Jérôme K. Jérôme Bloche, tome 14 : Un fauve en cage

J'ai trouvé que dans ce tome on avait des parties axées sur les dialogues et d'autres simplement sur les images, j'aurais préféré un entre-deux! Cependant, j'ai bien aimé l'intrigue, car je me questionnais sur le lien entre certains personnages et comment le tout allait finir.

Avec sa manière de mettre les pieds dans le plat, Jérôme se retrouve au beau milieu du braquage de l'épicerie de Buhran. Il met les malfrats en déroute, mais une cliente est blessée et à l'hôpital une amnésie est diagnostiquée. Jérôme la recueille chez lui, le temps que la mémoire lui revienne. Mais Babette revient plus tôt... quiproquo assuré.

A part quelques trait d'humour en début et en fin de tome, le reste de la BD est une longue course-poursuite pour retrouver la mémoire et retrouver l'amnésique qui s'est échappée de l'appartement de Jérôme. C'est rythmé et fort sérieux, avec un Jérôme plus mâle et plus affirmé, bien que toujours pataud et un peu emprunté.

Mention pas terrible pour la couverture qui ne représente pas vraiment le contenu de l'album.

Quatorzième album, déjà. Et quelle couverture ! le pauvre détective privé se transforme soudain en héros hollywoodien, on est bien loin de ses débuts timides. Rassurez-vous, il reste fidèle à lui-même dans ce tome-là aussi. Mais on sent tout de même que la série a baissé un peu.
Il y a de l'action, de l'humour, du mystère, du questionnement autour de la société, mais l'enquête transparaît de moins en moins. Avec des histoires plus prévisibles, qui plus est, étant donné que nous commençons tous à bien connaître l'archétype du pervers narcissique. le tome commence aussi avec une scène dans une épicerie sur laquelle on croit que va s'axer le récit, sauf que non, rien à voir. Alors pourquoi vouloir nous la présenter jusque dans le résumé ?
En-dehors de ces quelques défauts, un tome avec du suspense et l'essentiel d'une bonne histoire, laissant toujours, comme la plupart des Dodier un arrière-goût doux-amer.

La couverture est pleine de promesse : une couleur orange, des flammes, une contre-plongée avec Jérôme K. une femme dans les bras. Notre détective maladroit prend de la confiance en lui. Par contre, jamais il ne se sépare de sa malchance. En allant chercher du lait chez son ami, il se fait agresser et une femme perd la mémoire. Son grand coeur le pousse à aider cette brave femme. Mais dans quel pétrin s'est-il mis? Surtout qu'il a oublié de prévenir Babette. Qu'elle n'a pas été sa surprise quand elle a vu une femme nue dans le lit de son ami. Il l'a senti passé. 

Jérôme devient plus confiant et va affronter aussi bien des voleurs qu'un fou qui menacent de le tuer. Alain Dodier va d'ailleurs beaucoup dynamiser le récit dans la structure des pages. L'action va être plus découpée. C'est vraiment super car cela donne un coup de fouet à l'histoire surtout lorsque Jérôme va escalader l'immeuble pour sauver Natacha. Les couleurs de Cerise sont beaucoup plus précises et accompagnent avec beaucoup de nuances tout le récit.
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Un très bon opus de la série. Une histoire d'amnésie, très rythmée, des personnages bien en place. Jérôme K dans toute sa splendeur, naïf, intrépide, mais le coeur sur la main,vole au secours d'une jeune femme sans défense, au péril de sa vie, de son couple.. des situations cocasses, bien mises en scène. Très bon !