Ce rétrécissement progressif de la curiosité et de l'information historique procède du grand mouvement qui se développe en l'An Mil ,lequel est un mouvement qui fractionne le pouvoir , qui le localise,établissant ainsi l'Europe dans les structures féodales.
“Pauvres maîtres, pauvres écoles, très pauvre science. Mais du moins fidèles et pour cela capables, dans une civilisation aussi démunie, de soutenir l’art au-dessus d’une sauvagerie totale. Il peut paraître dérisoire d’entendre, près des sanctuaires où les rois recevaient l’onction sainte, où les chroniqueurs recueillaient le souvenir de leurs exploits et présentaient les souverains à la fois comme les hommes de dieu et comme les héritiers d’Auguste, appliquer les ornements d’une rhétorique cicéronienne à des chefs de bande parés de verroterie et qui s’épuisaient en chevauchée inutiles. Du moins ces centres d’études, ces bibliothèques, ces trésors dont ls plus beaux camés portaient les portraits le profil de Trajan ou de Tibère, ont-ils assurés,par une chaîne ininterrompue de renaissances naives et ferventes la permanence d’une certaine idée de l’homme.