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2 600 pages, 268 chapitres, c'est incontestable, "Le vicomte de Bragelonne", suite et fin des aventures des célèbres mousquetaires Athos, Porthos, Aramis et D Artagnan, est un monument... d'ennui.

Au risque de surprendre ou de choquer, je livre un avis mitigé de cette fastidieuse lecture, sans complaisance pour un auteur classique que je connais pourtant bien et que j'apprécie. Toutefois j'estime que l'objectivité est de rigueur quand il s'agit comme ici d'une oeuvre aussi colossale dont l'écriture se ressent de tous les travers du feuilletoniste du XIXème siècle. Même si la plume collaborative de Dumas et de Maquet est très belle, et souvent caustique, la narration interminable du "Vicomte de Bragelonne" souffre terriblement du rythme excessivement lent.

Ce qui se profilait déjà à l'horizon avec "Vingt ans après" se réalise donc pleinement dans ce troisième volet des aventures des mousquetaires : récit délayé à l'envi, redites sans nombre d'un chapitre à l'autre, descriptions souvent inutiles qui donnent l'impression de remplir plutôt que d'orner, et goutte qui fait déborder le vase, la fameuse technique qui consiste à faire rapporter par un personnage secondaire les actions des personnages principaux que les lecteurs viennent pourtant de vivre "en live". Schéma type : dans un premier chapitre, l'action se déroule, dans un second chapitre, l'action est rapportée par un témoin ou un acteur de la scène à un autre personnage absent de l'action, et dans un troisième chapitre, ce dernier personnage rapporte lui-même l'action rapportée à une tierce personne. Au final, le lecteur en est pour lire l'action trois fois. Ce qui était utile voire nécessaire lorsqu'il s'agissait de rafraîchir la mémoire des abonnés des gazettes s'avère limite supportable quand le roman est lu en bloc. Si Dumas et Maquet avaient été scénaristes, on les aurait tout simplement accusés de "faire de la pellicule", rien de moins.

Autre point décevant, le fameux vicomte Raoul de Bragelonne, le fils d'Athos et de Mme de Chevreuse, - et qui donne son nom au roman - est le grand absent du roman. Les personnages principaux sont bel et bien les quatre mousquetaires, vieillis quoique toujours fort braves et rusés, et les chapitres consacrés à Raoul de Bragelonne - pour qui je me sentais une tendresse naturelle dès "Vingt ans après" - se comptent hélas sur les doigts de la main d'un manchot ; c'est presque en filigrane qu'il apparaît de loin en loin, et rarement dans un rôle valorisant. J'ai donc eu le sentiment d'un rendez-vous manqué avec ce personnage qui avait tout pour devenir un héros.

Bilan de la narration : cinq cent premières pages réjouissantes dans la droite lignée des "Trois mousquetaires" et de "Vingt ans après", c'est-à-dire pleines de complots, d'actions aventureuses, de rois détrônés, d'enjeux politiques, de fracas d'épée, de serments échangés ; cinq cent dernières pages émouvantes avec une vraie dimension dramatique, habitées elles aussi de belles preuves d'amitié, de combats acharnés, d'îles assiégées et de bravoure suicidaire ; entre les deux, plus de mille cinq cent pages d'enlisement à la cour de Louis XIV avec des développements à n'en plus finir sur les amours contrariées du Roi-Soleil, sur sa vanité froissée, sur ses appétits en tout genre, sur les luttes intestines entre courtisans et surintendants, sur les intrigues du sérail, etc. A peine y a-t-il une petite résurgence d'intérêt grâce au secret d'Etat autour du Masque de Fer mais sincèrement, de vous à moi, la traversée fut plutôt désespérante.

Alors, on me trouvera sans doute un peu sévère mais on est en droit d'attendre beaucoup d'un auteur aussi formidable qu'Alexandre Dumas ; on est surtout en droit d'être emporté plutôt qu'assommé. Heureusement, ce qui sauve un peu le tout c'est l'affection fidèle qu'après tant de temps passé ensemble on voue aux quatre terribles compagnons d'armes que sont Athos, Porthos, Aramis et D Artagnan et ce n'est pas sans émotion sincère qu'on les quitte à l'issue de leur épopée.


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Titre : le vicomte de bragelonne
Année : 1847
Editeur : Omnibus
Auteur : Alexandre Dumas
Résumé : Dernier volet de la trilogie consacrée aux mousquetaires; le vicomte de Bragelonne narre dans un premier temps la restauration de Charles II sur le trône d'Angleterre grâce à l'intervention du brave D'artagnan puis des intrigues de la cour de Louis XIV et de la rivalité entre Colbert et Fouchet. Dans la troisième partie est évoquée l'affaire du masque de fer et d'un complot qui fit vaciller le roi soleil sur son trône.
Mon humble avis : Tout a été dit sur l'illustre oeuvre de Dumas et je n'aurais dans ce billet aucune autre prétention que de vous donner mon sentiment brut sur ce roman qui déchaina les passions et inspira tant de cinéastes. D'artagnan, Porthos, Aramis et Athos font partie du panthéon de la littérature classique française et je dois avouer qu'à la lecture de ce pavé de plus de 1600 pages je comprends qu'un tel monument ait pu traverser le temps et marquer de son empreinte des générations de lecteurs. Pour la petite histoire je trouvais l'ouvrage chez un bouquiniste il y a quelques temps et me promettais de le lire dès que j'en aurais l'occasion tant je fus effrayé par l'épaisseur du volume. Et puis à l'occasion d'un long trajet en avion je me lançais dans cette lecture m'attendant, je dois l'avouer, à une lecture longue et fastidieuse puisque je n'avais encore jamais parcouru un roman du mythique auteur métis natif de Villers-Cotterêts. Et puis rapidement (ô surprise !) je fus conquis et passionné par un texte et un style qui n'ont pas pris une ride. L'écriture de Dumas ( bien aidé à priori par l'oublié Auguste Maquet ) est précise, lyrique et d'un modernisme à couper le souffle. Les personnages sont héroïques, dignes sans être caricaturaux et la troisième partie du roman révèle des trésors d'émotion dont je n'aurais jamais soupçonné la force. Les thèmes abordés sont bien évidemment multiples mais je retiendrais plus particulièrement les ultimes pages sur le temps qui passe, l'amitié, la loyauté et l'amour filial. Sur ce dernier thème les pages décrivant la relation entre Athos et son fils Raoul, vicomte de Bragelonne, sont d'une beauté et d'une émotion rare. Quel plaisir de lecture, rarement ennuyeux ( excepté tous les passages sur les intrigues de cour qui sont celles qui m'ont le moins intéressé ) ce texte est, à mon humble avis, en tout point proche de la perfection littéraire. Alternant les scènes d'action, les dialogues et des tournures de phrases superbes, ce roman et les personnages qui le peuplent resteront pour moi une expérience enrichissante et précieuse. Les mousquetaires et l'amitié indéfectibles qui les lient resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais et j'ai vraiment hâte de lire les deux premiers tomes pour retrouver ces héros aux sentiments si nobles et sublimes.  Quelle puissance ! Quelle souffle et que d'émotion dans ce texte aux aspirations aussi hautes que ne l'était le talent du génial et illustre Dumas ( ou Maquet c'est selon ! ).
J'achète ? : Soyons franc je suis tout à fait conscient qu'un tel pavé puisse effrayer la plupart des lecteurs. Pourtant si quelques uns pouvaient faire l'effort de s'y pencher, ils découvriraient une oeuvre forte, moderne, ambitieuse et en tout point digne du succès qu'elle rencontre depuis près de deux siècles. Pour ma part je suis devenu définitivement fan d'Alexandre Dumas.
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Troisième et dernier volume des trois mousquetaires,Le Vicomte de Bragelonne est la partie la plus détendue, l'auteur crée une espèce de virement dans la conduite de ses mousquetaires.

Seul le premier tome nous fait vivre une merveilleuse aventure avec la restauration de Charles II sur le trône d'Angleterre, après celui-ci, le climat se relâche comme si les personnages se délassent de leurs aventures, l'urgence est tout bannie, les missions suicides sont quasi inexistantes, elles se réalisent plutôt avec plus de philosophie, l'auteur prend le temps développer chaque moment, il nous fait vivre les démêlés dans la cour du roi Louis XIV...
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C'est le troisième volet de la trilogie des Mousquetaires, qui prend la suite des Trois mousquetaires et de Vingt ans après. le roman paraît d'abord en feuilleton dans le journal le siècle, entre 1847 et 1850, avec des interruptions, en particulier à cause de la révolution de 1848. Dumas avait prévu de lui donner une sorte de suite, évoquant la figure du fils de la Vallière, le comte de Vermandois, mais il y renoncera.

C'est le roman le plus long de Dumas, près de 2000 pages dans mon édition en quatre volumes. Il y a en réalité matière à plusieurs romans dans ce livre, et l'unité du récit s'en ressent. le roman commence en 1660, peu de temps avant la mort de Mazarin et le mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d'Autriche, et prend fin, si on respecte la véridicité historique en 1673, pendant le siège de Maastricht. Mais l'essentiel des événements se passent entre 1660 et 1661, jusqu'à l'arrestation de Fouquet.

Le nombre d'événements, plus ou moins avérés sur le plan historique, est étourdissant. Nous suivons l'idylle de Louis XIV et de Marie Mancini (une nièce de Mazarin), l'accession au pouvoir de Charles II d'Angleterre, grâce comme il se doit à nos héros, enfin deux d'entre eux. La mort de Mazarin, la prise de pouvoir par Louis XIV, l'arrivée de Colbert, la mise à l'écart puis l'arrestation de Fouquet. Sans oublier les amours royales, un flirt avec sa belle-soeur, Henriette d'Angleterre, puis La Vallière, mais la future Madame de Montespan place déjà ses pions. Sans oublier l'homme au masque de fer, qui est peut-être l'épisode le plus célèbre du livre…. Tout cela fait tout de même un peu beaucoup, il y a pléthore de personnages, de rebondissements, d'actions diverses, successives ou simultanées. Nos quatre héros finissent souvent par ne plus apparaître qu'au second plan, entre intrigues de cour, jeux de pouvoirs, et amours royales.

Le livre dépeint l'arrivée au pouvoir de Louis XIV et sa manière d'asseoir son pouvoir absolu, faisant passer le monde dans une autre époque, avec des valeurs et des codes différents. Nos héros n'y ont d'une certaine manière plus leur place, sauf peut-être Aramis, et disparaissent, comme les dinosaures, qu'ils sont devenus dans un monde en évolution. le livre contient donc une dose de nostalgie, de regrets sur le temps qui passe, sur la disparition de ce que l'on aimait, et qui était forcément mieux que le nouveau qui le remplace. Dumas laisse présager également l'avenir, qui est la disparition de la monarchie. le pouvoir absolu, les dépenses sans frein, les décisions prises par un seul, devant finir par user la royauté, et les nobles guerriers qui auraient pu faire obstacle, sont transformés en courtisans serviles sans grande volonté.

C'est très différent comme tonalité, il n'y pas la joyeuse insouciance et l'esprit d'aventure des Trois mousquetaires, dont subsiste encore une part dans Vingt ans après. Et c'est à mon avis un peu trop long et chargé. L'auteur ne nous fait grâce de rien, nous croisons à peut près toutes les célébrités de l'époque, parfois d'une manière artificielle, comme Molière dans une boutique de tailleur, avant d'assister à une représentation des Fâcheux à Vaux. J'avoue une sorte d'indigestion à l'issue de cette lecture, qui m'a pris pas mal de temps, et qui m'a moins passionnée que les deux premiers opus de la trilogie.
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Troisième opus de la trilogie des Mousquetaires d'Alexandre Dumas, “Le vicomte de Bragelonne” est le petit (gros) mal-aimé de la portée. L'écrasante majorité des amoureux du romancier romantique ont lu et relu “Les trois mousquetaires”, beaucoup se sont plongés avec délectation dans “Vingt ans après”, mais relativement peu sont ceux à avoir tenté leur chance avec ce dernier tome dont la longueur effarante - 1800 pages et quelques en grand format - avait de quoi effrayer les moins timorés. Personnellement, je garde un souvenir ambigu de ma première lecture à l'adolescence. D'un côté, “Le vicomte de Bragelonne” est le premier roman sur lequel j'ai pleuré, vraiment pleuré, versant des torrents de larmes à la mort de chaque mousquetaire. D'un autre côté, je me souviens de m'être copieusement ennuyée pendant des chapitres entiers, tournant les pages machinalement en espérant qu'enfin - enfin ! - ce cuistre de Louis XIV allait réussir à se taper cette petite mijaurée de la Vallière. Jusqu'à cet été, “Le vicomte” restait le seul roman de la trilogie des Mousquetaire que je n'avais pas relu une demi-douzaine de fois, voire même une seule.

Il fallait bien y remédier un jour et j'ai profité d'un retard monumental dans mes critiques littéraires pour m'y atteler enfin. Trois semaines et demi plus tard - presque un record de durée, en ce qui me concerne - je sors de ma lecture un peu essoufflée mais pas aussi déçue que je le craignais. Commençons par les défauts. Ils sont nombreux. Trop de délayage, trop d'anecdotes, trop de descriptions peu inspirées, des nouveaux personnages insipides au possible et beaucoup trop présents, pas assez d'aventure, pas assez d'épique, définitivement pas assez de mousquetaires… Pas besoin de chercher midi à quatorze heures : Dumas n'aime pas la période qu'il décrit dans “Le vicomte de Bragelonne” et cela se sent. Il n'aime pas Louis XIV, il n'aime pas sa cour trop policée, il n'aime pas l'ennui rigide et ordonné qui imprègne son règne, il n'aime pas Raoul de Bragelonne, il n'aime pas cette nouvelle génération de jeunes gens trop courtois, trop civilisés, qui ne veulent plus se battre et savent mieux conter fleurette que manier la rapière. Car Dumas parle énormément de romance dans “le vicomte” et, soyons francs, il en parle assez mal. Rien d'étonnant à cela d'ailleurs puisque, excellent ami, le bon Alexandre a toujours été un amant désastreux…

Que nous reste-t-il alors à nous mettre sous la dent ? Mais nos mousquetaires, pardieu ! Toujours nos mousquetaires ! Ils ont vieilli, hélas, surtout Athos dont la quasi-absence se fait tristement sentir dans ce dernier volume, mais on les a aimés pendant si longtemps, on les aime tant encore, qu'on ne peut que se réjouir de faire ce dernier bout de chemin à leurs côtés. On a vu D Artagnan s'aigrir, se renfermer, perdre peu à peu sa fougue de déception en déception, mais on appréciera d'autant plus son humour noir et son point de vue tranchant sur le monde fastidieux et corrompu où il est forcé à présent d'évoluer. Porthos n'a jamais été aussi adorable et con à la fois et certaines de ses naïvetés nous arracheraient presque des larmes d'attendrissement. Quant à Aramis… Ah, terrible, orgueilleux, malheureux Aramis que sa soif de pouvoir entraînera loin de ses camarades et lui fera commettre le pire des crimes - non pas celui de lèse-majesté, très pardonnable, mais celui de lèse-amitié bien plus grave aux yeux de Dumas… - mais qui offrira aux lecteurs la meilleure partie du roman, l'intrigue flamboyante et passionnante du Masque de fer ! C'est eux qui procurent au “vicomte de Bragelonne” la puissante force émotionnelle qui rend tout le reste pardonnable. Et ouais, j'ai pleuré. Encore. Plusieurs fois. Même pas honte.
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Le vicomte de Bragelonne est le troisième volume de la trilogie des "trois mousquetaires" (dont je n'ai d'ailleurs pas lu le second). D'artagnan est au service du roi Louix XIV, qui a un rôle purement décoratif : c'est le premier ministre Mazarin qui s'occupe de toute la politique du royaume. Quand le roi avoue être dans l'incapacité de prêter un million à son frère pour reconquérir le trône d'Angleterre, D Artagnan donne sa démission au roi, et se met en tête de réinstaller la monarchie à Londres par ses propres moyens. Il y parvient avec l'aide involontaire d'Athos, qui avait pris la même résolution que lui sans lui parler de ses projets.

Quelque temps après que Charles II ait récupéré son trône, Mazarin meurt. le ministre lègue à son roi le conseil de ne plus jamais reprendre de ministre s'il veut régner, et Colbert, comptable scrupuleux qui prendra soin des finances de l'Etat. Ce dernier s'attaque immédiatement à Fouquet, surintendant des finances, qui s'est engraissé depuis plusieurs années avec sa charge. Aramis complote dans l'ombre pour favoriser Fouquet. Porthos, avec sa bonhomie habituelle, suit Aramis sans trop comprendre ce qu'on lui demande de faire.

Le vicomte de Bragelonne est le fils d'Athos. Bien que le titre du livre lui soit dédiée, son rôle est mineur dans le récit : il aime Mlle de la Vallière, qu'il connait depuis son enfance, et qu'il compte épouser. Mais ce projet de mariage est désapprouvé par son père, puis par le roi, surtout que celui-ci finit par tomber amoureux lui-même de la demoiselle, amour qui sera d'ailleurs réciproque.

L'ambiance est plus sombre que dans le premier volume de la série. Les quatre amis ne sont pas dans le même camp, et seront appelés à se mettre des bâtons dans les roues l'un l'autre. Et d'ailleurs, aucun des personnages n'est parfaitement bon, aucun n'est totalement mauvais. Chacun lutte pour ses ambitions, et essaie de placer ses pions avec ses qualités et ses défauts.

Le vicomte de Bragelonne est un roman monumental : plus de 1600 pages d'intrigues de cour, d'amours contrariées, de politique, de complots en tout genre et d'aventure. le style de Dumas, avec ses petites pointes d'humour présentes dans chaque chapitre, est plaisant à suivre. Malgré l'épaisseur du livre, on ne s'ennuie pas un instant. La fin laisse un petit goût amer, mais c'est une fin digne des quatre héros.
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DUMAS ! DUMAS !
Mais quelle pépite incroyable ! Moi qui croyais que ça allait jamais s'arrêter et bah pourtant si !
Plus de 3000 pages de pur bonheur !!!!
Pour commencer bien évidemment Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après et le Vicomte de Bragelonne !

Le plus gros livre que j'ai jamais lu et je pense que c'est le dernier !

Mais whaouuuuuuuu j'ai du mal à imaginer que j'ai du finir cette pépite !

J'ai pas voulu quitter mes amis les mousquetaires ! Surtout Portos et D Artagnan !

Je me sentais à chaque fois à côté d'eux des moments drôle en plus ! Des moments d'amour avec Monsieur Fouquet ! Des moments de rébellion !

Diable ! Diable ! Diable !

Faut impérativement imposer de la Dumaine à tous !

Nous avons eu aussi Charles II d'Angleterre ! Ça fait drôle de se dire que maintenant c'est Charles III après 400 ans de silence de Charles ! Depuis le décès de la reine Elizabeth !

J'ai appris aussi que Porthos était Mélancolique comme moi et fier de l'être !

J'ai appris qu'ils adorent le Mans !

Dans la région de mes origines !

Mais que dire de plus à par que j'ai rejoint vraiment l'aventure !

Quelle tristesse pour la mort de ,, Porthos ! Et celle de d'Artagnan !!


Je n'ai vous faire une suite moi !!!!


Matthieu Mousquet !


À l'aventure ! de nouveau !


Merciiiii DUMAS pour ces pépites que tu nous a fait !

Je t'aime
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Le Vicomte de Bragelonne est, comme on le sait, le dernier volet de la trilogie des Mousquetaires. A lui seul il est deux fois plus gros que Les Trois mousquetaires et Vingt ans après réunis ! C'est un pavé, que dis-je un pavé, une avenue de pierre ! Est-ce la raison pour laquelle on en parle mois que les autres volets ? Je suppose que non, sinon les trois-quarts de la Comédie humaine, passeraient à la trappe. Est-ce parce que l'action s'étire plus dans le temps ? Que les héros, vieillissants, ne sont plus ni si agiles et virevoltants, mais au contraire plus désabusés ? Est-ce parce que les valeurs prônées dans les deux premiers volets (courage, honneur, fidélité) sont battues en brèche au nom de l'arrivisme, de l'opportunisme, de la servilité courtisanesque ? Je suppose encore que non, bien au contraire ce sont des éléments qui donnent un autre tour à la trilogie, qui, en tournant le dos aux héros immortels, nouveaux Achille, nouveaux Ajax, nouveaux Ulysse, acceptent de vieillir avec eux et de nous les faire aimer, justement pour ça.
Car, comme Les Trois Mousquetaires étaient le roman de la jeunesse, comme Vingt ans après étaient celui de l'âge mûr, le Vicomte de Bragelonne est celui de la vieillesse. Je parle de la vieillesse des mousquetaires, bien sûr. Car il faut bien comprendre une chose : le héros du Vicomte de Bragelonne n'est pas Raoul, le fils d'Athos, personnage sympathique, si l'on veut, mais bien trop sentimental (à la limite du nunuche), même s'il démontre d'autres qualités (un peu trop, parfois, pour un seul homme). Non, les héros du Vicomte de Bragelonne, sont bien nos mousquetaires, certes plus vieux, mais moins soudés, pleins du regret de leur vie antérieure, et désabusés par les nouvelles pratiques de cour. Les valeurs héroïques "à l'ancienne" n'ont plus cours : on entre dans une nouvelle ère, celle de l'intrigue, des coups bas, du mercantilisme, de la manipulation... Les âmes pures n'ont plus de place dans ce nouveau système. C'est pourquoi nos héros quittent la scène, un à un, sauf Aramis, mais il y a beau temps qu'Aramis a cessé d'être une âme pure...
Ce fil rouge - la vieillesse des Mousquetaires - s'inscrit dans une trajectoire historique passionnante, celle de la prise du pouvoir par Louis XIV. On assiste à la mort de Mazarin, à l'ascension de Colbert, à la chute de Fouquet. En parallèle se déroule l'épisode mythique du Masque de fer (où Dumas reprend à son compte une théorie fumeuse élaborée par Voltaire au siècle précédent, mais avec tant de vérité qu'on y croirait presque !)
C'est l'occasion aussi pour Dumas de nous régaler d'une galerie de personnages hauts en couleurs : la pétillante Montalais, qui fait le pendant de l'insipide Louise de la Vallière, les duettistes Malicorne et Manicamp, l'inconséquent Monsieur, la jolie mais trop séduisante Madame, le machiavélique chevalier de Lorraine, et Guiche, et Buckingham, et Wardes...
Dumas avec son talent fou (qu'il partage avec son co-auteur Auguste Maquet), nous réserve aussi quelques pépites comme cette scène où Porthos donne à Molière l'idée du Bourgeois gentilhomme, ou cette autre dans laquelle il fait avec le roi un concours de bâfrerie.
Non, il ne faut pas être rebuté par le volume et l'ampleur du Vicomte de Bragelonne. L'intérêt du lecteur est soutenu de bout en bout, grâce à la verve inimitable de l'auteur, à son génie de conteur inlassable, grâce aussi à la mélancolie qui accompagne nos héros, eux qui nous ont accompagnés depuis si longtemps.
Et puis, quand vous aurez fini, dites-vous bien qu'il vous reste encore des dizaines d'autres Dumas à lire !
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Grande lectrice de cape et d'épée à l'adolescence, fan de Dumas et fils mais pas que, complètement 2 mousquetaires, 20 ans après, le Bossu, etc... j'avais adoré le vicomte de Bragelonne qui tronait dans ma bibliothèque dans une version rouge sombre et dorures, je m'en souviens parfaitement. Je ne le relirai jamais de peur d'abimer l'émerveillement de jadis et le souvenir qui perdure encore aujourd'hui. Je suppose que ce n'est plus transposable aujourd'hui, mais quel bonheur de lecture alors !
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A le Vicomte de Bragelonne, s'il y a un livre ou les ambitions font un réseaux serré d'intrigue c'est bien celui là... Suite de 20 ans après, lui même suite des trois Mousquetaires... Il est vraiment dommage de ne pas lire toute la trilogie... Même si on trouve quand même La Vallière un peu trop nunuche et larmoyante (aussi larmoyante que Manon Lescaut, ce qui n'est pas peu dire) et bien tout le reste est très intéressant... Nous avons nos 4 amis, vieillis, dont les destins ont pris des chemins totalement différents... Au point de ne plus avoir les même maître.... Tout toune en plus autour de Fouquet... Va-t-il obtenir la faveur du roi... Ce volume, beaucoup plus gaie que le deuxième, nous montre une cours enjoué parce que le Roi est jeune, plein d'énergie … Et il accumule les aventures amoureuses... Entouré de ses ministres, il dirige le pays, entourer d'autres... Il effleure la marguerite... Un tas de personnages historiques gravitent autour de lui...Et si l'on ne voit pas déjà Madame de Maintenon, on voit déjà La Vallière, et la Montespan... Et des Jésuites qui manipulent dans l'ombre... Il n'y a plus la Fronde, il faut bien trouver quelques comploteurs... Qui donnent une version au Masque de Fer, intrigue mille fois interpréter même longtemps après Dumas (aujourd'hui la version serait différentes, ce ne serait pas un Prince, mais un témoins g^énant, mais peut importe, parce que le Masque de Fer, c'est la petite histoire, on peu bien prendre des libertés... Surtout que l'on a que des interprétations plus ou moins plausibles même aujourd'hui.... Ce qui est dommage, c'est qu'il est mal retransmis au grand écran, allant jusqu'àchanger on ne sait pourquoi le nom de la Vallière... Cette ingénue devenu maitresse royale qui pose bien des problèmes pour une version cinéma, alors qu'àma connaissance, on n'a encore fait aucune version de 20 ans après... Beaucoup plus facile à retranscrire.... La mièvrerie d'un certain cinéma a hélas encore frappé! A lire et même à relire... Même si on se demandait si DUmas connaissait bien les chevaux... On ne dit pas les pattes de derrière mais les postérieurs... Et lors d'un duel on s'interroge sur la vision de la psychologie chevaline de Dumas... Mais ceci n'est que du détail...
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