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Citations sur Le Vicomte de Bragelonne, tome 3/3 (32)

Monsieur entra brusquement comme les gens qui ont une bonne intention et qui croient faire plaisir, ou comme ceux qui espèrent surprendre quelque secret, triste aubaine des jaloux.

Madame, enivrée par les premières mesures de la musique, dansait comme une folle, laissant là son dîner commencé.

Son danseur était M. de Guiche, les bras en l’air, les yeux à demi fermés, le genou en terre, comme ces danseurs espagnols aux regards voluptueux, au geste caressant.

La princesse tournait autour de lui avec le même sourire et la même séduction provocante.

Montalais admirait. La Vallière, assise dans un coin, regardait toute rêveuse.

Il est impossible d’exprimer l’effet que produisit sur ces gens heureux la présence de Monsieur. Il serait tout aussi impossible d’exprimer l’effet que produisit sur Philippe la vue de ces gens heureux.

Le comte de Guiche n’eut pas la force de se relever ; Madame demeura au milieu de son pas et de son attitude, sans pouvoir articuler un mot.

Le chevalier de Lorraine, adossé au chambranle de la porte, souriait comme un homme plongé dans la plus naïve admiration.

La pâleur du prince, le tremblement convulsif de ses mains et de ses jambes furent les premiers symptômes qui frappèrent les assistants. Un profond silence succéda au bruit de la danse.
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"Plus rien!-- Le géant dormait de l'éternel sommeil, dans le sépulcre que Dieu lui avait fait à sa taille"
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RAOUL
-- J'aime vos reproches, monsieur, dit doucement le jeune homme ; ils me guérissent, ils me prouvent que quelqu'un m'aime encore.
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-- Allez dans la chambre du roi, continua tranquillement Aramis, et vous qui savez le mystère, je vous défie de vous apercevoir que le prisonnier de la Bastille est couché dans le lit de son frère.
-- Mais le roi ? balbutia Fouquet, saisi d'horreur à cette nouvelle.
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D'ARTAGAN
Le capitaine était de service ; il faisait sa huitaine enseveli dans le fauteuil de cuir, l'éperon fiché dans le parquet, l'épée entre les jambes, et lisait force lettres en tortillant sa moustache.
(p114)
ATHOS
-- Majesté, Dieu sait que pour l'intégrité, pour l'honneur de votre couronne, je verserais encore à présent tout ce que m'ont laissé de sang vingt années de guerre civile et étrangère. Je puis donc vous assurer que je ne menace pas le roi, plus que je ne menace l'homme ; mais je vous dis à vous : Vous perdez deux serviteurs, pour avoir tué la foi dans le coeur du père, et l'amour dans le coeur du fils. L'un ne croit plus à la parole royale, l'autre ne croit plus à la loyauté des hommes, ni à la pureté des femmes. Adieu !
Cela dit, Athos brisa son épée sur son genou, en déposa lentement les deux morceaux sur le parquet, et saluant le roi qui étouffait de honte et de rage, il sortit du cabinet.
(p177)
ARAMIS ( au Masque de Fer ?)
-- La reine donna donc le jour à un fils. Mais quand toute la cour eut poussé des cris de joie à cette nouvelle, quand le roi eut montré le nouveau-né à son peuple et à sa noblesse, quand il se fut gaiement mis à table pour fêter cette heureuse naissance, alors la reine, restée seule dans sa chambre, fut prise pour la seconde fois des douleurs de l'enfantement, et donna le jour à un second fils.
(page 264)
PORTHOS
Raoul, le pistolet au poing, fondit sur le premier cheval du carosse en commandant au cocher d'arrêter.
Porthos saisit le cocher, et l'enleva de dessus son siège.
(p229)
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En levant les yeux au ciel, Louis pu voir à travers les déchirures d'un nuage un coin de ce tapis d'azur que foule le pied du Seigneur.
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Mais qu'importe la douleur des autres à celui qui souffre ? La plaie ouverte dans une autre poitrine adoucit-elle la plaie béante sur la nôtre ? Le sang qui coule à côté de nous tarit-il notre sang ? Cette angoisse universelle diminue-t-elle l'angoisse particulière ?
Non, chacun souffre pour soi, chacun lutte avec sa douleur, chacun pleure ses propres larmes.
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Pour avoir le bonheur de vous dire encore que je vous aime, je commets la lâcheté de vous écrire, et pour me punir de cette lâcheté, je meurs.
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- Voila une parole que j'aime, dit Porthos, et dès que vous avez agi uniquement pour vous, il me serait impossible de vous en vouloir. C'est si naturel !
Et sur ce mot sublime, Porthos serra cordialement la main de son amI.
Aramis, en présence de cette naïve grandeur d'âme, se trouva petit. C'était la deuxième fois qu'il se voyait contraint de plier devant la réelle supériorité du coeur, bien plus puissante que la splendeur de l'esprit.
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La souffrance dans cette vie est en proportion des forces de l'homme. Nous ne prétendons pas dire que Dieu mesure toujours aux forces de la créature l'angoisse qu'il lui fait endurer : cela ne serait pas exact, puisque Dieu permet la mort, qui est parfois le seul refuge des âmes trop vivement pressées dans le corps. La souffrance est en proportion des forces, c'est-à-dire que le faible souffre plus, à mal égal, que le fort. Maintenant, de quels éléments se compose la force humaine ? N'est-ce pas surtout de l'exercice, de l'habitude, de l'expérience ? Voilà ce que nous ne prendrons même pas la peine de démontrer, c'est un axiome au moral comme au physique.
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