Dans la famille des compagnons, quand on dit oui, c’est pour la vie.
Tout le long de son corps, ma main droite entreprend un voyage au long cours, glisse sur la robe rouge au tissu fin soyeux, va jusqu’à la cuisse, remonte sous le vêtement. Comme sa peau est douce ! Le velours de ma paume découvre et repère des territoires cachés, écarte la minuscule cotonnade, s’aventure doucement sur le jardin secret.
Quoi de plus agréable que d’être bien assis dans une cuisine à écouter la musique du café et sentir son parfum ? Une fois passé, nous savourons doucement le liquide noir et chaud.
Quand on cherche, pèse et soupèse, hésite, rien de bon ne sort. La vérité se tient dans le premier déclic.
C’est notre premier baiser, profond. Je sens frémir son petit cœur de braises. S’il est possible, nos lèvres se soudent davantage encore, nos langues se caressent, étouffent nos haleines.
Les silences parlent plus fort que les mots.
Il faut savoir ce que l’on veut.
Un homme prévenu en vaut deux.
Une femme ne choisit pas le grenier pour y mettre à l’abri des souvenirs de famille. Elle les cache dans son armoire, ou les confie à l’un de ses enfants avec charge d’en prendre soin après elle.
L’essentiel pour lui est de réussir ses études. Sur ce point, je serai ferme. Pour le reste, chacun d’entre nous possède son violon d’Ingres.