Deux cigarettes dans le noir

Un roman percutant et envoûtant sur une jeune maman ouvrière qui perd les pédales, étant persuadée d'avoir renversé la danseuse Pina Bausch en se rendant à la maternité. Une histoire folle à la plume acérée qui ne vous laisse pas indifférent !
Une très belle découverte en cette rentrée littéraire d'hiver 2017, avec un auteur que je suivrai forcément !

Un roman imparfait et singulier, traversé par de belles fulgurances sur la maternité - faite parfois d'absence et de maladresse.

J'avais beaucoup aimé « Jolis jolis monstres » paru en 2019. C'est pour cette raison que je me suis plongée dans ce livre du même auteur - publié 2 ans auparavant - persuadée de m'aventurer en terrain connu. Que nenni...

Certes, j'ai lu à nouveau un récit travaillé en profondeur par la danse ; cette discipline artistique vectrice de libération des esprits et des corps. Mais d'un livre à l'autre, je suis passée du chaud au froid. de l'exubérance pop du voguing à l'ascèse de la danse-théâtre. du monde attachant des drag queens de New York durant les années 80 à la vie pleine d'exigence et de sacrifices de Pina Bausch - la célébrissime danseuse et chorégraphe allemande qui obsède tant Clémentine, le personnage principal de ce roman.

Ici, j'ai découvert un style différent qui m'a tenu à distance du sujet dont traite le livre ; une écriture plus sèche, très factuelle, faite de phrases courtes et cinglantes. J'ai parfaitement saisi l'intention de l'auteur : tenter de retranscrire au mieux l'enfermement psychologique de son héroïne, de cette jeune maman qui vit dans la culpabilité. Mais j'ai trop senti les efforts déployés pour que le lecteur entre dans la tête de ce personnage.

Reste néanmoins un récit audacieux à découvrir, qui oscille sans cesse entre la vie et la mort, et dans lequel une femme s'imagine tuer accidentellement la grande chorégraphe que fut Pina Bausch, dans l'unique but de permettre à l'auteur de mieux la ressusciter et la célébrer dans son livre.

Enceinte et sur la route de son accouchement, Clémentine, une jeune mère célibataire, percute une passante mais ne s'arrête pas. Quelques jours plus tard, elle apprend la mort de la célèbre danseuse Pina Bausch, et reconnaît en elle la femme qu'elle a renversée. Dès lors, Clémentine sombre dans la culpabilité d'avoir "tué un génie", d'avoir à la fois "donné la vie et la mort".

Reçu grâce à Masse Critique, j'étais d'abord très enthousiaste au vu du résumé de l'intrigue, mais je n'ai malheureusement pas accroché avec ce roman. Je n'ai absolument pas apprécié Clémentine, ni sa vision de la maternité, si son obsession pour Pina. Les parties sur la danse et les ballets m'ont profondément ennuyée, et, si je n'ai rien à reprocher à l'écriture de l'auteur, qui a vraiment un style à lui, je ne suis tout simplement pas entrée dans l'histoire, et aucun personnage ne m'a touchée. Ce roman est donc une déception pour moi.

Un livre fascinant qui se dévore d'une traite, les thèmes de la danse, de la vie, de la famille sont brassés avec une élégance très juste. Et la fin est simplement très surprenante, très bon moment de lecture !

Clémentine est persuadée d'avoir fauchée une personne alors qu'elle se rendait à la maternité. de retour à son domicile, elle apprend la mort de la célèbre chorégraphe Pina Bausch. Elle est convaincue que c'est Pina qu'elle a tué cette nuit là. Depuis cet instant, elle va débuter une réelle obsession pour cette femme.

Un livre très intéressant qui à travers cette obsession entretenue par Clémentine m'a permis de découvrir la vie de Pina Bausch, cette célèbre danseuse et chorégraphe allemande. Bel hommage.

La vie et la mort, inextricablement liées l'une à l'autre. Lorsque Clémentine, haletante et crampée, prend le volant de sa voiture pour se rendre à la maternité et donner naissance à son futur fils, elle percute brutalement quelqu'un sur la route, sans pouvoir s'arrêter. Quelques jours plus tard, de retour chez elle avec son bébé, elle apprend la mort de la danseuse et chorégraphe allemande Pina Bausch. Elle en est alors persuadée : elle a tué et donné la vie, à seulement quelques heures d'intervalle.

C'est un court roman qui se lit bien. le style aérien, presque vaporeux, de l'auteur est plaisant et rend la lecture agréable et fluide. Il plane beaucoup de mystère sur cette histoire et j'ai apprécié que les zones d'ombre s'éclaircissent petit à petit, au fil de l'intrigue, à mesure que se reconstruit le puzzle de cette soirée.

Néanmoins, il faut reconnaître que je n'ai pas vraiment accroché au parallélisme fait entre la vie de Clémentine et celle de Pina, ni me suis montré grandement passionné par cette histoire. Je suis totalement resté un lecteur spectateur, sans jamais être invité à prendre part à l'intrigue. Il m'a malheureusement manqué quelque chose pour être réellement embarqué et que ce livre me laisse un souvenir durable.

J'ai tout de même envie de continuer à découvrir l'auteur et son univers puisque j'avais bien apprécié son dernier roman "907 fois Camille" et que ses "Jolis jolis monstres" m'attirent toujours beaucoup.

Clémentine est seule chez elle.
Les premières contractions apparaissent .
Clémentine est seule dans sa vie.
Clémentine prend sa voiture pour la maternité.

Le plus beau jour de sa vie.
Son enfant va naître.
Le pire jour de sa vie.
Elle a renversé et tué quelqu'un.

Une nouvelle vie l'attend.
Entre maternité, culpabilité et obsession.

Clémentine en est sure : celle qu'elle a renversé s'appelle Pina Bausch. Pina Bausch, la célèbre chorégraphe dont le bandeau nécrologique défile sur les chaines d'info. Elle serait morte d'un cancer fulgurant. mais Clémentine, elle, elle connait la véritable cause de sa mort. C'est elle qui a tué ce génie de la danse !

Pina Bausch est morte.
clémentine sombre.

Un roman original mené de mains de maître par Julien Dufresne-Lamy qui grâce à Clémentine met à l'honneur la grande chorégraphe Pina Bausch. Une artiste que je ne connaissais pas mais les mots de l'auteur m'ont donné envie d'en savoir plus... des mots qui parlent du corps, de sa mise en mouvement... des mots qui prennent corps... en regardant les vidéos des spectacles j'ai été subjuguée par la justesse et la précision des mots qui traduisent à la perfection l'émotion des corps. Comme une envie de poursuivre ma découverte de cette femme fascinante !

Bravo à Julien Dufresne-Lamy pour ce roman qui prend aux tripes, impossible à lâcher.

« Deux cigarettes dans le noir » commence à se lire dès sa prise en main. Une première de couverture délicieuse où trône cette photo de Pina Bausch qui dans sa posture nous invite à tourner la page et nous demande pardon par la même occasion, pour ce nous ressentirons tout au long de ces pages.

Julien Dufresne Lamy a cette plume sensationnelle, unique et extraordinaire qui nous plonge dans les méandres de l'âme humaine. Nous faisons la connaissance de Clémentine, jeune femme qui va donner naissance à ce petit Barnabé qui malgré lui, va être un élément important dans le déroulement de l'histoire. Nous nous projetons aux côtés de ce personnage complétement anéanti par la douleur, la solitude et le désarroi qu'offre la maternité. Elle se raccroche à cette femme exceptionnelle, Pina Bausch dont le décès à été annoncé à la sortie de la maternité de Clémentine. Dans sa dépression, Clémentine s'approprie cette danseuse. Elle devient son ancrage, sa référence, mais également le symbole d'un deuil lourd a porté.

Chaque mots, chaque paragraphes deviennent accablant. Nous nous sentons sombrer dans ce profond abysse où toutes les sensations sont décuplées. Ce récit savamment orchestré vogue entre flash back, présent et espoir.

L'auteur dépeint aussi la société ouvrière et le ressenti face à l'abandon et à l'isolation. c'est vraiment un crève-coeur.

Nous y découvrons aux fil des pages, la vie de Pina Bausch. Celle qu'elle était, celle qu'elle est et celle qu'elle restera. Une biographie, sans l'être, qui m'a faite découvrir une femme artiste et d'exception. Bien évidemment j'ai joué ma curieuse et suis allée fureter sur internet et j'ai pu ainsi visualiser une partie de ces ballets : un vrai délice.

Une lecture à toute épreuve qui m'a fascinée du début à la fin.

Un ballet de mots et de chapitres, à l'image d'une musique, donnent le rythme à vous couper le souffle et dont le final offert est juste exceptionnel. Une fin sans être une, nous laissant concepteur, pour le meilleur et le pire du personnage.

Un ballet entre la vie et la mort.

Un ballet entre nous même.

Un ballet époustouflant.

Lien : https://leslecturesdesmerald..

En allant à la maternité, alors qu'elle a des contractions, Clémentine renverse une femme aux cheveux gris.
Quelques jours après la naissance de son fils Barnabé, elle apprend la mort de Pina Bausch, une danseuse et chorégraphe connue . Elle fait immédiatement le rapprochement et se persuade que c'est elle qui l'a tué.
Commence alors une réelle obsession pour Pina Bausch.
Un roman entre la vie, la mort, la maternité et la danse où l'on jongle entre la vie de Clémentine et celle de la célèbre chorégraphe.
J'ai beaucoup aimé le mélange danse et maternité.
Un roman sombre et original qui m'a permis de découvrir Pina Baush. Un bon moment de lecture.

Hello, hier j'ai terminé Deux cigarettes dans le noir de Julien Dufresne Lamy.
Un auteur que je connaissais que de nom.
Je suis ravie d'avoir découvert sa plume. J'ai beaucoup aimé ce roman, assez particulier, avec je dirais une plume assez piquante, qui nous interpelle et nous donne envie d'aller plus loin.
J'ai lu ce livre dans le cadre du prix harper Collins poche. Il fait parti de mes préférés pour le moment.
J'ai très envie de découvrir d'autres romans de l'auteur. D'ailleurs si vous avez des recommandations, je suis preneuse.
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Voici le résumé du roman :

Clémentine travaille dans une usine de parfum. Elle attend un enfant. Au volant de sa voiture en direction de la maternité, elle percute quelqu'un sans pouvoir s'arrêter.
De retour à la maison seule avec son bébé, elle apprend la mort à Paris, deux jours plus tôt, de la chorégraphe Pina Bausch. Clémentine se souvient : une silhouette maigre, de longs cheveux gris – c'est Pina qu'elle a fauchée. Elle a tué un génie en mettant au monde son enfant.
La maternité, la danse, la vie, la mort se côtoient dans le roman de Julien Dufresne-Lamy, qui trouble et bouscule par son intelligence et son originalité.