Dans le même esprit “fouet et fessée à la fin du XVIIIe siècle” que "Les malheurs de Janice", voici les aventures sexuelles de Diane de Grand Lieu, une noble vendéenne qui passe un sale quart d'heure en pleine période révolutionnaire.
Sauf qu'à la différence d'un
Erich von Götha qui pompe et recrache
Sade sans recul, avec beaucoup de sérieux, donc un côté malsain, Kovacq s'amuse et ça se sent. Une avalanche initerrompue de scènes de cul plus barrées les unes que les autres, chacune surenchérissant sur la précédente, dans une ambiance d'outrance et de démesure qui touche à la folie et par conséquent au comique. C'est tellement too much qu'on lâche tout du long des “oh quand même...” avec un sourire en coin, plutôt que des “oh putain...” avec une moue de dégoût.
Ton et ambiance décomplexés au possible, joli style de dessin qui allie ligne claire et surcharge de détails, et en prime un arrière-plan historique qui, s'il n'a aucune utilité (y a pas vraiment de scénar derrière cette bacchanale ininterrompue...), a le bon goût d'être juste dans les personnages réels évoqués, les dates, les événements, le vocabulaire et les costumes.
Bonne pioche si on aime les fantaisies délirantes qui ne se prennent pas au sérieux.
Lien :
https://unkapart.fr/critique..