AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Croisade - Cycle 2, tome 8 : Le dernier souffle (14)

La Croix et le Croissant repartirent en guerre. Il n’est pas donné de fin à notre histoire car elle parle de la folie des hommes… qui est éternelle. Et ainsi au soir des batailles vaines, passe toujours la lumière des martyrs. Sur son passage, crient les armures et les os. Comme s’ils répondaient à son appel : je cherche des martyrs. La guerre sainte. Encore. Et toujours.
Commenter  J’apprécie          80
Je comprends qu’il ne sert à rien de discuter. Tu mets en doute mon honneur. Seul un ennemi, un chien enragé, peut penser ainsi.
Commenter  J’apprécie          70
La croix et le croissant répartirent en guerre. Il n'est pas donné de fin à cette histoire car elle parle de la folie des hommes... qui est éternelle.
Et ainsi, au soir des batailles vaines, passe toujours la lumière des martyrs... sur son passage, crient les armures et les os, comme s'ils répondaient à son appel... La Guerre Sainte, encore, et toujours.
Commenter  J’apprécie          70
Tranche -lui la tête et cloue-la sur la porte de son palais. Que tous sachent à Hiérus Halem que Hiérus Halem renferme en son sein des traîtres qui veulent affaiblir le maître des sables.
Commenter  J’apprécie          50
-Elle ne me suivra pas. les pas d'un nomade ne mènent nulle part.
-Ce "nulle part" me convient très bien.
-Tu es comme moi Osarias, comme ton peuple. Un errant.
-Et c'est ma fierté. Car je n'appartiens à personne. Ni à la croix, ni au croissant.
Commenter  J’apprécie          50
Mais à chaque retour du Kum-Dirvah, le long pèlerinage que nous organisons chaque année en dehors de ces murs, les flagellants apportent à la cité de nouveaux esclaves destinés à nous servir, à nous alimenter, car nous ne pouvons toucher ni à la nourriture, ni à une quelconque boisson. Parmi ces esclaves, se trouvait une enfant qui accompagnait un vieillard. Elle permit au vieillard de survivre. Comment pouvions-nous deviner ? Dans les entrailles du vieillard se dissimulait le Qua’dj qui très vite se mit à décimer les miens. Faisant souffler le Simoun Dja avec une violence inouïe dans le Djebel Tarr, réduisant en cendres tout ce qu’il rencontrait. Nuit et jour il rôde dans les rues de la cité, aux aguets, prêt à se déchaîner, à balayer les miens jusqu’au dernier.
Commenter  J’apprécie          40
Le Qua’dj !? Il est à moi. À moi ! À moi ! Avec son souffle, je ressusciterai la bien-aimée, les promesses perdues ! Je serai maître du temps. Je ranimerai les esprits morts, disparus, enfouis dans l’oubli. J’obligerai les heures à se coucher comme les sables du désert. Et je ramènerai à moi les esprits mauvais qui ne m’obéissent pas.
Commenter  J’apprécie          30
Parce que dans ce miroir, s’y reflète mon véritable visage, l’os sous la chair, la vérité sous les mensonges. Vois-tu, je viens d’un temps où régnaient des dieux à la tête de bête, un temps où le sang des sacrifices humains se répandait aux pieds des idoles. Un temps où les mirages se dressaient tels des colonnes de grains noirs qui semaient la folie. Les mirages me protègent. On croit abattre le diable, on déchire des oripeaux. Seul le miroir dit la vérité. Je veux donc le briser. Pour que disparaisse à jamais ce que je suis, pour qu’à jamais je puisse semer le doute car telle est ma charge : vous égarer, vous montrer le mauvais chemin… Ce chemin que tu parcours à présent. Toi le banni, le réprouvé, toi qui aimes la femme d’un autre. Toi dont la sœur est guidée par la plus abjecte des dépravations, toi dont l’épouse s’est donnée à une bête de fer et d’arrogance. Le sang de tes aïeux était déjà pourri. Songe à ta mère qui mit au monde un monstre, un bâtard, un pauvre débris que tu n’as pas hésité à détruire.
Commenter  J’apprécie          30
Plus bas cependant, les ruelles enserrées du Jebel Tarr restèrent mystérieusement muettes. Ils s’avancèrent sans comprendre. Rien ne les avait préparés à un tel silence, à un tel vide… Qu’était-il advenu du Jebel Tarr, la ville légendaire aux milles cris de douleur, aux mille agonies ? plus rien ne bougeait, même la lumière semblait comme morte… Personne ne se montrait. Un évènement grave avait dû se produire qui avait vidé la cité de toute vie. Quand soudain… Le Simoun Dja ! Il cherche des victimes.
Commenter  J’apprécie          30
Là où passe le Qua’dj, le ciel s’obscurcit. Il sème derrière lui un vent de pestilence, le Simoun Dja, qui nous emportera tous. La Croix comme le Croissant, le sultan comme moi.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (39) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Murena, Premier Cycle : Le Cycle de la Mère

    Les auteurs, Jean Dufaux et Philippe Delaby, sont...

    Belges
    Français
    Suisses
    Italiens

    12 questions
    26 lecteurs ont répondu
    Thème : Murena - Cycle 1 : Le Cycle de la Mère de Jean DufauxCréer un quiz sur ce livre

    {* *}