AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 435 notes
5
19 avis
4
29 avis
3
16 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'étais en manque de piraterie, de filles de joie et de tafia ! « Ça arrive », me direz-vous, mais alors que lire dans ces circonstances ? Pour sa magnifique couverture et sa sombre ambiance, Long John Silver m'a lourdement mis le grappin dessus (ou le crochet pour les plus manchots d'entre nous).

Avec ce premier opus de la tétralogie, nous avons affaire à un long tome d'introduction, il faut le dire tout de suite. le scénario de Xavier Dorison nous ballade dans l'Angleterre du XVIIIe siècle que l'Eldorado fait encore rêver, mais nous n'embarquons véritablement pour le Nouveau Monde que bien tardivement. Pour autant, nous pouvons déjà sentir et ressentir les effluves d'une forte ambiance, prenante et captivante. Ce n'est pour rien que les auteurs avouent dès la préface leur hommage apporté à L'Île au trésor de Robert Louis Stevenson.
L'aspect graphique met laisse un goût amer, car le dessin en lui-même semble en demi-teinte. Ainsi, nous pouvons admirer les magnifiques idées de Mathieu Lauffray pour les décors et les plans larges, mais dès qu'il s'agit des traits d'un visage, d'un personnage en pleine action, le résultat va en rebuter plus d'un, moi le premier en fait. de plus, autant le lettrage est bien choisi pour les passages liés au narrateur (style parchemin disons), autant il paraît bien compliqué de le lire sur un fond blanc…

Clairement, ce sont des problèmes de choix qui m'ont gêné dans cette lecture. Pour autant, je serai ravi de poursuivre l'aventure car on sent bien qu'il y a matière à faire une série de haute volée !

Commenter  J’apprécie          713
Amateurs de chasses au trésor, d'exotisme et de piraterie, les aventures de ce vieux loup de mer coriace et roublard sont faites pour vous! Xavier Dorison et Mathieu Lauffray nous offrent avec ce premier tome un vibrant hommage à Robert Louis Stevenson dont ils se sont librement inspirés pour donner naissance à cette série consacrée à l'un des personnages de « L'île au trésor » : Long John Silver. Nous voilà donc dix ans après les événements relatés dans le roman initial et notre marin s'est tourné vers la piraterie, acquérant une réputation d'efficacité redoutable dans le milieu. Guère surprenant dans ces circonstances que, lorsque l'aristocrate en disgrâce Lady Vivian Hastings décident de monter une expédition secrète afin de contrecarrer les plans de son époux, se soit tout naturellement à lui qu'on lui conseille de s'adresser. Nous voilà donc partis pour une nouvelle aventure en quête d'un autre trésor perdu, celui de Guyanacapac, qui reposerait depuis des siècles bien à l'abri au coeur de la jungle amazonienne.

C'est sans guère de difficultés que l'on se plonge dans les aventures de ce groupe de personnages aux motivations et personnalités très différentes qui vont devoir apprendre tant bien que mal à travailler ensemble s'ils veulent récupérer leur part du butin. Chaque protagoniste bénéficie d'une psychologie fouillée et soignée qui nous les rendent vite attachants, qu'il s'agisse de Vivian Hastings, séductrice et manipulatrice rongée par la solitude, docteur Liveset, scientifique intègre possédant malgré tout une part d'ombre, et bien sur Long John Silver, pirate usé par la maladie mais néanmoins charismatique et téméraire. Ce premier album n'est toutefois pas exempt de défauts, à commencer par les graphismes qui, en ce qui me concerne, me perturbent plus qu'ils ne me charment (notamment au niveau du traitement des personnages). Difficile également d'oublier qu'il s'agit avant tout d'un tome purement introductif qui nous laisse un peu trop sur notre faim et souffre de quelques problèmes de rythme.

Malgré ces petites imperfections, ce premier album relatant le départ de l'expédition de Long John Silver et ses compagnons se révèle d'une indéniable qualité. Piraterie, aventure, trésor..., rien de tel pour captiver le lecteur et lui faire retrouver, le temps de la lecture, son âme d'enfant. J'attends avec impatience de découvrir les trois autres volumes de cette collection!
Commenter  J’apprécie          372
C'est bizarre…

Je suis émotionnellement mitigé avec cette BD qu'il m'a fallu quatre soirées pour terminer. Et cependant, j'ai conscience qu'objectivement (si ce terme peut être utilisé pour une critique) ses qualités sont nombreuses.

Après tout, on a quand même affaire au grand retour d'un héros charismatique du splendide roman de Stevenson « L'île au trésor » ; un excellent hameçon. On a une histoire sur la recherche de l'Eldorado en Amérique du sud. On a la préparation d'une expédition. Et on a surtout la présentation d'un très bon personnage féminin, lady Vivian Hastings, dont la tragédie personnelle, le caractère trempé et le don pour la survie sont le vrai pivot de ce premier tome. Quant au dessin, le trait souvent à peine esquissé peut surprendre au début, mais pas quand on a lu et apprécié « Chimère(s) 1887 ».

Alors pourquoi est-ce que j'ai éprouvé cette sensation d'ennui, plus exactement cette absence d'émotion, les trois premiers soirs ? Pas de tilt, rien pour me titiller à l'oreille : « termine, tu iras te coucher plus tard ». Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Peut-être simplement n'était-ce pas le bon moment pour lire ça.

Le dernier soir, j'ai été un peu plus intéressé, un peu plus curieux de connaître la suite. Il faut dire que l'histoire s'anime un peu. Donc, c'est la lenteur nécessaire à la présentation qui m'aurait gêné ? Pas mon genre en général…

Bizarre je vous dis.
Commenter  J’apprécie          362
Mais qu'est devenu Long John Silver ? Une question que beaucoup de lecteurs se sont posés après avoir lu "l'île au trésor" de Stevenson. Xavier Dorison a sa petite idée sur le sujet. Et en plus, Mathieu Lauffray alpage le lecteur avec des graphismes assez époustouflant - à commencer par la très belle couverture, plus qu'intrigante.

Pour faire revenir Long John Silver sur le devant de la scène, l'auteur convie Lady Vivian Hastings. A première vue, une femme fatale en mal d'aventures, de fortune et de revanche sur son mari (qui dilapide sa fortune au profit d'un rêve) et de la société patriarcale dans laquelle elle vit. Pour parvenir à ses fins, elle se rend au cabinet du Dr Livesey afin qu'il lui présente l'impitoyable forban à la jambe de bois.
Avec le personnage de Lady Vivian Hastings, l'auteur semble vouloir créer en pendant féminin à Long John Silver, nous les présentants comme deux figures "romantiques" du 18ème siècle, victimes d'une société dont ils sont exclus du simple fait qu'ils sont nés du mauvais côté.

Le graphisme et le récit sont parfois un peu caricaturaux, notamment avec le personnage de l'Indien. Sur certains gros plans, Silver a l'air d'un yeti qui a trouvé une bouteille de rhum. Puis, dans les vignettes suivantes on le montre comme un retraité malade en quête d'une dernière aventure avant d'être pris par la grande Faucheuse.
La construction du scénario situe l'histoire quelque part entre l'île au trésor, la Guerre de Troie et Tintin et le temple du Soleil.
Rien de particulièrement extraordinaire ou d'inattendu, mais les auteurs ont semés suffisamment d'éléments pour donner au lecteur l'envie de connaître la suite.
Commenter  J’apprécie          280
C'est sur les conseils de mon gentil bibliothécaire que je me plonge dans cette BD inspirée des grands récits d'aventure et de piraterie.
Xavier Dorison et Mathieu Lauffray se sont librement inspirés de L'Ile aux trésors de Stevenson en mettant au premier plan le personnage de Silver, le cuistot chef des mutins qui s'enfuit à la fin du roman avec une partie du butin. Les auteurs présentent leur travail comme un hommage à Stevenson et non pas comme une suite possible à son livre.

Un narrateur intra-diégétique, le médecin du bord, raconte l'histoire dans une lettre adressée à un certain Orphée…
Ce premier tome est consacré à Lady Vivian Hastings, une belle libertine anglaise dont le mari écume les mers à la recherche d'un trésor ; sans nouvelles de lui depuis des années, ruinée, enceinte de son amant, menacée d'être enfermée dans un couvent, elle se retrouve contrainte de signer un pacte de sang avec le pirate Long John Silver et son équipage de marins sans foi ni loi pour aller le rejoindre aux confins du monde, jusqu'à une mythique cité perdue, aux mille richesses.
L'accent est naturellement mis sur les personnages féminins, Lady Hastings et sa suivante, la fidèle Elsie dont les motivations et le dévouement sont à la mesure de la personnalité trouble de sa maîtresse. le contraste avec les marins patibulaires est plutôt saisissant : le gabier La Murène, le contremaître Sang Noir, le chef canonnier Olaf, l'ancien pasteur maître charpentier Père La Buse…
L'ensemble est plutôt sombre… Autant j'apprécie les couleurs chaudes des intérieurs, les dégradés glauques des scènes maritimes et extérieures, autant je peine un peu sur les physionomies. Certes, les visages des marins, véritables gueules de loups de mers, sont travaillés, mais j'ai du mal à les reconnaître d'une planche à l'autre, comme si leur représentation manquait de cohérence et de précision.

Ayant très envie de connaître la suite, je pense que la lecture des tomes suivants va me permettre de me plonger davantage dans cet univers impitoyable où les femmes, compte tenu du contexte et de l'époque, ne seront pas à leur place et devront lutter pour survivre.
Commenter  J’apprécie          140
L'idée est intéressante : reprendre un des fameux personnages de Stevenson pour l'intégrer à une nouvelle aventure.... Il faut reconnaître que ça doit facilité la mise en situation, puisqu'on connait certainement tous l'histoire de "l'île au Trésor".
Mais voilà, l'ensemble du récit se passe de nuit, avec des planches très sombres, et je ne parviens pas à visualiser ce qu'il se passe : et ça énormément gâcher le plaisir de la lecture, je devait faire un effort pour comprendre, suivre l'histoire et même reconnaître les personnages.
La série est assez courte, j'irai certainement au bout, mais ce premier tome ne m'a pas du tout convaincue.
Commenter  J’apprécie          100
C'est la curiosité qui m'a poussée à lire cette bande dessinée non achevée à ce jour.
"L'île au trésor" est un souvenir d'enfance, j'ai adoré le livre ainsi que le film/téléfilm avec Charlton Heston dans le rôle de Silver (qui, à ma connaissance, n'existe toujours pas en DVD à ce jour), je voulais donc voir ce qu'avaient bien pu créer les auteurs avec ce mythe littéraire (car ne dit-on pas que même le capitaine Flint craignait Long John Silver ?).

L'entrée dans l'histoire est assez surprenante, avec un narrateur dont on ne connaît pas l'identité, des dessins surprenants graphiquement et dans des tons sombres de couleur, des personnages qui font peur (les premières pages sont vraiment angoissantes, je trouve que c'est très bien fait) et où il n'est pas question de Long John Silver avant une bonne moitié de ce tome.

Les premières planches sont assez mouvementées, le ton est donné : ça va être sombre, il va y avoir du sang et des morts (et tant mieux car je ne comptais pas lire une histoire de pirates où ceux-ci se promènent avec une fleur entre les dents sur une belle île paradisiaque).
Il faut entrer dans l'histoire et ne pas se laisser rebuter par la noirceur, d'autant que très vite le personnage principal de ce tome apparaît, et il est des plus intrigants (dans tous les sens du terme) : Lady Vivian Hastings.
L'histoire se met en place assez vite, ce tome est une bonne entrée en matière et ça devient vite prenant car il est question de chasse au trésor.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
Commenter  J’apprécie          60
Parce que c'était l'histoire d'un pirate connu, j'avais bien envie de lire cette série. Toutefois, c'est vraiment très long avant que Long John Silver entre en scène et je n'ai pas été très intéressée par l'histoire de lady Hastings. de plus, les dessins sont vraiment très sombres et parfois très difficiles à décoder. Cela ralentit de beaucoup la vitesse de lecture (la fluidité) et le plaisir. J'avais aussi parfois du mal à reconnaître les personnages tellement les illustrations n'étaient pas claires. Autant d'efforts pour aussi peu de plaisir? Pour moi, ça ne vaut pas la peine. Je ne lirai pas la suite.
Commenter  J’apprécie          50
Après Les sentinelles, uchronie première guerre mondiale dont j'avais énormément apprécié le début (et un peu moins la fin), et le maître d'arme plus récemment, qui m'a enthousiasmé, Long John Silver est ma troisième rencontre avec Xavier Dorison.
Cette série étant très souvent présentée comme culte, et ayant moi-même fort apprécié L'île au trésor, roman de RL Stevenson dont les personnages sont issus, je n'étais pas inquiet. Et pourtant, je ressors de cette lecture plutôt mitigé, et je suis un peu rassuré à la lecture de bien d'autres chroniques sur Babelio qui font ressortir le même type de réserves.
Le scénario n'est pas à mettre en cause d'après moi, non plus que les personnages qui sont puissants et crédibles, avec une mention particulière pour cette Lady Vivien Hastings avec laquelle l'auteur m'a bien piégé, réussissant à la faire percevoir comme une vulgaire traînée sans aucun scrupule dans la première partie du volume, avant de me faire comprendre progressivement que c'est plutôt elle la victime, qu'elle en a vues des vertes et des pas mûres et qu'elle ne fait qu'utiliser les armes dont une femme dispose dans une Angleterre du XVIIIe siècle où elle n'est qu'un objet, même quand elle est de haute-naissance.
Non, ce qui est à mettre en cause, c'est bien le dessin, et surtout les enchaînements narratifs qui sont parfois bien bordéliques. Attention, en valeur absolue Lauffray dessine bien, hein, il n'y a qu'à voir la virtuosité de certains plans pour s'en convaincre. Mais c'est l'ensemble qui cloche, avec ces choix de visages un peu flous, et parfois un effet de surcharge, peut-être. En résumé, c'est parfois très brouillon, et ça interfère souvent avec la compréhension de l'histoire. Le must, c'est une page où je n'ai carrément rien compris, même après l'avoir relue 5 fois et y avoir passé je ne sais combien de temps en me triturant les méninges.
C'est franchement dommage, car le souffle de l'aventure règne sur cette histoire, et on sent bien que le légendaire Long John Silver, vieux pirate en fin de course, part pour son baroud d'honneur, et qu'il est décidé à tout donner.
Au passage, je signale à l'assistance une autre adaptation BD de l'Ile au Trésor, moins connue et plus ancienne, dans un monde post-apocalyptique : Hispanola de Fabrice Meddour, en 4 tomes également.
Commenter  J’apprécie          40
Un premier tome bien mystérieux et introductif. le point fort de ce premier volume est vraiment son ambiance noire, très sombre, tout en jeu de lumière et de ténèbres. Les personnages sont forts et s'imposent de suite comme la base solide du récit. Car après, je trouve, pour le moment, le scénario classique. Une riche Lady dépouillée par un mari parti à la chasse au trésor, un « vieux » pirate qui revient sur le devant de la scène pour s'en mettre plein les poches, des pirates touts aussi violents que baroudeurs, et un « gentil » médecin pour adoucir le tout. J'attends de voir la suite et découvrir cette exploration maritime vers la cité perdue de Guyanacapac.
Lien : http://anaiscience.eklablog...
Commenter  J’apprécie          40





Lecteurs (1057) Voir plus



Quiz Voir plus

Le château des animaux

Comment s'appelle l'héroïne ?

Miss Bengalore
Miss France
Miss Dengalore

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Le château des animaux, tome 1 : Miss Bengalore de Xavier DorisonCréer un quiz sur ce livre

{* *}