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New-York et sa banlieue nord, fin du vingtième siècle...
Un beau portrait de femme américaine, avec vue sur une chute qui paraît sans fin: Jocelyn se fait plaquer, gruger, mais ne manque ni d'humour ni d'élégance dans sa débine. La dame a du répondant, et ce souci constant de ne pas déchoir ni décevoir... Ah, cette éducation raffinée du sud, avec les préceptes toujours présent à l'esprit , d'une grand-mère!
Car que reste-t-il à Jocelyn, une fois l'argent évaporé, que sa culture et sa bonne éducation? Sauver les dernières apparences?
Donleavy, au gré des pérégrinations de son héroïne, donne quelques aperçus acérés sur une certaine bourgeoisie américaine et ses dessous peu reluisants... et ces banlieues qui n'en finissent pas, en passant en suivant la Bronx river, de l'opulence à la pauvreté avant de s'engouffrer dans le tunnel d'accès à Grand-Central station.
Ah, et puis ces toilettes si confortables, si propres, tellement synonymes de calme et d'intime recueillement...
Un livre qui vaut le détour, certainement.
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J'ai été attirée par le titre et la couverture. Ne sachant pas de quoi il retournait comme à mon habitude.
L'auteur nous présente une femme qui va divorcer suite à au départ de son mari qui en a trouvé une plus jeune. Elle va essayer de s'en sortir mais suite à une escalade de mauvais choix elle va échouer au plus bas de la société. Elle prendra des décisions surprenantes.
Au-delà de cette déchéance, cette femme a une petite habitude inculquée par sa grand mère qui va la pousser à de nombreuses stratégies : trouver des toilettes propres. Si sa grand mère lui avait enseigné de mettre des sous vêtements non dépareillés en cas d'accident la chute du livre (que l'on voit venir, c'est bien dommage) aurait été toute autre.

Une critique de la bourgeoisie américaine voilà de quoi il retourne dans ce livre. Malheureusement j'ai trouvé que c'était plat, trop lisse à mon gout. Je m'attendais à de l'humour britannique (je sais l'auteur est américain, mais avec un titre pareil !!). Une jolie déception…

En bref, un petit livre sympathique pour la plage mais sans plus.
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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Une petite bouffonnerie d'un auteur que je ne connaissais pas et que j'ai découvert en 1998. Depuis lors, tous les 10 ans, je relis ce livre, que dis-je, cette ‘Chronique d'une des plus étranges histoires colportées dans les environs de New York'.

La description de la lente descente de cette dame du Sud, un peu (beaucoup) perdue dans la banlieue huppée de New York, m'a fait penser au ‘Crime du comte Neville' de Amélie Nothomb. Amélie parlait de la décadence de l'aristocratie belge tandis que JP Donleavy décrit une femme descendant du ‘Mayflower', excusez du peu !

Quand son mari l'abandonne, Jocelyn Guenevre Marchantière Jones est toute perdue. Elle perd aussi ses amies – qui ont peur que cette jeune célibataire leur chipe leur mari – mais surtout elle doit vendre sa maison car elle ne peut subvenir à ses besoins sans travail. Même ses enfants l'abandonnent – « Au moins, Papa a une vie marrante maintenant » - il faut dire qu'il est parti avec la jeune stagiaire…

De dégringolade en dégringolade, mais toujours en gardant son allure de dame, Joy (comme elle n'aime pas qu'on l'appelle) survit intellectuellement et moralement grâce à ses visites bimensuelles au Metropolitan ou à la collection Frick. Elle rejoint alors New York par le train jusqu'à Grand Central.

Mais où sont les toilettes dans toute cette histoire ?
« La seule chose déconcertante étant qu'au milieu de la contemplation des peintures, elle eût toujours un besoin pressant de faire pipi. Et la voix de sa grand-mère au creux de son oreille :
« Ma chérie, si c'est vraiment un besoin pressant, seulement dans des toilettes propres, très propres. »
(…) Elle avait prudemment répertorié toutes les options disponibles pour les toilettes où elle avait l'habitude de se rendre. »
(pp. 70-71)

Je ne vous raconterai pas le fin mot de l'histoire, mais lire un auteur qui arrive à vous écrire une comédie de moeurs sur base de toilettes est définitivement un auteur à découvrir 😉.

NB 1 : pour les intéressés je vous conseille la lecture de « Toilettes du monde – une envie pressante de découvrir la planète » paru aux Editions En Voyage / Lonely Planet.

NB 2 : pour ceux qui n'ont pas peur de s'investir, je vous conseille les toilettes du bar de l'hôtel Sokos Torni à Helsinki – sur le trône vous aurez une superbe vue sur la ville !
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petit livre surprenant : avec la couverture et le titre, on pense qu'on va bien se marrer .... et .... on se marre beaucoup certes, on sourit aussi parfois et puis arrivent les moments ou on sourit jaune ... ou on a carrément les boules, en totale empathie avec l'héroïne ...
Un très beau personnage de femme, une écriture et un texte surprenant, qui ne laisse pas de répit, qui bouscule, qui ne laisse pas le temps de s'installer ... on est dans la barque avec ce personnage et ... on ne saute pas en cours de route, on reste avec elle jusqu'au bout !
étonnant
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C'est un très bon petit livre que celui-ci. Sous titré : « Chronique d'une des plus étranges histoires colportées dans les environs de New York » ce récit dénonce sur un mode léger et souvent comique, les travers de la bonne société huppée new-yorkaise. Une société où il ne fait pas bon dégringoler l'échelle sociale et où les portes se ferment très vite à celui ou celle qui ne peut plus tenir son rang. Mais encore un fois, la narration sémillante et le ton enjoué font de cette histoire un très agréable divertissement. Ce qui traité différemment pourrait s'apparenter à une descente aux enfers se révèle ici une comédie gaie et sympathique.
La fin, assez surprenante, s'apparente à un conte de fée et achève de donner à ce bouquin, très drôle une dimension cocasse.
Un bon petit livre très plaisant qui fait passer une bonne soirée de lecture.
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Un court roman de 150 pages, tout à fait dans le style de Donleavy, cru, original, des personnages épouvantables. La chute est carrément excellente !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Le titre interpelle et attire. le contenu aussi. Drôle, loufoque et absurde, tout en portant un fond social et une poétique de la misère, ce livre est vraiment à conseiller.
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LA DAME QUI AIMAIT LES TOILETTES PROPRES de J.P. DONLEAVY
Livre amusant des malheurs d'une dame de la bourgeoisie larguée par son mari et qui va devoir survivre. Bien écrit recouvrant une réalité sociale on passe un excellent moment .
Donleavy est un écrivain irlando américain décédé en 2017
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"La dame qui aimait les toilettes propres" de J.P.Donleavy pourrait être considéré comme une leçon de vie sur les hauts et bas de l'être vis à vis de l'argent et du relationnel stérile qu'il nourrit; le rapport avec le titre de l'ouvrage?
lisez le livre et vous aurez la réponse!
Un livre très intéressant pour le message qu'il souhaite faire passer, à mon sens.
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Un auteur que je ne connaissais pas.
C'est écrit sous la forme d'une chronique, avec de-ci de-là quelques scènes et dialogues pas piqués des vers.
La fin est totalement déjantée, où l'on voit que le hasard fait parfois des choses inattendues.
Beaucoup d'ironie, un humour anglo-saxon.
Pas mal pour une lecture délassante.
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