Undertaker, tome 7 : Mister Prairie

Youpie! Revoila Jonas!! Et, quelle bonne nouvelle, il reçoit un télégramme de R. Prairie! L'amour donnant des ailes, il vend ses colts, achète une alliance et vole vers sa belle! Sauf que...c'est un malentendu et bien sur, rien ne se passe comme prévu (sinon, il n'y aurait pas de sel à l'histoire, on est bien d'accord)
Notre croque-mort se retrouve aux prises avec des fanatiques religieux flippants, une petite ville en colère et des personnages hauts en couleurs.
C'est très bien construit, c'est bien raconté et très sympa à suivre.
Les dessins sont bons dans l'ensemble avec quelques planches qui sortent toutefois du lot avec de très beaux effets d'ombres.
Reste plus qu'à attendre la suite maintenant...

Tout part d'une lettre reçue. Jonas Crow s'empresse de filer vers Eaden City, Texas, une bague en poche, croyant répondre à l'appel de celle qu'il aime, Rose Prairie, qu'il croyait avoir définitivement perdue.

C'est le retour de l'ancien tireur d'élite de la guerre de Sécession. Celui qui sillonne désormais les chemins avec son corbeau Jed et son corbillard poursuit sa quête d'amour personnifiée par une certaine Rose Prairie. le voilà embourbé au Texas, en prise avec une certaine Sister Oz, de la ligue de lutte contre le vice...

Fanatisme religieux, avortement, homosexualité, Xavier Dorison aborde à nouveau des thèmes très modernes autour de ce héros complexe, cynique, à la fois emblématique des héros de l'ouest américain et en même temps hors du commun.

Le travail d'orfèvre de Ralph Meyer ne surprendra personne. C'est beau, précis, Crow est sombre à souhait et il faut souligner le superbe travail des couleurs de Caroline Delabie.

Incontournable série western de ces dernières années, Undertaker s'appuie sur des récits modernes, un dessin redoutable et un héros attachant. Ce tome 7 qui finit sur un puissant cliffhanger est plus qu'à la hauteur !

Je suis extrêmement dubitative, enfin, la, vraiment Xavier Dorison est allé chercher une intrigue carrément particulière à gérer, wouha.
Les sujets, l'avortement, le fanatisme religieux, l'homosexualité, je trouve que cela fait beaucoup pour un seul scenario. Mais, mais, il est vrai que le principal permet juste de placer les optionnels, cela donne une touche à la fois d'intrigue et de réflexion. Dans ce 1er chapitre, l'auteur nous interpelle mais il va devoir donner des réponses et c'est en cela que le risque est grand car le sujet est puissant moralement et humainement. Franchement, j'adore et j'attends avec impatience la suite pour découvrir comment l'auteur s'en sort de ce panel de situations.

Jonas Crow est de retour dans un album qui ne laissera personne indemne ! Mister Prairie est un album qui doit être lu.

Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les volumes précédents, même s'il est recommandé d'avoir eu entre les mains les deux premiers cycles de la série pour bien s'imprégner des relations entre le protagoniste et Rose.
Contrairement à ce que pouvait laisser supposer la présentation de l'ouvrage ainsi que les premières planches, les relations entre les deux personnages ne seront qu'un prétexte. Prétexte qui servira à placer Jonas dans un position inconfortable et pour lancer une intrigue… unique et glaçante. L'introduction donnera le ton !

Sans en révéler plus que nécessaire, l'album va évoquer des thèmes qui trouvent hélas de fortes résonnances dans notre actualité : intransigeance religieuse (au moins affichée), refus de la différence, étroitesse d'esprit, manipulation des foules et libertés individuelles.

Tout cela forme un ensemble qui fait de cette bande dessinée un écrit engagé. Une belle découverte.

Elle n'en demeure pas moins un excellent cru de la série Undertaker, qui prouve une nouvelle fois qu'elle est à la hauteur des attentes. Oui c'est également un titre engagé et un western de grande qualité, qu'il est impossible d'ignorer.

Vous ne ressortirez pas indemne de votre lecture et l'attente va être longue avant le prochain volume… très longue. Ce qui donnera l'occasion de relire ce chef d'oeuvre, à plusieurs reprises.

Mister prairie est un incontournable, une bande dessinée qui doit être lue et partagée autour de soi.

Si Thorgal est le viking le plus malchanceux de la BD franco-belge, Jonas Crow est probablement le croque-mort le plus poissard (quoique Stern doit pouvoir lui disputer le titre).

Alors qu'il ressasse ses déboires amoureux voilà qu'un télégramme signé R. Prairie le prie de se rendre dans une bourgade du Texas pour un enterrement.



Pensant pouvoir retrouver sa dulcinée, notre ombrageux héros va aller de déboire en déconvenues. Rose a retrouvé son époux et c'st en fait ce dernier qui a mandé Jonas.

Ce dernier est supposé construire un cercueil pour l'enfant d'une jeune femme que le doc va avorter et entre temps il y a eu un second maccabé.



Pour couronner le tout une illuminée religieuse dénommée Sister Oz anti-avortement monte les benets du village contre le docteur jusqu'au point de non retour.





Ce septième tome de Undertaker avec son dessin au niveau de détails et à l'expressivité de ses personnages toujours aussi aboutis, ajoute des thématiques très actuelles à un scénario tout en tension.





Dorison joue sur des cordes classiques comme le phénomène des habitants d'une ville qui se liguent contre un petit groupe (dans la veine de classiques comme Rio Bravo) et ajoute une intéressante dimension psychologique à son casting, Jonas Crow en tête.





Premier volet d'un diptyque, ce Mister Prairie est mené de mains de maîtres par un duo d'artistes parmi la crème de la BD franco-belge!
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..

J'ai adoré
Les sujets abordés : l'avortement, le fanatisme religieux, l'homosexualité
C'est gonflé pour un seul scénario mais ça se tient
Et surtout cela amène la réflexion sur des problématiques actuelles
Et donc à l'époque, on imagine à peine comme cela devait être tabou et dangereux
Bravo !

Septième opus de cette série que j'aime énormément qui est une très belle réussite abordant des thèmes ô combien actuels que sont l'homophobie et le droit à l'avortement. Même si Jed est moins présent que dans les autres tomes et Jonas Crow moins second degré, un chapitre haletant qui nous donne une seule envie : lire le
Prochain tome..,

Jetais un peu déçu depuis le départ de Miss Prairie et javais trouvé les derniers albums en légère baisse de rythme mais celui là est du très bon . Une intrigue complexe rondement menée étonnamment dans l'air du temps que l'on pourrait transposé a beaucoup de débat récents sur le puritanisme américain (et autre) l'avortement et l'homosexualité entre autres avec une belle histoire bien construite qui m'a passionné. Hâte de lire la suite

Quelle joie de retrouver l'univers d'Undertaker ! Depuis déjà sept tomes, cet infernal trio d'auteurs nous a embarqué dans une histoire qui sent la poudre, la mort, la trahison et parfois même l'amour. Que peut-on dire mis à part que l'on ne s'en lasse pas, que la magie opère encore et toujours et que l'on aime voir notre croque-mort préféré se débattre dans les ennuis ?

Dans ce tome, le scénario gagne gagne encore en complexité. Sont abordés ici : l'homosexualité, le fanatisme religieux, l'avortement… Ces thèmes, inspirés de l'actualité et de nos préoccupations du début du XXIe siècle nous rappellent que, finalement, l'homme n'a pas tant évolué. Tout cela nous donne un superbe album plein de rythme et de surprises !

Les dessins sont toujours autant stylés et détaillés, une fois encore c'est un régal pour les yeux. On prend le temps de décortiquer les planches et on admire les effets d'ombres qui sont incroyables ! Visuellement, c'est du grand art et un travail de grande qualité.

Vous l'aurez compris : tant pour les yeux que pour les neurones, Undertaker est une bd à suivre et à lire d'urgence si ce n'est pas encore fait !
Lien : https://ogrimoire.com/2024/0..