Cell. 7, tome 1 : La mort vous regarde

Bof bof bof.
Ça se veut original, mais comme d'habitude l'idée est mal exploitée car c'est un roman destiné à la jeunesse.
En outre, j'ai trouvé ce livre assez ennuyeux.
Pauvre en dialogue, en qualité d'écriture, prévisible, personages vus et revus, pas marquants : bref, un énième livre du genre.

Excellente idée de sujet que la télé réalité et les réseaux sociaux mêlés à la JUSTICE.

En effet, ce livre nous propose de réfléchir à notre société actuelle, en nous entraînant dans un futur où même la justice est aux mains des votes payants par sms et téléphone.

Coupable / Non coupable, c'est aux citoyens de décider!

Et j'ai trouvé vraiment super la façon dont le sujet est amené et dont il est traité.

On aborde les thèmes des richesses et des inégalités. du pouvoir et de l'abus de pouvoir, du contrôle des informations ou même de l'interprétation que l'on a de celles ci ainsi que du besoin de vouloir tout voir, tout savoir et de croire que tout ce que l'on voit est VÉRITÉ!!

Un peu ce qu'on voit de nos jours avec Facebook et Twitter quand on a un suspect dans une affaire. Tous les commentaires qui se veulent porteur de leur voix!
Coupable. Non Coupable. Chacun à son mot à dire, tout le monde à l'impression de savoir la vérité, par rapport à ce qu'il en pense, à ce qu'il entend ou à ce qu'il en déduit.

Voilà le fond du problème traité dans ce livre. Et c'est plutôt bien fait.


J'ai aimé ce livre pour ce côté là, et ne regrette vraiment pas de l'avoir lu MAIS, vraiment, je n'ai pas aimé du tout le style de l'écriture.

Je ne sais pas du tout si ça vient de l'auteur ou du traducteur, mais alors, j'ai trouvé tellement d'incohérences dans le choix des mots. le rythme est très particulier, les phrases sont hachées, coupées. J'ai trouvé que tous les personnages, peu importe leur âge ou leur rôle, parlaient de la même manière. Aucune distinction. C'est dommage.

De plus, les pensées de Marta qui arrivent un peu comme un cheveux dans la soupe m'ont pas mal perturbées. Elle pense en parlant toujours directement à quelqu'un qui n'est pas là (sans dire de qui il s'agit puisque ce n'est pas dit tout de suite dans le livre), j'ai eu du mal à comprendre que c'était une pensée au début ..

C'est finalement ce qui fait que je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages!


Je pense que si vous avez la possibilité de le lire en VO faites le ..
Mais sinon, même avec ces petits détails qui m'ont fait moins apprécier ma lecture, je le conseille vraiment car il fait tellement réfléchir et que c'est juste une idée extra qu'a eu cette auteure!



Je vais lire le tome 2 avec plaisir pour connaitre la suite




Lien : http://plusieursvies.eklablo..

J'ai de bonnes et de moins bonnes choses à dire de ce roman. D'abord, je dois dire que l'univers dystopique et l'aspect de désespoir latent qu'on ressent à la lecture est plutôt bien maîtrisé. Tous les personnages nous renvoient cette même impression d'être prisonniers de la société, pris au piège sans savoir comment changer les choses. Et les personnages que nous suivons, à la fois conscients de la réalité et désireux de voir la situation s'améliorer, sont des exceptions, dans un monde où tous se sont accommodés d'un fonctionnement déshumanisant, corrompu, injuste et immoral.

J'ai surtout regretté qu'on aille jamais vraiment en profondeur de cet univers, on reste très en surface, mais c'est peut-être voulu parce qu'au final on se retrouve comme un spectateur devant notre télé, avec rien d'autre qu'un écran pour rendre compte d'une situation bien plus complexe.
Le style est très simple, il est constitué essentiellement de dialogues, sûrement pour renforcer encore cette impression de suivre une émission de télé plutôt que de lire un livre. Je ne suis pas une grande fan de ce genre d'écriture peu axée sur la narration et les introspectives, je trouve que cela donne un aspect un peu creux et superficiel à l'histoire.

Malgré tout, le sujet du roman fait pas mal réfléchir. Je trouvais parfois les situations exagérées. La manière dont le peuple est censé se laisser manipuler semble grossière, les ficelles par lesquelles les médias embobinent tout le monde paraissent bien peu subtiles et on se dit que les gens auraient dû réagir depuis longtemps. Mais d'un autre côté, est-ce si peu crédible que cela? Même si les mensonges et la manipulation sont bien visibles, les gens auraient-ils pour premier réflexes de se soulever pour combattre cela, ou de baisser les yeux et se soumettre, persuadés qu'ils ne peuvent rien y faire ? C'est un exemple des questions qui me sont venues en tête quand j'ai lu ce roman, et c'est la preuve qu'il a tout de même bien fonctionné pour moi, malgré un style de narration qui m'a un peu rebutée au premier abord.
Le sujet de la manipulation des médias et de ce que les gens sont prêts à accepter du moment qu'on fait passer ça pour normal à la télévision est, je trouve, plutôt d'actualité.

Pour ce qui est des personnages, je ne peux pas dire que je m'y suis vraiment attachée, pour moi ils étaient plutôt le prétexte à l'idée qui est passée dans ce roman, et c'est assez dommage. L'histoire de Martha est trop prévisible pour être réellement tragique, aucune révélation à son sujet n'est surprenante. Leurs tentatives héroïques à elle et Isaac trop hasardeuses pour être vraiment crédibles.
Le personnage du présentateur, Joshua, m'a pas mal intriguée. Il apparait au départ comme un simple intervenant de plus, un outil du contrôle de la population par les médias. Et puis on a l'impression qu'il veut aider Martha et a de la compassion pour elle. Au final, j'ai plutôt eu la sensation (peut-être à tort) que tout ce qu'il cherchait, au fond, c'est à créer une autre forme de spectacle pour ses spectateurs. Non plus en faisant de la violence et la mort un divertissement, mais en fictionnalisant le malheur des autres et en faisant des victimes de son émission des héros tragiques.

Ce roman dystopique pour adolescents / jeunes adultes, n'est donc pas dépourvu de qualités, loin de là. J'aurais aimé qu'il aille plus loin, mais il pose déjà pas mal de questions intéressantes. Dommage que les personnages ne soient pas plus "vivants", ce qui aurait rendu la lecture moins neutre et aurait fait jouer plus d'émotions.

En faisant un tour à France Loisirs j'avais vu ce livre et j'avais été attiré par la couverture et donc j'ai lu le résumé et donc je l'avais pris et j'avais commencé à le lire, mais entre temps j'avais commencé d'autres livres et donc j'avais mis ce livre en pause pour le reprendre plus tard, mais avec le recule je me dis que c'était une mauvaise idée car je n'arrivais plus du tout à reprendre l'histoire je n'arrivais plus à m'y intéresser.
Bien que l'histoire et le sujet soient intéressants, en reprenant ma lecture je trouvais ça long et plat et répétitif.
Bref je crois que c'est un livre en une seule fois et non en plusieurs fois.

Imaginez un monde sans tribunal, où la justice est rendue par les téléspectateurs d'une téléréalité.
Plus d'enquête, plus de preuve, plus d'avocat, juste du déballage médiatique et un public qui a la droit de vie et de mort sur un être humain.
L'idée de départ interpèle en forçant le lecteur à se poser des questions sur les réseaux sociaux et la manière dont l'info est relayée, déformée et manipulée.
Le roman, destinée à un jeune lectorat, manque un peu de profondeur. L'héroïne, alors dans le couloir de la mort, me semble n'être qu'une coquille vide. Les dialogues sont souvent creux et uniformes. Sauf pour les présentateurs TV, qui abordent un vrai ton de tête à claques!
Cependant l'histoire n'en demeure pas moins agréable, et plus focalisée sur l'action, au détriment de l'introspection.

Une couverture métallisée, un oeil qui vous regarde… Non, ce n'est pas la nouvelle saison de Secret Story, quoique, remplacez la maison par une prison et vous obtiendrez Cell.7, un nouveau genre de téléréalité…

Dans une Angleterre futuriste, le système judiciaire a évolué : la peine de mort a été rétablie et chaque citoyen peut voter pour ou contre l'exécution des prisonniers. Martha Honeydew a seize ans et elle est la première adolescente à entrer dans le couloir de la mort. Son crime : avoir assassiné Jackson Paige, une star de la téléréalité appréciée de tout le monde. Désormais, ce sont 2 millions de citoyens qui vont juger la jeune femme…

Martha Honeydew va passer sept jours, passant de cellules en cellules (une différente chaque jour), scrutée par les caméras et les millions de gens vivant dans cette Angleterre de science-fiction où les riches vivent séparés des pauvres et où règne une justice dite démocratique. « Mort = Justice », c'est le nom de l'émission de télé la plus populaire du pays où, chaque jour, est proposé un récapitulatif de ce qui se passe dans le couloir de la mort, où l'on voit évoluer les condamnés de cellule en cellule jusqu'à la Cell.7, celle de la chaise électrique. Mais c'est aussi dans cette émission que sont dévoilés les votes du public qui détermineront le sort des condamnés : il suffit de voter par téléphone ou sur Internet, moyennant quelques £, of course, ce qui, vous pensez bien, n'est pas à la portée de toutes les bourses…

Justice et corruption, univers de la téléréalité qui cache de bien sombres secrets, culpabilité et innocence, autant de thématiques développées dans ce roman bien ficelé qui multiplie les points de vue : celui de Martha, dans le couloir de la mort, qui clame haut et fort son crime ; Eve, son assistante juridique, dont le métier est en voie de disparition, qui pense qu'il y a bien plus derrière ce crime que ce que Martha dit ; et d'autres qui se révèlent au fur et à mesure de l'histoire. Il y a également l'émission « Mort = Justice » retransmise chaque jour dans le livre, et qui est peut-être son seul écueil puisqu'il n'est pas si simple de rendre à l'écrit ce qu'on nous décrit à l'écran (en tous cas, ces parties-là m'ont semblé moins faciles à lire et souvent répétitives : description du générique, des transitions, etc.). Malgré un univers finalement assez classique (les pauvres d'un côté victimes d'injustices et les riches de l'autre qui ont tout pouvoir) Kerry Drewery dresse le portrait d'une société terrifiante et nous interroge, plus que sur la peine de mort, sur le sens même de la justice. Un roman qui n'est pas sans rappeler un épisode de l'excellente série Black Mirror (mais je ne vous dit pas en quoi ou vous en perdriez la surprise) et qui, avec rythme et de bons ressorts, parvient à nous happer jusque la dernière page. Il semblerait que Cell.7 soit le premier tome d'une trilogie mais je trouve que, même si certains éléments peuvent appeler à une suite, il se suffit aussi à lui-même. Une lecture vraiment intéressante. :)
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Pas totalement convaincue...

Et pour cause, ce livre est un remake du film La vie de David Gale. Forcée de constater que ce film est méconnue, hélas pour moi, il fait partie de mes films préférée, donc forcement dés le premier chapitre de Cell 7, j'avais anticipée la trame de fond du roman.

Alors certes, l'auteur maîtrise à la perfection, l'utilisation de la télé-réalité et les inégalité sociales. Certes, le côté amourachés des protagonistes, donne au roman une note mélodramatique essentiel dans le Young adulte. Mais trop de stéréotypes marques le roman inutilement, Marta en martyr, sa conseillère en spectatrice impuissante, les riches contre les pauvres, et de la corruptions à tous les étages. Cela ne prends pas avec moi.

Si les personnages peuvent sembler attachants, il manque une certaine étincelle pour qu'ils me marquent définitivement.

A cela s'ajoute cette fin, quelque peu guimauve à mon sens. Là ou le film La vie de David Gale, allait au bout de ses convictions, le roman prends une tournure plus gentillette, afin de pondre un tome 2 et ne pas trop heurter les sensibilité, quel dommage !

Pour la forme, la couverture est magnifique, je l'accorde, mais l'écriture souffre de longueur, ce qui pour un roman si court, est un défaut majeur.

En bref, il y a du bon et des bémols, mais en toute honnêteté, le film La vie de David Gale m'a beaucoup plus convaincue que ce roman. Dommage.

Bonne lecture à tous.

C'est une lecture sympathique avec une bonne idée de dystopie très réaliste quand à son contenu virtuel. Beaucoup de personnages important, mais peu se distinguent malgré une Martha accessible et une conseillère en or. Un style d'écriture parfois un peu brouillon et une fin fortement prévisible mais j'ai passé un bon moment.
Lien : http://biblienblog.weebly.co..

dans ce roman, une jeune fille est suspectée d'avoir tué un célèbre journaliste, bienfaiteur renommé des quartiers défavorisés. Elle est donc enfermée dans le couloir de la mort "nouvelle génération" : son quotidien est filmé et retransmis à la TV, et chaque soir, ce sont les téléspectateurs qui votent pour la déclarer coupable ou non, et , au bout de 7 jours, pour la faire exécuter ou non ! Pendant ce temps, ses rares amis essaient de réunir des preuves et de prouver son innocence, mais seul l'audimat compte, les preuves n'ont guère d'importance... vont- ils réussir à la sauver ?
une satire sociale bien menée et un suspense "comme au cinéma".

ans ce roman, l'Auteur surfe sur un des grands phénomènes du moment « la télé réalité » et pourquoi pas le combiner avec un monde où il aurait le pouvoir de vie ou de mort sur des individus qui enfreignent la loi ????? Je dois dire, que j'ai trouvé cette dystopie très originale. Tout le côté « télé réalité » est assez bien retranscrit, surtout quand on essaye de manipuler les téléspectateurs ou quand ils font tout pour faire du buzz. le côté intrusif dans la vie privée est aussi très présent.

Les 7 jours que l'on va passer avec Martha dans ce couloir de la mort vont devenir de plus en plus stressant et on a qu'une question en tête du début à la fin : Va t-elle vraiment être exécutée ???? On apprend, au fil des pages, son histoire, comment elle en est arrivée là et que cache son aveu. On a, aussi, un aperçu de cette pseudo justice et ça fait froid dans le dos. J'ai trouvé que le tout était très bien mené, on a plusieurs points de vue, ce qui nous permet d'avoir une histoire plus approfondie. C'est peut être un peu lent, au début, à se mettre en place, mais une fois dedans, j'ai eu du mal à lâcher ce roman...La suite est sur le blog
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