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Club N°54 : BD sélectionnée ❤️
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Art antique ? Art déco ? Psychédélique ? On en prend plein les yeux.

Rêve ? Réalité ? Mythologie ? Un savant mélange de tous ces ingrédients.

Les dieux étant immortels, quoi de plus normal qu'ils aient traversé les siècles jusqu'à nous.

Beaucoup de références savantes à l'art et la mythologie, mais le talent de Fabrizio Dori nous entraine dans son récit et son graphisme sans qu'il soit nécessaire de les connaître.

JF
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Sarbacane s'intitule "éditeur de création".

Cet éditeur peut effectivement s'enorgueillir de publier la suite (?) du sublime "Dieu vagabond".

Les mots et les formules me manquent pour résumer toutes les émotions et idées qui me traversent à la lecture de ce étrange et magnifique ouvrage : "le fils de Pan".

A l'heure où la "bande gribouillée" envahit les étagères des libraires, quel plaisir de lire un ouvrage où chaque vignette semble peinte à la main, les planches pensées comme des tableaux... mais alors, ce livre devient un musée ?...

La couleur occupe chaque centimètre de l'album : le fond des bulles, les contours des personnages, des phylactères, et même le contour des cases reçoivent des nuances harmonieuses.

On retrouve les protagonistes de l'album précédent avec de nouveaux dieux et autres nymphes du panthéon grec offrant à chaque apparition un feu d'artifice délirant, graphique et pictural en évoquant plusieurs peintres de plusieurs époques.

A partir du moment où les rêves se mêlent aux souvenirs noyés dans différentes dimensions de la réalité rejoints par les dieux grecs dans une mise en abyme vertigineuse entre mythologie et banalité banlieusarde, l'histoire se prête donc à une profusion de digressions aussi comiques qu'inattendues.

L'oeuvre de Dori nous rappelle constamment que la BD est un Art et l'on rêve de pouvoir admirer un jour ses originaux.

Benoit
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Voici un album très beau et très riche.

N'ayant pas lu le premier, je me suis un peu perdue au départ mais j'ai rapidement pris pied.

Chaque planche est en effet une oeuvre d'art qui s'inscrit dans différents courants : impressionnisme, art déco, etc.

J'ai aimé le côté désabusé d'Eustis, et l'enfant "petit prince".

Rêve ou réalité, difficile à dire !

Virginie
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Magnifique suite qui nous transporte avec joie un peu plus loin dans l'univers onirique d'Eustis !

Que du bonheur à lire et à contempler !!

Marine
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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J'ai adoré ! Bravo à mon frère d'avoir déniché ça et de me l'avoir offert, c'est exactement ce que j'aime !
Tout cadre bien: le thème, mythologique, Dionysiaque; les dessins, colorés et chatoyants, pleins de soleil et de Méditerranée; l'histoire, drôle et tendre, un peu terrible parfois.
L'histoire donc est celle d'un satyre qui se retrouve empêtré dans le monde moderne et qui plus est avec le fils de Pan à gérer. Rien que ça. On nage dans le surréel avec des personnages mythologiques dans une grande cité capitaliste. Une touche d'ironie et de satire est amenée par une fille à la recherche de son père, ami du satire en question. Elle est au contraire ultra rationnelle et éprouve le besoin de tout contrôler.
Le petit de Pan avec ses questions naïves est lui aussi un fort vecteur de critique et d'ironie dans la BD.
Tout ceci se déroule dans un univers graphique fabuleux, qui alterne plusieurs styles de dessins, toujours magnifiques et très originaux, avec une organisation de la page moderne, vivante, sensible.
J'aime particulièrement les moments mythologiques où l'auteur s'inspire très librement de van Gogh et consort avec des paysages du Sud de la France fabuleux et magnifiques !
La fin est poétique et belle, et voilà donc un long roman graphique mené à bien par Fabrizio Dori, que je recommande plus que chaudement !
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Après le Dieu Vagabond, ce fut un plaisir de retrouver la palette de couleurs chatoyantes de Fabrizio Dori. le petit plus étant d'y déceler les imitations des plus grandes oeuvres de van Gogh, Chagall, Munch...

La déesse Séléné a confié une mission à Eustis le Satyre toujours coincé sur terre : il doit s'occuper d'un petit garçon né de son union avec Pan. Cet enfant, habillé en marin, éternue et ne trouve pas son don, le comble pour le fils d'un Dieu !

Humour, philosophie, art, illusion, rêverie, on y trouve de tout et la lecture en est fort plaisante.
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J'ai adoré le graphisme de ce roman : les couleurs, la finesse du trait, les expressions des visages.
Ce roman graphique est vraiment une belle réussite et j'ai été aussi conquise par l' histoire complètement décalée, à la fois satirique et fantastique.
J'ai particulièrement aimé la fin de l'histoire !
Bref, ce deuxième opus est une pépite !
Espérons qu'il y en ait un troisième !
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Fabrizio Dori reprend une fois de plus les thèmes de la mythologie grecque comme base narrative de son roman graphique. À nouveau, il se joue des styles au fil des pages, et rend des hommages appuyés à Van Gogh, Klimt, Matisse, Mondrian, Kusama et bien d'autres.

La maîtrise technique est réelle, mais ce constant changement de trait n'a à mon sens que peu d'intérêt : il ne montre rien en particulier, si ce n'est le talent d'un dessinateur. Noyée tantôt sous de vives couleurs, tantôt dans des cases sombres, la narration peine à exister. L'histoire demeure assez faible, on ne parvient pas exactement à comprendre le sens du récit. le recours à la mythologie ressemble une fois de plus à un artifice servant à donner une consistance au récit.

Une fois encore avec Fabrizio Dozi, je peine à être convaincu par cette oeuvre qui ne me touche que peu et ce malgré ses talents certains de dessinateur.
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Zoé, cadre supérieure d'une grosse entreprise est à la recherche de son père. En découvrant son journal intime, elle y lit qu'il est parti en voyage avec un certain Eustis, satyre déchu de la cour errante de Dionysos. Elle pense que son père a perdu la tête, mais Eustis existe bel et bien. Il est perdu dans le monde des mortels et attend, dans un ennui tout aussi mortel, que Dionysos et sa cour, endormis au fond d'un lac, se relèvent d'une ultime cuite afin de les rejoindre et qu'ainsi tout revienne dans l'ordre, mais rien ne se passe comme il le voudrait.
Séléné, Déesse de la Lune, va le sortir de sa torpeur en lui envoyant le fils qu'elle a eu avec Pan, petit satyre aux boucles blondes qui éternue des nuées de papillons blancs, afin qu'il soit son tuteur et l'aide à trouver sur Terre sa place dans le cosmos et sa « spécialité » de dieu. Comme il est hors de question pour lui de jouer les baby-sitters pour les siècles à venir, Eustis décide de se rendre sur l'Olympe et de demander à un dieu d'un rang supérieur de le relever de cette tâche, mais là non plus tout ne se passe pas comme il l'entend.
Cet album, suite de « le Dieu vagabond » peut être lu indépendamment du premier. Il porte un regard décalé sur l'humanité et ses usages, qui, vus par les yeux d'un enfant, paraissent à juste titre parfaitement aberrants et donnent malheureusement à sourire.
C'est au travers de décors psychédéliques, au grés de pérégrinations métaphysiques, de rencontres plutôt irréalistes et de soliloques existentiels qu'Eustis et l'enfant nous mènent jusqu'à l'Olympe. de nombreuses planches aux teintes empruntées à l'Art Nouveau parsèment cette aventure d'une qualité graphique exceptionnelle. de même, certaines se revendiquent des influences parfaitement bien maîtrisées de grands peintres tels que Klimt, Mondrian, Corot, Vallotton et Delaunay. Elles valent la peine de s'y attarder.
En somme, nous avons là un magnifique album, qui, de par sa très grande richesse graphique mérite plusieurs lectures.
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Nous retrouvons ce cher Eustis, notre satire favori, dans ce deuxième volet de ses aventures.

Quel plaisir, bonheur, régal, de retrouver également la plume et la maestria graphique du grand Fabrizio Dori !

Ce volume peut être lu sans avoir connaissance du premier, même si je vous le recommande fortement (ce serait dommage !).

Ne passez pas à côté de cet extraordinaire condensé de vie. Dans cet album, on rit, on s'émeut, on s'émerveille. Un voyage tout aussi formidable que celui du Dieu Vagabond. Et quelle beauté graphique, quelle perfection !
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J'avais adoré le Dieu Vagabond mais je serais bien incapable d'en retracer le récit ni de dire si cet opus en est la suite… Il me semble qu'Eustis y était déjà présent mais…?
Peu importe ! C'est avec une joie certaine que j'ai replongé dans les fantastiques, admirables, splendides, magnifiques dessins de Fabrizio Dori ! On se croirait dans un tableau, de Mucha ? de van Gogh ? Pas évident de mettre le doigt dessus exactement mais c'est un festival de couleurs, un tourbillon de beauté qui nous emmène dans le monde des dieux de la Grèce antique pour cette aventure contemporaine qui souligne la torpeur, la solitude et la tristesse qui étouffent notre monde actuel.
A lire parce que c'est beau et parce que ça donne envie de partir faire la fête comme au temps des bacchanales !
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Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu une BD surprenante comme celle-ci. Tout est dans la justesse. le trait onirique, délicat, parfois plus abstrait ou au contraire réaliste. Un scénario original, qui change mais qui reste cependant linéaire. Cela fait plusieurs années que la mythologie grecque est re-re-re-reprise, cependant nous avons ici un traitement subtil, qui ne verse pas dans l'épopée ni dans quelque chose de trop moderne. Bravo !
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Encore une fois bluffée par les dessins remarquables de Fabrizio Dori qui amène des couleurs et une poésie sur chacune de ses planches. Il parvient à revisiter les mythes en les ancrant dans la société actuelle et en créant une confusion des temps et des réalités très réussie.
J'ai été transportée par l'univers magique qui se dégage dans le Fils de Pan, univers à la fois loufoque et troublant de sincérité. Il nous amène à réfléchir sur nos valeurs et nos priorités, avec un regard sans jugement et fidèle à ses personnages tous très délurés.
Merci Babelio et Sarbacane !
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