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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Juin 1889,

John Watson et sa femme reçoivent la visite de Madame Whitney, une amie de longue date. Épouse d'un homme opiomane, elle vient souvent leur confier son désespoir et chercher du réconfort auprès de Mary. Ce soir-là, inquiète, elle ne sait quoi faire car son mari n'est pas rentré depuis plus de deux jours. Elle l'imagine dans une fumerie d'opium, déconnecté de la vie et sans force pour réintégrer leur domicile.
Homme au grand coeur, Watson ne se fait pas prier pour aller le chercher… il y fera une rencontre imprévue !

Dans la fumerie, après avoir découvert Whitney, Watson se fait aborder par un vieil homme. C'est Holmes, grimé et costumé, qui mène une enquête parmi les drogués. Sa cliente Madame Saint-Clair craint que son mari, un homme d'affaire prospère, ne soit retenu prisonnier, ou pire, n'est été assassiné dans cet établissement. Elle l'aurait aperçu à l'une des fenêtres quelques secondes… Disparu, on découvre dans la chambre correspondant à la fenêtre, seulement un pauvre mendiant bien connu du quartier. Hugh Boone est un clochard défiguré, très sale et peu loquace. Les affaires de Saint-Clair étant à ses côtés, on pense qu'il pourrait être impliqué dans la disparition et le meurtre.

Une affaire des plus étranges… surtout lorsque les pistes s'éparpillent dans le quartier le plus mal famé de Londres et racontent une histoire des plus surprenantes. Holmes voudrait bien faire parler Boone…

Dans la suite des Aventures de Sherlock Holmes, « L'homme à la lèvre tordue » est une nouvelle qui vient après « Les cinq pépins d'orange ». Différente, bien imaginée, elle nous projette sur les bords de la Tamise de l'East End, dans une fumerie d'opium. Les Britanniques ont ramené en occident l'opium et au XIXè siècle, cette drogue ne faisait pas que des ravages auprès des coolies Chinois. Elle était aussi bien prisée par les classes aisées de la société et les milieux artistiques.
En ce qui concerne l'intrigue qui n'est pas d'une grande envergure, il me semble qu'Agatha Christie a utilisé le même stratagème dans l'une de ses histoires avec Hercule Poirot. Je ne me souviens plus du titre, hélas…
Une sympathique enquête à lire.
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Cela commence par une référence à laquelle la moderne Série Sherlock fait référence : un appel au secours d'une femme dont le mari drogué a disparue. Il n'est pas étonnant que Conan Doyle fasse référence à ce fléau de l'Opium qui sévissait à son époque... Un juste retour de la désastreuse politique de la Grande Bretagne en Chine, qui à mené à la guerre de l'Opium, et de médecins qui avaient ouvert la boiite de Pandore en découvrant les effets de l'Opium sur la douleur... La première politique épouvantable qui a fait ensuite des émules et qui fait qu'aujourd'hui, ce fléau existe partout. Quoi d' plus normal, pour Conan Doyle, qui est médecin, de ne pas montrer que son personnage qui est surhumain d'intellect et gère son problème de drogue de mettre en scène un drogué qui ne maîtrise pas et disparaît... Mais bien sûr, dans cette enquête on n'est pas à l'abri de nos surprises... Si Conan Doyle ne montre les chinois qu'en fumeur d'Opium, la réalité n'est pas si loin, car si bien des Chinois n'avaient rien à voir avec les fumeries d'Opium, a son époque cela dévastait bel et bien population chinoise et britannique ... Et contrairement à ce que j'ai entendu dans un documentaire, le propriétaire de cette fuerie n'est même pas Chinois. Non Conan Doyle est bien plus fins que cela... Si non comment aurait-il pu pondre un personnage très complexe comme son détective? Cerrtains se plaignent qu'on ne voit les Chinois que de façon négative dans les Oeuvres de Conan Doyle, mais c'est un fait, à l'époque, on ne se côtoyait pas entre culture différente sauf dans les lieux de perditions... On ne se mélangeait entre classe sociale différente même que dans ce cas là... C'est donc l'Etat de la société victorienne de l'époque qu'il faut voir.... D'ailleurs, on en apprend assez peu sur les clients et le propriétaire de la fumerie... Ce que l'on sait, c'est qu'un second mari irréprochable sous tout rapport a mystérieusement disparue... Et que Holmes est déjà sur l'enquête, sans avoir prévenu le Dr Watson... Très bien ficelé, et très révélateur d'une société ou déjà il n'y avait pas loin à aller pour avoir affaire au bas quartier, même si on le voit sur les films sur le Titanic, dans les années qui ont suivie, la société était toujours très cloisonnée...
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