Adaptation du roman éponyme du roman de SACD.
C'était une gageure que de faire tenir en 44 planches un roman aux péripéties multiples de plusieurs centaines de pages.
Du coup, le procédé de la narration par un personnage permet de gagner de la place par rapport à une action qui, détaillée, ferait exploser la pagination traditionnelle.
Cette bédé a-t-elle réussi le pari où tout compte fait, le meilleur chien reste-t-il celui imaginé par Conan Doyle lorsqu’il publia ce roman en août 1901 soit 8 ans après la publication du "Final Problem"…
Duchâteau réussit à peu près son coup.
Comme il est nécessaire de condenser parfois un roman en une cinquantaine de pages bédé, je lui pardonne aisément.
Hormis le fait que je critiquerai le trait de Stibane, me demandant s'il a déjà vu un cheval de près et un grand chien aussi mal fichu (niveau dessin)...
Watson est un peu trop replet, madame Hudson aussi, et Holmes est affublé de tous ses anachronismes vestimentaires (bon, on est à la campagne, je peux comprendre), sans oublier la phrase "élémentaire".
Pour le reste, la bédé est bonne et un collectionneur se doit de l'avoir. Duchâteau réussit mieux quand le scénario est écrit par un autre, en l'occurrence, SACD lui-même, cela lui évite de tomber dans tous ses travers habituels.
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