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EAN : 9782072801327
256 pages
Gallimard (04/10/2018)
2.91/5   57 notes
Résumé :
Berlin Ouest. Le BUNK'R est un club discret et sélectif où se pratiquent des séances de sadomasochisme chics et sophistiquées. Un client s'apprête à être livré aux mains expertes du narrateur, un ancien chirurgien de haut vol, qui s'est reconverti dans la pratique du bondage high-tech, après un grave accident qui le laissa défiguré. Telle est la laideur de son visage qu'il doit porter un masque en latex : parfois il aime se recouvrir la tête d'un postiche de Loup, d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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[INTERDIT AUX MOINS DE 18 ANS, non par pudibonderie, mais parce que!]
DOA nous livre un récit, sinon digne du Divin Marquis, tout au moins digne d'une des plumes les plus excitantes de la littérature noire d'expression française.
DOA a produit des oeuvres dignes d'un géant. Pukthu reste son chef-d'oeuvre actuel.
Avec Lykaia, DOA nous "prouve" que son talent littéraire a un potentiel sans limites....
Mêlant le sexe le plus cru et le plus explicite qui soit (on voyage entre bites, chattes, culs, vagins... et rien ne nous est épargné), l'univers du BDSM, le gore, le thriller, mais aussi les symboles, la mythologie, la passion et le conte amoureux, Lykaia n'est résolument pas un livre pornographique. Il ne vise pas une description "complaisante" d'actes sexuels en vue de provoquer le plaisir physique - la satisfaction sexuelle - du lecteur... (libre au lecteur d'en prendre, mais je passe mon tour). Que cela soit clair, sinon on passe totalement à côté du livre me semble-t-il. DOA n'est pas Dorcel en somme. Ni Woodman.
Et Lykaia n'est pas là pour nous faire passer un moment de plaisir, même s'il faut reconnaître que les première pages invitent à un certain voyeurisme.

[CERTAINS ELEMENTS CI-DESSOUS POURRAIENT RESSEMBLER À DU SPOIL (mais sans ça on ne dit pas grand-chose du livre)]

On suit l'aventure romantique et parfois touchante du Loup et de la Fille, à Berlin, Prague, Venise. On entre dans l'esprit du Loup, chirurgien, et père. On découvre sa quête du plaisir, qui passe par la souffrance. On cherche à comprendre si celle-ci vise une rédemption, si elle ne poursuit qu'elle-même, si quelqu'un doit nous y accompagner, et si l'on doit y plonger seul ou en société. Résolument, pour le Loup, la Fille agit comme une voie d'accès, comme une fée qui le mène là où il semble vouloir aller. Pour libérer "sa" fille? Pour s'en libérer? Pour retrouver son "ex"? Pour la séduire? S'en défaire? Jusqu'à la mort?
Ce roman bouscule, fait trembler, nous questionne, jusque dans nos fantasmes les plus inavouables (pour reprendre à ma sauce une idée de la chronique disponible sur Nyctalopes).

Si vous entamez la lecture, ne vous découragez pas du simple fait de la violence - réelle et qui fut pour moi une épreuve de lecture par moments - et poursuivez jusqu'à l'ultime ligne avant de rendre votre verdict.

Sans être "le" chef-d'oeuvre, Lykaia a tout pour offrir à un public averti et majeur - et prêt à embarquer - un récit tout à fait singulier, aux strates plurielles mélangeant le conte, l'amour, le sexe et le thriller, en dehors de certains sentiers archi-battus. C'est cela qui me plaît dans la littérature noire contemporaine.
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Un livre droit et honnête, qui va au bout de son propos sans rien lâcher.
Pas de concupiscence commerciale ou édulcorée sur un sujet qui n'a pas à l'être pour conserver tout son sens.

Une capacité de détachement est pré-requise. Juger de manière brute, et surtout morale, vous fera passer à côté du roman.
Si de base vous n'êtes pas attiré par les histoires "sales", passez votre chemin.

Nous ne sommes peut-être pas à la hauteur d'une grande oeuvre philosophique mais il est à noter qu'il y réside une psychologie non négligeable. Au fur et à mesure des pages on découvre ce qui pousse les protagonistes à chercher le frisson hors des sentiers traditionnels. Et on est quand même loin des clichés sur ce genre de pratique. Un effort a été fait pour amener le propos plutôt différemment. Les protagonistes sont haut-en-couleur mais ne tombent jamais dans le ridicule. Tout se tient toujours.

D'un autre côté, je conçois que certains aient trouvé l'oeuvre ennuyeuse. Il est vrai que passé le côté bdsm, l'histoire en elle-même se révèle peut-être un peu légère, étant donné que le déroulement des événements n'est que conséquence des diverses lubies des protagonistes. le sexe occupe une grande partie des paragraphes, évidemment.
Quant au style, oui c'est souvent cru, c'est voulu. Certes si vous sursautez à "chatte" ou "couille", vous n'y trouverez pas votre compte.

Une certaine tension s'installe néanmoins, insidieusement. Car même s'il n'y a pas de but précis qui semble diriger la narration, on se demande toujours si la situation ne va pas irrémédiablement basculer à un moment ou à un autre.
Le début du bouquin est assez grandiose en ce sens. Ça démarre en trombe. Plus le volume s'amenuise plus on redoute une tragédie quelconque qui mettrait fin à l'histoire.

On frôle quelques limites dans ce roman, c'est un mal nécessaire pour appréhender les personnages. La position entre domination/soumission/consentement est parfois floue, mais néanmoins expliquée plusieurs fois. C'est ainsi que les pratiquants la voient. Pas de "safeword", pas de salut.

C'est mon premier roman de DOA. S'il a pu rendre ce récit prenant, avec du sexe toutes les deux pages, ses romans "normaux" doivent être bons. Je vais m'y pencher.
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Après un cycle de romans d'espionnage, DOA décide de nous entraîner dans un tout autre univers : le sado-masochisme extrême ! Je ne m'attendais pas à ça et j'avertis que la lecture de certaines scènes, d'une violence crue effroyable, est de nature à provoquer malaise et nausée chez les âmes les plus sensibles.
Passée la surprise des premières pages, une curiosité malsaine nous pousse néanmoins à suivre ce chirurgien défiguré par un incendie, dans les clubs les plus sombres et les plus sordides de Berlin. Espèce de loup des steppes moderne, dont il porte le masque, il pratique des opérations interdites au cours de seances de tortures pour initiés ... Son idéal se trouve peur être dans la Fille au cheveux rouges, avec laquelle il sombrera dans la débauche, le crime et le Néant.

DOA signe un livre noir et choc qui tombe parfois dans le gore. L'intrigue, originale, a le mérite de dénoncer les excès auxquels peuvent mener les pratiques sexuelles extrêmes, notamment dans le domaine de la pornographie. Le livre met à jour cette culture undeground, entretenue au fond des clubs berlinois, par des fantômes tatoués et scarifiés, recherchant dans la douleur et les sévices, un sens à leur vie et à leurs espoirs déçus.
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DOA - pseudonyme de Hervé Albertini - plonge ses lecteurs dans le monde de la pornographie et du sadomasochisme. Il s'agit d'un milieu à part et plus que particulier vu qu'il faut montrer patte blanche pour y accéder et qu'il attire uniquement des initiés.

En ce qui me concerne, ce polar été abandonnée en cours de route et cela même en le lisant en diagonale à cause de son extrême violence ainsi que par le style haché, moderne employé par l'auteur. le sujet évoqué plus haut y est également pour quelque chose.

Il se dégage une atmosphère gore, malsaine tout au long des pages lues tant bien que mal.

Lykaia est le tout premier roman de DOA que je découvre et pour le moment, il n'est pas certain que je retente l'expérience avec lui tout en reconnaissant qu'il peut plaire à certains.
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Avant d'attaquer la lecture de « Lykaia », je connaissais déjà la réputation sulfureuse de son auteur, DOA. Et effectivement, ce thriller est perturbant à plus d'un titre. Tout d'abord par son sujet, la paraphilie et les pratiques BDSM mais surtout par le style de l'écrivain. Un style incisif, direct, épuré qui n'empêche pas le romancier de faire dans le sordide, l'extrême violence, le gore et le trash.


J'apprécie généralement ce genre de littérature qui tend à bousculer les codes, les conventions et à secouer le lecteur. Dans « Lykaia », on est servi de ce côté-ci. DOA délaisse toute moral, tout héros pour nous livrer un récit cru sur deux personnages torturés. le contenu comme la forme ne plaira pas à tout le monde, loin de là. Pour ma part, ce roman ne m'a pas séduit mais pas pour les raisons évoquées plus haut. Selon moi, l'auteur est passé à côté de son sujet. Il nous sert sur 250 pages une intrigue redondante, qui ne décolle jamais vraiment. Cela dit, l'histoire aurait pu être accessoire si la psychologie de ses personnages et l'ambiance générale étaient, elles, réussies. Mais là aussi, j'ai trouvé l'ensemble relativement plat avec une intention de choquer pour choquer, sans l' intelligence derrière l'histoire. Quelques passages font exceptions mais « Lykaia » m'a finalement plus ennuyé que secouer. Dommage.
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critiques presse (1)
Liberation
12 octobre 2018
Un roman (très) noir dans les milieux du bondage SM par DOA, l'auteur de «Pukhtu», qui s'aventure avec succès là où on ne l'attendait pas.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
De ma bouche ne s’échappe aucun mot, mais dans ma tête, ma réplique est cinglante. Je n’en peux plus de ce discours entendu mille fois, que j’ai moi-même tenu à une époque où j’étais plus exalté ou simplement plus naïf. Oui, oui, oui, dans ce genre d’endroit on n’en a rien à branler des tabous, on joue avec, on les moque, on les méprise et l’on méprise aussi la bonne société, répressive et sectaire. Et par la démonstration d’une curiosité sans limites, d’une ouverture d’esprit, d’une audace à aller au-devant du sombre, de l’organique, du prohibé, du sale, à explorer ces limbes qu’elle n’ose pas approcher, on lui prouve qu’elle ne contrôle rien, et nous encore moins. Qu’au fond, on lui est supérieurs, parce qu’on sait et qu’on peut, nous. Alors qu’on nous lâche la grappe, bla, bla, bla, et qu’importe la manière de prendre son pied, si on ne fait de mal à personne, ha, ha, ha.
De la merde, c’est tout.
Pas plus ici que dans le monde vanille, celui des pauvres cons rétifs aux délectables violences du subspace, la liberté n’existe. Objet ou sujet, l’autre est un enfer nécessaire, il nous enchaîne à lui. Faire fi de l’interdit implique son existence. Sans interdit, impossible de se penser en affranchi, à moins de vouloir devenir la norme et la norme, c’est la fin garantie de toute forme de licence. Et que dire de nous-mêmes, de nos vies, de ce qu’elles nous réservent, nous sommes tous prisonniers de nos propres expériences.
Libres, quelle blague.
Notre autojustification acrimonieuse d’anars de la fesse n’a guère plus de valeur que les tartufferies moralisatrices des réacs de la vertu. Tous nous manifestons la même arrogance intolérante et planquons notre dictatorial égotisme derrière de belles postures.
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De ces lieux dont on ne revient plus, ces dédales où les corps et leurs âmes, libres, s’égarent avec volupté. Elle en rêve, la Fille aux cheveux écarlates, tandis qu’elle tressaute vers l’abîme, au rythme du monte-charge dans lequel elle s’est engouffrée comme on se planque, on se dérobe au monde, aux autres. À l’intérieur de la cabine, assez vaste pour s’entasser à vingt et trop petite pour s’échapper à plus si, tout en bas, un malheur se produisait, des autres justement, il en reste un. Du genre à terrifier le bon peuple. Percé, tatoué jusqu’aux yeux. Tribal. Massif.
Avachi sur un tabouret à côté du panneau de commande, le videur reluque la Fille emmitouflée dans son manteau en vinyle surmonté d’une peau de canin à grosses canines, modèle extra-large, avec la tête et tout, qu’on dirait tué de la veille. Difficile, dans le clair-obscur du vieil ascenseur industriel, de déterminer précisément la bestiole en question, surtout sans lunettes. Elle voit le Musclor plisser, forcer, signe qu’il en porte le reste du temps. Sans doute les oublie-t-il pour bosser, ça ne doit pas faire assez féroce. Et elle devine ce qu’il se dit : une meuf courte sur pattes, attifée de ce truc plastoc, long aux chevilles et rehaussé de sa moumoute de poils, ferait marrer la galerie. Pas cette Fille. Déjà, elle est presque aussi grande que lui. Aidée, il est vrai, par ses talons effilés. En plus, elle porte aristo, la version fetish, avec sa tignasse rousse humidifiée au gel et raidie à mi-dos, qui contraste avec la clarté de sa peau, d’un laiteux classe, doux. Ca la rend lumineuse. Son visage est triangle, ponctué d’une bouche de poupée ensanglantée au pinceau, dont la lèvre supérieure, bien dessinée, remonte avec sensualité. Le vairon saisissant de son regard perdu, à la limpidité turquoise d’un côté, bleu pollué de l’autre, impressionne ; bien plus que l’encre rouge injectée dans un salon de tatouage à l’intérieur des globes oculaires du Golgoth. Entre les deux, il y a ce nez, allongé, ni fin ni épais ni vraiment droit, avec du caractère. Son busqué casse l’ensemble et le sublime.
Elle a une gueule, cette miss, elle le sait, et le videur la mate, il ne peut s’en empêcher. Pourtant, il doit en voir défiler des bombesques, des bandantes, des à-tomber-par-terre, dans son cockpit du pauvre. Mais celle-là, c’est autre chose, elle appâte, elle capture. Elle tue. L’insistance silencieuse du mec est pesante. Et ils n’en finissent plus de s’enfoncer et de bringuebaler à chaque mètre grincé de câble dévidé. En douce, la Fille risque vers lui un œil biffé à l’eye-liner. Toujours fixé sur elle. Prêt à bondir. Ça la fait fuir aussi sec vers le plancher et replier autour de son buste des bras dont elle paraît soudain ne plus savoir que faire.
Le temps, étiré, devient insupportable.
Enfin, par-dessus les cliquetis, la Fille entend de la musique. Pas la minimal sobre à laquelle l’endroit est habitué. Ce soir, ça joue classique, Bach, les Suites pour violoncelle seul. Une requête formulée par l’invité mystère de l’hôte de la soirée. Il paraît qu’il en a besoin pour opérer en paix, cet original anonyme, hors la loi et hors de prix, dont Markus n’a pas arrêté de lui rebattre les oreilles.
Ils arrivent. Un dernier choc vertical et la porte s’ouvre sur une cave minuscule. Elle sert d’antichambre et de vestiaire au BUNK’R, club dissimulé six étages sous la rue dans l’ancien Ost-Berlin, au milieu des catacombes de béton où il n’était pas prévu de caser des morts mais plutôt des vivants, en prévision du pire. Ici, le pire est désormais de sortie toutes les nuits, ultime pied de nez des perversions de l’Ouest aux idéaux de l’Est, mais personne ne fait plus attention.
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Konzentration, c’est le thème de cet événement conçu par Tormenta, sorte de loge informelle, internationale, secret dans le très discret monde BDSM, dont les membres, cooptés et initiés à la dure, cherchent l’élévation spirituelle et physique, à l’instar des maçons, mais pas du tout dans le but d’obtenir le salut de leurs âmes : eux n’aspirent qu’à toujours plus de plaisir et de douleur, plus de sensations, aiment-ils dire. Autre énorme différence avec les adeptes de l’équerre et du compas, personne ne parle jamais de la confrérie en dehors de la confrérie, sous peine de sanction. La menace n’est pas vaine et, régulièrement, des rumeurs de disparitions inquiétantes refont surface dans le sillage de cette cabale des tabous et fétiches.
Tormenta n’a aucune existence physique, pas de réalité numérique. Les frères, et les sœurs, les femmes sont les bienvenues et, autant qu’on le sache, nombreuses, échangent en direct à l’oral ou, quand c’est indispensable, à l’écrit, sur papier, sans jamais souffler de nom, juste des grades, des fonctions, autre emprunt aux francs-macs. La raison de ces précautions draconiennes tient au leitmotiv de cette violente congrégation : consentir à ne plus consentir. Les activités de la loge sont en effet réservées à ceux pour qui les limites, les leurs, celles des autres, sont devenues des obstacles.
Ces limites ne sont jamais autant franchies que lors des fêtes Follow the white rabbit, organisées trois fois l’an, toujours sous des cieux différents.
Konzentration est la dernière de l’année.
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AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR

Le sigle BDSM, Bondage & discipline - domination & soumission - sadomasochisme, recouvre différentes réalités, une pluralité de pratiques et de nombreuses façons de vivre ces pratiques. Ce livre, un roman noir et sadien, fictionnel et outrancier par nature, n'a pas la prétention de dresser un tableau objectif ou exhaustif de ces univers fantasmatiques. Et s'il n'a pas non plus de vocation pornographique, il contient néanmoins des scènes explicites et violentes. Dans les pages qui suivent, tout est nuance de gris foncé. Attention, donc, avant de les parcourir.

Le titre de la première partie est extrait d'une citation de Louis Aragon : « Elle est ailleurs, elle est l'ailleurs, la fin muette de la nuit. »
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Je regarde la Fille s'éloigner, avalée peu à peu par l'averse et son rideau grisâtre. Elle se volatilise derrière un camion. Partie. Et avec elle cette grâce terrifiante qui m'a fait dérailler jusque dans ce pays, jusqu'à la mort d'un homme - 'meurtre' c'est encore un peu tôt, je n'y arrive pas - et au kidnapping. Elle m'a fui.
Le beau m'est interdit depuis mon accident.
Je devrais démarrer, me tirer vite et loin mais je ne bouge pas, je n'en suis pas capable, submergé par le rien et privé d'énergie. Je suis triste et pourtant je ne chiale pas. Un seul de mes deux yeux est encore en état mais ce n'est pas pour ça. Lorsque, quelques jours après l'accident, je me suis réveillé du coma dans lequel on m'avait plongé, j'ai pigé tout de suite la ruine de ma vie et j'ai pleuré et pleuré, trop, c'était épuisant. À croire que je voulais assécher toutes mes larmes en une fois et une seule.
À croire que j'ai réussi.
Coup d'oeil à l'horloge de bord. La Fille a disparu depuis vingt petites minutes et le manque, déjà, s'avère insupportable. Elle ou le désir d'elle, d'une femme près de moi, cette douleur si cruelle et si belle que je croyais perdue, je ne saurais le dire, mais j'ai mal et ça me cloue et plus rien d'autre n'existe, plus personne n'a de place.
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#11septembre #espionnage #series _________
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