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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Férue de Goldorak enfant, j'ai voulu découvrir ce que pouvait donner une suite imaginée par de grands fans de la série animée, Dorison, Bajram, Cossu, Sentenac et Guillo, les deux premiers ayant scénarisé l'ensemble, les quatre derniers ayant réalisé les graphismes de ce projet ambitieux - qui plus est lorsque l'on est découvre que c'est un travail graphique collectif qui a été effectué sur les planches, pas seulement une succession de chapitres où chaque dessinateur aurait posé sa patte.

Et bien, c'est plutôt réussi : c'est une suite qui correspond bien à l'univers imaginé par Go Nagai, servie par des graphismes qui lui rendent particulièrement bien hommage, tout en laissant de la place aux évolutions graphiques ayant eu lieu depuis les années 1980, notamment en termes de couleurs, plus sobres et épurées, ainsi qu'aux styles des dessinateurs au coeur du projet.

En bonus, non négligeable, en fin de volume, les étapes de mise en place du projet, de la lettre écrite à Go Nagai accompagnée du synopsis de la BD pour acceptation d'utiliser les personnages aux différentes idées de couvertures, en passant par la constitution de l'équipe à son origine.

Une lecture somme toute appréciable, qui mériterait de replonger dans les aventures animées d'Actarus et de ses acolytes.

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Je ne connais pas Goldorak. C'est de la génération de mon père. Alors je ne peux pas juger en fonction d'une quelconque nostalgie ou en me basant sur la fidélité à l'oeuvre originale.

Malgré tout, j'ai trouvé que c'était une bonne BD, bien jolie. Ils ont gardé l'histoire au Japon. Certains personnages avaient des traits bien caricaturaux qui contrastaient étrangement avec le fond. Aucune idée si c'est voulu, si l'anime était comme ça.

On suit donc l'univers de Goldorak, des années après la fin de la série. Goldorak est retourné sur sa planète mais sa s'est mal passé. Et sur Terre, un vaisseau des antagonistes arrive le semer le chaos. Ils donnent à la tête 7 jours pour vider le Japon avant d'en prendre possession.

Ça parle donc de réfugiés, de guerre et de paix, de coopération internationale et tout. Ça me rend curieux à savoir si la série originale abordaient de tels sujets aussi sérieux.
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Bonne BD faite de planches joliment travaillées. Elle est fidèle aux personnages. On se replonge dans l'ambiance et l'atmosphère du dessin animé d'antan avec un grand plaisir . L'objectif est atteint.
j'ai particulièrement apprécié le rappel de l'histoire et des différents protagonistes. bon moment de nostalgie.
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J'ai grandi avec l'émission Récré A2, qui a fait découvrir à tous les petits spectateurs français Goldorak, Albator, ou encore Candy... aussi les noms d'Actarus, Vénusia ou Alcor sonnent-ils délicieusement familiers en feuilletant ce magnifique album de BD, somme du travail de pas moins de cinq artistes, réalisé avec l'accord du créateur Go Nagaï.
La trame de l'histoire reste classique, se situant des années après la série animée : alors que l'on croyait que les troupes hostiles de Vega n'étaient plus qu'un lointain souvenir et que les héros d'antan se sont dispersés, un puissant golgoth menace. On devine quel sera l'ultime recours... à ceci près que notre héros a bien perdu de sa superbe, traînant derrière lui un douloureux sentiment de culpabilité...
Nul besoin d'avoir en tête les dessins animés pour suivre cette aventure qui se suffit à elle-même, même si l'on peut trouver en début d'ouvrage des explications pour ceux qui auraient besoin de resituer le "terrible géant des nouveaux temps". Les dessins, les couleurs et la mise en page sont franchement somptueux (à noter de très chouettes bonus en fin d'album), l'ambiance n'est pas rétro mais au contraire actualisée en respectant la base du héros et en ajoutant des thèmes fondamentaux autour de l'espoir d'une paix durable entre peuples. Pari réussi !
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Le concept, c'est une bande de Frenchies, enfants dans les années 70 et fans de Goldorak, qui écrivent, pour voir, à l'immense mangaka Go Nakai, et lui proposent de faire un one-shot "10 ans plus tard" basé sur sa gigantesque oeuvre. le projet est accepté: il est mené à bien.

Et avec quel talent ! Tout est parfait dans ce Goldorak, et les fans ne seront pas déçus. du scénario au graphisme, en passant par la mise en couleur, tout est parfait, pointilleux, travaillé, méticuleux et assez passionnant. La morale est belle et actuelle.

Bonus: la fin de la BD nous propose une petite plongée dans la création de ce magistral "Goldorak", une sorte de making-of en images fixes. Magnifique !
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Plus qu'un plaisir régressif, c'est le bonheur de trouver une oeuvre fidèle à la série 40 ans après, délivrée par une équipe dont le talent collectif s'est révélé incroyablement efficace. Sens du rythme, découpage graphique, évolution des personnages, gestion des flash-backs, couleurs, scénario. Très beau travail d'édition également. de la bonne BD !
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On ne va pas se mentir, c'est un peu l'évènement du mois attendu par tous les plus de quarante ans ! Dans mon cas, je n'ai pas connu l'arrivée de Goldo en France, enfin, j'étais née (à peine) et bien trop jeune pour m'en souvenir. Cependant, je l'ai vu au début des années 80, ça, je m'en souviens. Allez, comment ne pas évoquer ce vieux souvenir d'enfance où je me revois taper des pieds parce que je voulais le jouet Goldorak en ferraille dans une fête foraine :

« Mais, tu ne préfères pas une poupée ou un Casimir ?

— Non ! Je veux Golorak. »

Donc, forcément, cette BD, je voulais la lire, voir ce que ça donnait et autant le dire, l'album en lui-même est très beau (ainsi que le kitpresse que j'ai eu la chance de recevoir également grâce aux éditions Kana). Mais… d'accord et l'histoire et les dessins ? J'y viens.

Bien, je vous ai déjà parlé du livre objet alors attardons-nous sur l'histoire. de manière générale, elle est somme toute classique et comporte bien des clichés assez éculés. La vie normale pour Vénusia et Alcor est sans surprise. Vraiment. La jeune femme est devenue chirurgienne et lui, un homme riche, reconnu et à femme… C'est quand même bateau. Tout comme le retour des grands méchants et la révélation concernant Actarus qui a bien changé depuis les années 70/80. C'est là que l'on prend un coup de vieux en vrai. Bonjour les désillusions sur les héros de notre enfance. L'âge adulte, ce n'est pas si cool que ça en définitive. En fait, concrètement il n'y a que Vénusia et Phénicia qui ne s'en sortent pas trop mal.

Si la narration se veut grandiloquente, avec des dessins admirablement bien faits, tout comme la mise en page et le découpage des cases (franchement, chapeau bas), il faut quand même dire que le scénario bah… ce n'est pas trop ça. Tout y est linéaire et on va de clichés en clichés. Et je ne parle même pas d'un moment où nos héros sont tous réunis pour briquer leur monture respective… enfin leur vaisseau et que le professeur Procyon décide de leur passer la chanson… LA chanson… Bon sang, j'avoue, j'ai ri… de honte. Enfin bref… Je comprends le côté hyper nostalgique, on a tous chanté la chanson de Goldorak, moi la première.

Et c'est là que j'ai compris que, vraiment, cette bande dessinée a été faite dans le but de SE faire plaisir et de faire plaisir aux fans et si je laisse parler la fan qui sommeille toujours en moi, de ce beau géant d'acier, alors oui, le pari est quand même réussi et les auteurs (scénaristes et dessinateurs) peuvent être fier de leur bébé. Et sincèrement, je ne pense pas que cette BD-Hommage n'ait d'autres vocations que de rappeler de très bons souvenirs d'enfance dans une époque où on a bien besoin de se changer les idées.

Une bande dessinée qui se veut plus adulte et sans déconstruire le héros de notre enfance, on le découvre sous un jour plus sombre, malheureusement, la trame en elle-même reste trop simple, voire superflue. J'aurais aimé que la psychologie des personnages soit plus travaillée et poussée. Que l'histoire soit moins enfantine et simpliste, mais alors ce n'est pas un album qu'il aurait fallu faire, mais plusieurs. Cela dit, on ne peut nier la beauté du livre en lui-même ainsi que ces beaux dessins. Il y a du travail derrière et ça se voit ! Assurément, je pense que ce Goldorak version 2021 séduira avant tous les nostalgiques et les fans de la première heure. C'est même certain !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Étant un enfant de la génération Y, je ne connais Goldorak, Ulysse 31, Alabtor et consort que de nom. Quoique je regardais Nono le petit robot à la télé.

C'est donc dans les étagères de mon père que j'ai trouvé cette BD : « Ah, ca, qu'est ce que j'aimais Goldorak ». Depuis Power Ranger ou encore Pacific Rim (pas ouf on ne va pas se mentir) je n'ai jamais trop regardé ou lu d'oeuvres Mecha. A priori, mon prochain manga sera Neon Genesis Evangelion, j'ai donc saisi l'opportunité pour me plonger dans l'univers de Goldorak.

Bien que la première partie fût un peu longue, avec l'introduction des personnages et du contexte, et parfois une invasion de bulles plus dangereuses encore que la menace Golgoth. Puis arrive la seconde partie, plus intéressante par l'introduction de problématiques moins manichéennes, un brin philosophique, qui plus est. le coté futuriste 70-80s a muté dans mon esprit du cringe et kitschou au charme du vintage. Impossible de dissocier cette oeuvre sans ses costumes et accessoires d'époque, telle une jolie Renault caravelle ou une vieille Peugeot 304. Les 110 dernières pages, se sont de facto tournées bien plus rapidement que les 50 premières et le plaisir de lecture s'est immiscé dans même que je ne le vois venir.

C'est donc le moment où je trouvais que Dorison et ses compères ont en fait un bel hommage. Sans jamais n'avoir vu un épisode, j'ai réalisé ce que je tenais entre les mains. Un petit bijou de la SF, l'émerveillement d'une génération sans doute, une cette oeuvre pionnière qui aura a coup sur marqué une génération et les suivantes sans même qu'elle ne le sachent.

Je souhaite terminer en levant aussi mon chapeau pour le dessin et les couleurs que j'ai trouvés techniques et en phase avec le projet. C'était maitrisé de A à Z, en témoignent certains découpages qui aux inspirations manga.
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Denis Bajram (au scénario et au dessin), au lieu de nous livrer enfin un nouveau tome de la génialissime saga "Universal War Two" (grrr !), a réuni, avec l'accord de son créateur, quelques auteurs et dessinateurs fans de la série Goldorak autour d'un projet qui ne peut que ravir ceux qui ont grandi dans les années 70-80.

Ils lui rendent ici un très bel hommage, dans une sombre et grande histoire qui se déroule dix ans après les évènements de la série télévisée. S'il vaut mieux connaître les personnages (mais qui ne connaît pas Goldorak ?) et ce qui s'est passé dans la série, un rapide rappel est fait en début d'ouvrage. Personnellement, près de 40 ans après, je ne me rappelais pas comment tout ça avait fini : apparemment, Actarus était parti avec sa soeur sur leur planète. le méchant Vega revient ici, et Goldorak sera de nouveau le seul espoir de la Terre.

Certains épisodes de cette riche BD (168 pages, ça laisse le temps de développer l'histoire et - un peu - les personnages) sont tragiques, d'autres spectaculaires, en tout cas toujours fidèles à la série… mais dans des designs modernisés et aux superbes couleurs. Toute la galerie de personnages ainsi que les combats attendus sont bien présents, de quoi réjouir tous les nostalgiques.

On sent l'amour des auteurs pour cette série, et l'hommage est brillamment réussi. de quoi me donner envie de revoir la série animée. Mais maintenant, il est temps de reprendre UW2 M. Bajram !
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Soyons clairs les extraterrestres et les petits robots, ça n'a jamais été mon truc. La SF, j'aime pas ça. Pourtant, j'ai toujours eu un faible pour le prince Actarus et son robot géant Goldorak (souvent femme varie blablabla). Alors quand en 2021 un collectif d'auteur donne une suite aux aventures de Go Nagai, je suis bien obligée de lire la suite des aventures de ce robot des temps nouveaux...
Ce Goldorak made in France, c'est une bande dessinée pour tous les nostalgiques, qui ne captera pas un nouveau public . Mais, le scénario tient la route (et ça c'était pas gagné), le récit est autoconclusif, les couleurs sont canons, le rapport pagination-prix est satisfaisant et c'est un vrai plaisir de retrouver les héros de l'enfance. Un bon moment lecture et le cadeau idéal pour votre frère, soeur, cousin, cousine, autre personne geek en cette fin d'année.
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