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Critique de Deslivresalire
Ohio, Virginie Occidentale, les années 45 à 60, l'Amérique blanche et profonde.
On y suit les tranches de vies de plusieurs couples de personnages :
Charlotte et Willard, dont la ferveur religieuse le conduira aux sacrifices d'animaux ;
Roy et Théodore, deux prêcheurs nomades, meurtriers illuminés ;
Carl et Sandy, qui s'organisent des road-trips pour assassiner leurs "modèles" pris en stop puis en photos macabres ;
Teagardin et Lenora, le pasteur et sa jeune proie...
Et au milieu de cette boue, Arvin, fils de Charlotte et Willard, ami de Lenora, qui sera la victime involontaire de la dépravation des autres, poursuivi par le shérif Lee Bodecker, flic pourri, malgré la protection d'un dernier duo : Emma et Earskel, sa grand-mère et son grand-oncle.
Une chronique de la nature humaine dans ce qu'elle a de plus sombre, dans l'Amérique des années d'après-guerre.
Froidement, Pollock relate les faits, dans toute leur horreur, dans toute leur bêtise, leur lâcheté, commis par ces bouseux parfois aussi fervents que monstrueux.
Une ambiance moite extrêmement bien décrite et qui colle à la peau, dans la même veine qu'un "De sang froid" de Truman Capote, mais en plus percutant, plus mouvementé.
Pollock a écrit l'an dernier un deuxième roman "une mort qui en vaut la peine" et il est probable que ce livre finira dans ma liste de livres à lire.
On entre rapidement dans le bain de ce récit qui passe d'un couple à l'autre, ce qui ne laisse pas le temps de s'ennuyer, si bien qu'on ne peut en sortir avant la fin. Et lorsqu'on referme ce livre, il reste cette impression d'avoir été un acteur de l'histoire et d'avoir vécu à cette époque avec eux...
Il reste aussi cette ambiance, sale et glauque et l'idée que dans ce combat permanent où s'affrontent la ferveur et la mort, c'est le Diable qui gagne... tout le temps.
D'autres avis sur d'autres lectures sur :
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
On y suit les tranches de vies de plusieurs couples de personnages :
Charlotte et Willard, dont la ferveur religieuse le conduira aux sacrifices d'animaux ;
Roy et Théodore, deux prêcheurs nomades, meurtriers illuminés ;
Carl et Sandy, qui s'organisent des road-trips pour assassiner leurs "modèles" pris en stop puis en photos macabres ;
Teagardin et Lenora, le pasteur et sa jeune proie...
Et au milieu de cette boue, Arvin, fils de Charlotte et Willard, ami de Lenora, qui sera la victime involontaire de la dépravation des autres, poursuivi par le shérif Lee Bodecker, flic pourri, malgré la protection d'un dernier duo : Emma et Earskel, sa grand-mère et son grand-oncle.
Une chronique de la nature humaine dans ce qu'elle a de plus sombre, dans l'Amérique des années d'après-guerre.
Froidement, Pollock relate les faits, dans toute leur horreur, dans toute leur bêtise, leur lâcheté, commis par ces bouseux parfois aussi fervents que monstrueux.
Une ambiance moite extrêmement bien décrite et qui colle à la peau, dans la même veine qu'un "De sang froid" de Truman Capote, mais en plus percutant, plus mouvementé.
Pollock a écrit l'an dernier un deuxième roman "une mort qui en vaut la peine" et il est probable que ce livre finira dans ma liste de livres à lire.
On entre rapidement dans le bain de ce récit qui passe d'un couple à l'autre, ce qui ne laisse pas le temps de s'ennuyer, si bien qu'on ne peut en sortir avant la fin. Et lorsqu'on referme ce livre, il reste cette impression d'avoir été un acteur de l'histoire et d'avoir vécu à cette époque avec eux...
Il reste aussi cette ambiance, sale et glauque et l'idée que dans ce combat permanent où s'affrontent la ferveur et la mort, c'est le Diable qui gagne... tout le temps.
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