Citations sur On m'a piqué la Joconde : Histoire ébouriffante de Leonar.. (9)
- Sire, être stupide, c'est comme avoir de la salade entre les dents. Tant que l'on se tait, cela ne se voit pas, répond Léonard en se disant qu'il est peut-être inutile de noter cette pensée dans son carnet.
- Peut-être devriez-vous vous concentrer sur votre cœur de métier, maître. Peintre, sculpteur, mathématicien, architecte, philosophe, géologue, inventeur, metteur en scène, musicien, botaniste... Les gens s'y perdent. Resserrez votre positionnement, et surtout, finissez ce que vous commencez…
Et cette dégaine? À son âge! Apprêté et singulier, cheveux jusqu'aux épaules et barbe bientôt jusqu'au nombril. Non, franchement, on dirait un druide efféminé.
Vous êtes un roi qui écoute, plaisante-t-il. Et savoir écouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres.
Les détails font la perfection et la perfection n'est pas un détail.
Tout comme un royaume en se divisant court à sa perte, l'esprit qui se consacre à des sujets trop divers s'embrouille et s'affaiblit.
- […] Ce type est fort, très fort. Le genre de cador qui contribuera à faire rayonner mon règne ! On parlera encore de ce génie dans cinq siècles.
- C’est vrai qu’il fait des trucs de dingue […]. Et il est sympa en plus.
- Et pourquoi les Italiens se laisseraient-ils voler une telle pépite ? demande Louise de Savoie.
- Parce que ce sont des glands, mère ! s’exclame François. Tout simplement.
Et bien moi, je vais éclater le Milanais dès cette année !
Il faut penser ! Qui pense peu se trompe beaucoup !