Je ne sais pas si vous êtes comme moi; lorsque je commence une histoire de
Sherlock Holmes je mets mon intellect en position "concentration" pour essayer de trouver le fin mot de l'énigme avant que de le lire. Il s'agit de me prouver que je ne suis pas complètement débile.
Pour ce qui est de ces trois histoires, je suis satisfait: j'ai pu deviner les tenants des énigmes. Et voilà mes chevilles qui gonflent!
MAIS
Comment ai-je deviné, c'est cela l'important. Je l'avoue je n'ai pas simplement utilisé les éléments objectifs qui suffisent pour reproduire le raisonnement de notre génial héros. J'ai choisi, au départ sans même m'en rendre compte, la voie plus facile: j'ai cherché à deviner quel devait être le dénouement pour provoquer un minimum de coup de théâtre, une surprise ou une satisfaction, bref une réaction. Qui doit être le coupable pour que la nouvelle puisse se vendre.
Moyennant cette tournure d'esprit il est facile de deviner dans la première histoire que les deux hommes décrits par la victime sont en fait...(je ne peux pas le dire); l'autre possibilité nous amènerait à une chute plate. Idem dans la deuxième où je me suis dit que la meilleure chute serait que xxx et yyy soient une seule et même personne.
En résumé ces nouvelles sont courtes et ne permettent pas de développer des diversions, des chausses trappes en direction du lecteur. Sherlock n'a pas dû à forcer son talent.