarçonnée. Elles ne me semblaient pas françaises : « Kata, Kata » (bruit des chevaux) « Suit » (chuintement d'une lame qu'on enfonce), « Chok » (coup) …
Mais, dans l'ensemble, je conclus que ce premier épisode m'a plutôt satisfaite et j'ai déjà acheté le tome 2.
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J'ai tenté, j'ai lu, j'ai abandonné....

Saga vendue à plus de 2 millions d'exemplaires d'après le flyer sur la couverture.

BD empruntée à ma médiathèque pour ma part, et heureusement.

Dans une BD, il me faut un héros qui a une histoire, qui ne reste pas de marbre tout le temps. Un héros qui en jette, et qui n'a pas le regard d'une patate à chaque scène.

Et la, le moins que l'on puisse dire, c'est que Nicolas le Floch ne fait pas figure de héros.

Alors oui, il déroule son enquête comme vous déroulez une pelote de laine: Il va voir quelqu'un qui lui donne le nom de quelqu'un d'autre, la il y rencontre un autre personnage comme par hasard (tiens tiens), et qui lui donne le nom de quelqu'un d'autre, celui ci lui glissant le nom d'un autre personnage, etc etc... et la PAF! il a le nom du coupable.

Bon. En plus on n'y comprends rien, il y a 15 médecins, cousins du frère du médecin du premier personnage.
Il y a pleins de commissaires, de femmes (la fille du disparu, amoureuse de Nicolas le Floch, qui finalement finit dans un bordel pour passer la nuit avec le principal suspect, enfin... de ce que j'en ai compris, car les femmes étant toutes dessinées pareil... en fait, c'est surement pas du tout ça, mais voila, j'ai rien pigé).

Tellement rien pigé, et tellement embarrassée de ce personnage principal qui ne sourit jamais, et qui se donne un air ténébreux à chaque scène... que j'en ai abandonné ma BD.

Bref, ce n'était pas pour moi. Tant pis!
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En février 1761, Nicolas est convoqué à Paris chez Monsieur Sartine, lieutenant-général de police. Ce dernier lui demande de faire toute la lumière sur la mystérieuse disparition du commissaire Lardin. Commence alors pour notre jeune inspecteur, une enquête qui le mènera à risquer sa vie au service de la vérité, dans le Paris de l'Ancien Régime. Entre un commissaire corrompu, des pensionnaires de maison close, des assassins sans vergogne et bien d'autres personnages, Nicolas arrivera-t-il à démêler le noeud du problème et peut-être sauver l'honneur du roi de France…

Je connaissais les héros de Jean-François Parot par quelques épisodes de la série de France 2 mais aussi par la lecture de l'homme au ventre de plomb. Ce même livre est le prochain à être adapté par Dobbs, étant donné que l'énigme des blancs manteaux dans sa version dessinée semble être, à l'instar du roman originel, un succès commercial. Il est toujours difficile de s'atteler à l'adaptation d'une oeuvre littéraire. Néanmoins, Dobbs a une nouvelle fois démontré tout son savoir-faire en la matière. Alors même que vient juste de sortir une autre de ses adaptations avec La Bête humaine de Zola, son Nicolas le Floch s'impose aux admirateurs du héros de Parot comme aux nouveaux lecteurs qui entrent pour la première fois dans cet univers d'un Paris du XVIIIème siècle, mystérieux et assez sombre.

Cette bande dessinée ne se limite pas à être une reconstitution historique mais elle nous conte une intrigue policière dont le suspens nous tient en haleine jusqu'à la fin de l'album. Bien que j'avoue que le dénouement se fait un peu de manière précipité, cela est sûrement dû au fait que le récit a dû être condensé pour passer d'un roman de 380 pages à une BD de 62 planches. C'est aussi pourquoi, on ne s'appesantit pas sur la présentation des personnages et de leurs relations, qui seront a n'en pas douter, développées dans les prochaines aventures de notre héros. Il n'en demeure pas moins que ce polar historique est rondement mené et qu'il met en valeur, Nicolas, un jeune Breton plutôt perspicace qui est promu à un brillant avenir au vu de ses qualités d'enquêteur.

De même, Dobbs a apporté une attention toute particulière aux dialogues pour les rendre crédibles par rapport à l'époque. Cela donne une ambiance particulière à l'histoire car on n'a pas l'habitude de lire des bandes dessinées avec ce phrasé. Cela renforce ainsi notre immersion dans le Paris de 1761.

Pour cette énigme, le scénariste renoue avec son compère Chaïko, avec qui il vient de terminer il y a quelques mois à peine un album sur François 1er pour la collection « ils ont fait l'histoire » de chez Glénat. Comme sur cet album historique, le dessinateur chinois a dû faire pas mal de recherches pour se documenter sur cette période historique afin de peaufiner le rendu de l'époque. Son coup de crayon réaliste est totalement adapté aux décors un peu boueux du vieux Paris. Il met également en exergue l'expressivité des personnages. En ce qui concerne les couleurs, elles ont été très travaillées pour laisser transpirer cette noirceur et ce côté un peu glauque de certains lieux. le découpage quant à lui est ultra-classique pour de la BD Franco-Belge. Ici pas de pleines pages et peu de découpages originaux des cases pour faire dans le sensationnel. La plupart des planches sont découpées en 4 bandes. Mais n'est-ce pas aussi pour renforcer le fait que Nicolas fait désormais partie des grands classiques romanesques ?

Dans cette première aventure le dessin de Chaïko pose les bases solides au développement de l'univers graphique de la série et se met au service de l'efficacité du roman, adapté avec brio par Dobbs.

Lien : http://www.artefact-blog-bd...
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Fidèle lecteur des romans historiques de Jean-François Parot la curiosité m'a poussé à acheter l'adaptation en BD. Je n'ai pas été déçu par le résultat J'y ai retrouvé tous les atouts du polar historique : intrigue, suspense, références historiques. Les amateurs d'histoire de Paris y plongeront aussi avec délice, retrouvant, sous le crayon du dessinateur Chaiko, les monuments, rues et places parisiennes du Siècle des Lumières reconstituées avec un souci du détail saisissant. Vous trouverez également des personnages historiques tel que Charles Henri Sanson « exécuteur des hautes oeuvres », bourreau de père en fils.
Une vraie réussite.
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Je découvre le personnage de Nicolas le Floch avec cette lecture.
Nous voici plongés au coeur de Paris au XVIIIème, où se mêlent les bordels, les complots, la traîtrise et autres fourberies. Dès les premières planches, on se doute que l'enquête ne va pas être simple, des assassinats chez des notables.
Quel est leur point commun ? L'argent, la luxure, les secrets, le Roi ?
Voici le décors présenté, Nicolas enquête sous la direction directe de Monsieur de Sartine qui lui confère carte blanche afin d'élucider une disparition très inquiétante, un commissaire de police.
Aidé de Pierre Bourdeau, inspecteur, il va devoir user de prudence et d'une grande finesse afin de démêler ses affaires. En effet, le danger rôde et les embûches rythment leur enquête.
Deux personnages complémentaires de par leurs origines, et de leurs connaissances. Ils vont évoluer dans l'ombre, n'hésitant pas à aller du Châtelet aux pires bas-fonds.
Une lecture passionnante, une excellente découverte, je suis totalement conquise. Appréciant beaucoup cette période et les différentes enquêtes car les différents milieux se côtoient. de plus la tromperie et les complots ne sont jamais très loin.
Les planches sont agréables et bien dessinées, les passages de nuit, assez nombreuses, restent totalement lisibles !
J'ai hâte de découvrir le deuxième volet qui nous promet de belles surprises.
Lien : https://leslecturesdemaud.co..
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Très bonne adaptation en bandes dessinées des aventures de Nicolas le Floch. le dessin rend bien l'atmosphère de l'époque. J'attends avec impatience les autres tomes.
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Une bd réussie et fidèle au roman de J.B. Parot.
Nicolas le Floch, tour nouvellement arrivé sur la capitale, va obtenir rapidement la confiance de Mr de Sartine.
Le commissaire Lardin a disparu et il était en possession de documents très confidentiels.
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