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Paru il y a plus de 40 ans, Blackwood, le pensionnat de nulle part, connaît une seconde vie avec sa modernisation à l'occasion de sa prochaine adaptation cinématographie. L'occasion de plonger dans un huis-clos angoissant et glaçant qui exploite à merveille tous les codes du genre. Ainsi, dés les premières pages, Kit, l'héroïne qui découvre Blackwood, sent que le pensionnat n'a rien d'ordinaire. Elle sent comme une présence maléfique et ce n'est pas ce qu'elle va vivre, avec les trois autres uniques pensionnaires, qui la fera changer d'avis. La tension et l'angoisse monte crescendo dans ce roman efficace de Lois Duncan. Les mystères autour de Blackwood intrigue et comme Kit, le lecteur veut comprendre les véritables intentions des professeurs.
Blackwood, le pensionnat de nulle part a un ton un peu old school, qui renforce le sentiment d'être hors du temps et de plonger dans un univers sombre et gothique. le roman séduit surtout parce qu'il parvient à nous faire frissonner, mais les personnages manquent un peu de consistance. le tout aurait sans doute mérité un peu plus de développement, même si l'intrigue est bien ficelée.
Lien : http://www.lirado.fr/blackwo..
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J'avais ce livre dans ma PAL depuis un bon moment, puis j'ai découvert qu'un film avait été réalisé, alors après une brève hésitation, je me suis dit qu'un visionnage serait plus rapide qu'une lecture et me permettrait de me faire une idée de l'histoire, dans un premier temps. le film fut une petite déception, mais j'ai bien aimé l'ambiance oppressante et malfaisante du pensionnat. Etant convaincue que le livre raconterait mieux cette histoire, je l'ai commencé dans la foulée, enthousiaste.

L'ambiance est là, même si les élèves n'ont pas été envoyées au pensionnat de la même manière. Dans le livre, elles ont été sélectionnées après avoir passé une batterie de tests. A part une jeune fille qui semble être jolie mais pas futée, les trois autres semblent plutôt brillantes. Dans le film on a cinq filles, toutes avec des problèmes comportementaux, à qui on présente le pensionnat comme une alternative à la prison, une dernière chance pour se remettre sur le droit chemin.
Ce choix étrange du réalisateur (ou scénariste, ou autre, je m'en moque en fait) n'est absolument pas judicieux et fausse l'image que l'on a des élèves ainsi que l'empathie qu'elles suscitent.

Pour ce qui est de l'histoire globale, elle est racontée à peu près de la même manière dans la version papier et dans la version cinéma.
Les filles se découvrent très vite des talents dans des domaines de compétence aussi éclectiques que curieux: dessin, poésie, piano, et mathématiques. A chacune sa spécialité. La manière des filles d'appréhender ces nouveaux dons est également très différente. L'une est convaincue d'être devenue artiste peintre du jour au lendemain et ne s'en étonne pas, la suivante a conscience que ses écrits ne viennent pas de son imagination, la troisième pense qu'elle fait des rêves très réalistes dans lesquels c'est une pianiste hors pair, et la quatrième est grisée par les formules algébriques complexes qu'elle déchiffre.
Les filles finissent bien évidemment par découvrir l'origine de leur savoir soudain, et enquêtent sur ce que sont devenues les anciennes pensionnaires.
La fin, sans la dévoiler, m'a beaucoup déçue sur un point essentiel: le devenir des quatre jeunes filles et de l'étrange équipe enseignante. Dans le film un autre scénario nous est proposé, plutôt plausible.

Dans l'ensemble ce livre se lit très vite, l'ambiance est pesante et confère une énergie particulière à l'histoire, les personnages sont intrigants, l'histoire est originale et plaisante. Seule la fin est bâclée selon moi. Un épilogue était souhaité.
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C'est un bon livre très rapide à lire (une après-midi) car l'intrigue est très captivante. Les descriptions sont très importantes et très bien faite car cela nous permet d'être en empathie avec l'héroïne.

Les personnages sont en même temps simple à comprendre et complexes par leur statut dans l'histoire et face aux autres personnages.

La fin n'est pas du tout attendu et beaucoup trop brusque ce qui est dommage.

Lien : https://theabookcase.wordpre..
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Voici un livre parfait pour la saison! Ambiance gothique et frissons sont en effet au rendez-vous dans ce roman écrit en 1974 par Loïs Duncan, célèbre pour ses récits horrifiques destinés à la jeunesse. Traduit pour la première fois en France et remanié légèrement par l'auteure pour "coller" à la jeunesse actuelle, Blackwood nous emporte vite dans son sillage.

Nous y suivons Kit, dont la mère vient de se remarier et qui doit partir vivre pour quelques mois au pensionnat de Blackwood le temps de la lune de miel de sa mère et de son beau-père. Mais ce pensionnat n'est pas comme les autres. D'abord, c'est un vaste manoir ancien, isolé et perdu au fond des bois, enfin, elles ne sont que quatre pensionnaires à occuper les lieux... Bien sûr avec un décor comme celui-ci on s'attend au pire! Et de fait, dès qu'elle franchit les grilles du manoir Kit ressent une atmosphère maléfique l'envelopper. Par ailleurs, ses nuits sont de plus en plus peuplées de rêves étranges voire de phénomènes paranormaux... et toutes ses camarades se mettent à développer mystérieusement des capacités artistiques hors du commun.

J'ai dévoré ce livre en un rien de temps. Comme Kit j'avais envie de découvrir l'histoire de ce manoir et l'origine des phénomènes qui s'y produisent. L'intrigue est bien maîtrisée et l'ensemble se tient tout à fait, on y croirait presque! Il y a également de bons passages d'angoisse (pas trop effrayants quand même) et la fin du livre est menée tambours battants!

Une bonne surprise que Blackwood! Il paraîtrait même qu'une adaptation au cinéma est en cours de réalisation ;)

Lien : http://rocambolivresque.blog..
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Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2015/09/black-wood-le-pensionnat-de-nulle-part.html#more

Extrait de mon avis:
Black Wood : le pensionnat de nulle part est un roman sorti des étagères des ados des années 70. Remis au goût du jour, il sort aujourd'hui chez Black Moon avec une nouvelle couverture.
J'ai pu donc faire connaissance avec la plume de Lois Duncan et découvrir ses écrits à travers l'histoire de Kit, cette adolescente mise par la contrainte dans un manoir où il se passe des phénomènes paranormaux.
Nous suivons les aventures de la jeune fille et découvrons en même temps qu'elle l'histoire qui se cache derrière les murs de cet étrange endroit.
Une histoire frissonnante, bien menée et remplie de suspense. Un roman à mettre entre les mains des jeunes lecteurs qui aiment lire le soir sous leur couette. Je suis sûre qu'ils apprécieront ce livre sombre mais très sympathique !

Si vous voulez lire l'intégralité de mes ressentis, rendez-vous sur le blog leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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On ne peut le nier, la couverture de Blackwood est fabuleuse. C'est elle qui m'a donnée envie de me plonger dans cette histoire. Un petit coup d'oeil au résumé (que j'ai volontairement raccourci) et hop ! Me voilà lancée dans l'aventure. En commençant Blackwood, je pensais découvrir un roman un peu angoissant voir peut être effrayant ! En fin de compte, j'ai découvert une grosse déception haha !

Au commencement de notre lecture, on apprend que Kit, une adolescente, est sur le point d'intégrer la pension de Blackwood. Sa mère et son beau-père partent pour leur voyage de Noce en Europe et ont décidé de la laisser dans cet établissement malgré ses supplications. Bon, dès le début, on comprend qu'il va se passer des trucs trop étranges de la mort qui tue. Et pour le coup, la façon dont s'est amené dans le livre m'a pas bien plu. Kit a un mauvais pressentiment et ressent qu'il règne une ambiance maléfique à Blackwood. J'ai trouvé tout ça un peu gros et le livre est assez prévisible sur certains points.

Kit une fois intégrée à cette pension va se faire des amies qu'au final, on apprend très peu à connaître. Surtout que, il y a des ellipses gigantesques dans Blackwood, servant à se centrer seulement sur les évènements importants. Au final, cela rend le roman affreusement vide et sans vie. On ne s'attache pas aux personnages et on ne nous laisse pas le temps d'imaginer ce qui peut se passer d'étrange ici car tout se passe TROP vite. Et c'est bien dommage parce que, le mystère de Blackwood est bien sympa ! J'aurais aimé que l'auteur prenne plus de temps pour développer tout ça...

Souvent dans mes lectures, le point sur lequel j'ai le plus de mal, c'est les stéréotypes. Et Blackwood en est rempli. On se retrouve avec quatre adolescentes que je trouve au final, assez niaises. On dirait qu'elles ont 12-14 ans tellement je les ai trouvées immatures. Ajouté à cela, une légère obsessions aux garçons qui a le don de m'énerver. Et puis, elles assistent à des évènements bien étranges mais on dirait que leurs préoccupations sont fausses car elles ne sont très naturelles... Par moment, j'avais juste envie des les gifler.

Enfin bref. Je pensais vraiment apprécier ce roman, au final, c'est une amère déception. Il est stéréotypé avec une intrigue express et vide. Peut être qu'il peut plaire à certains mais pour moi, le courant n'est pas passé. du tout.
Lien : http://ly-lit.blogspot.fr/20..
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J'ai dévorée cette histoire en deux petits jours tellement j'ai été absorbée par l'univers de l'auteur.
Nous suivons quatre jeunes filles mais plus particulièrement Kit qui emménage pour une année dans un pensionnat perdu très vite elle va se rendre compte que l'endroit dégage une atmosphère étrange et ne va pas tardé à comprend pourquoi .

On rentre très vite dans le vif du sujet, les filles vivent des choses étranges j'ai trépignée d'impatience pour essayée de comprendre j'ai donc tournée les pages jusqu'a arrivée au dénouement final que j'ai adoré cela change de tout ce que je peut lire je suis sortie de ma zone de confiance j'avais peur que cela soit trop jeunesse mais enfaite pas du tout.

Je vous conseil ce roman vous ne serez pas déçu de votre lecture .
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Blackwood est un roman qui date de 1974 et traduit pour la première fois en France afin de préparer une adaptation cinématographique actuellement en cours et produite par nulle autre que Stephenie Meyer, la maman de Twilight. Alors, prochain gros succès ou pas ?

Amateurs de mystères et de romans gothiques façon 19e siècle, ce roman est fait pour vous ! Il y a indéniablement un petit goût de vieillot dans ce roman qui a quand même 40 ans, même s'il a été remanié par son auteur il y a quelques années (ce qui a sans doute aidé pour l'adaptation ciné à venir). Si Lois Duncan a ajouté des ordinateurs et des téléphones portables (inutiles très vite) histoire de s'intégrer dans le 21e siècle, les dialogues sont quant à eux restés très old school : on imagine mal quatre adolescentes s'exprimer aujourd'hui comme elles le font dans tout le roman. Mais c'est finalement ce qui fait aussi le charme désuet de cette histoire de fantômes. On a l'impression d'être hors du temps, dans un huis-clos angoissant où la résolution ne viendra que dans les dernières pages…s'il y en a une ! (héhé, non je ne vous dis rien) Les personnages sont attachants, particulièrement Kit et Sandy, on se laisse assez vite emporter par l'ambiance et dans le mystère qui entoure cette étrange pension dont la froide Mme Duret garde bien les secrets. de quoi donner un film inquiétant…
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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On a tous des choses qui suffisent à nous attirer dans une oeuvre. Moi par exemple, dès que le résumé d'un livre parle d'un manoir gothique, perdu au milieu de nulle part et recelant de sombre secrets, je n'hésite pas longtemps.
C'est ce qui s'est passé avec Blackwood, le pensionnat de nulle part, et j'admets rester sur ma faim.

Je précise tout de suite que j'ai lu la version remaniée de 2011. Oui parce que Lois Duncan a eu l'idée brillante (sarcasme) de « moderniser » son roman de 1974, à la sauces des années 2010. le problème c'est que d'un coté on nous parle de téléphone portables et d'internet, de l'autre on a des adolescents en plein flirt qui se vouvoie poliment. Mais en plus de créer une dissonance, ce choix ringardise le roman. Car s'il pouvait paraître original dans les années 70, dans les années 2010, il fait surtout cliché et déjà-vu.

Bon, mais au déjà de ces considérations, que vaut le livre en lui-même ?
J'évacue tout de suite le problème de la fin, si abrupte que j'ai réellement crue qu'il manquait des pages au livre. Pour le reste, sans hésitation, l'histoire en elle même est le point le plus réussi. Pas qu'elle soit extraordinaire ou révolutionnaire, mais elle fonctionne bien, et son principe de base, que ne divulgacherai pas ici, est correct. En soit ça reste simple, mais d'un point de vue scénaristique on a pas de sentiment de potentiel gâché, ce qui mérite d'être souligné.

Le problème va venir de deux autres points : les personnages et le style. Pour les personnages ça va aller très vite. Il y a déjà "l'héroïne", Kit, l'adolescente un peu rebelle en conflit avec son beau-père, qui se retrouve contre son gré en pension. Bon attention, dis comme ça on a l'impression que le personnage a eu une personnalité. En réalité elle se contente principalement de subir les évènements, son coté rebelle ne ressortant qu'oralement, et qui n'agit qu'au bout de plusieurs semaines de phénomènes mystérieux et après qu'on lui ai explicitement dit qu'elle est captive. Et encore, agir ça consiste surtout à encourager le beau mec du coin à faire quelque chose pour l'aider. Il y a ensuite les autres élèves, au nombre de trois. Là ça va aller vite : il y a la rousse timide, la blonde belle mais stupide et la brune moche mais intelligente. Honnêtement il n'y a rien de plus à dire. Enfin question personnages il y a le personnel du pensionnat, la directrice (qui aurait eu le potentiel d'être un vrai bon personnage si elle avait été un peu exploité), son fils (qui sert surtout à être un beau gosse) et un professeur à l'inutilité stratosphérique. Bon pour être sincère il y a deux-trois autres personnages, mais vous avez compris l'idée.

Au niveau du style il y a à boire et à manger. Bon la plume de Loïs Duncan en elle même n'est pas franchement mauvaise, mais ce serai abuser que de dire qu'elle est bonne. Globalement c'est du très factuelle, sans effets de styles, sans recherche, avec des dialogues cohérents mais terriblement artificiels. Et justement c'est là que le bas blesse. Ben oui, lorsqu'on nous met en place une atmosphère gothique et sombre, qu'on insiste sur le sentiment de malaise des personnages, c'est un peu dommage de ne pas dépasser le stade du « Le couloir est sombre et effrayant ». le récit manque de pause, de temps pour respirer, et surtout d'atmosphère. Pire encore on dirait que Loïs Duncan est pressée d'en terminer, et passe rapidement sur autre chose. Plusieurs fois un chapitre se termine sur Kit qui vit un évènement clairement paranormal, effrayant et potentiellement traumatisant, puis le suivant commence quelque jours plus tard, parlant de choses qui n'ont rien à voir. Bref ça manque de substance.

Au final le livre se lit (trop) vite et (malheureusement) sans difficulté. C'est juste lisse, fade, fonctionnel et sans âme mais pas à jeter non plus. Je sais que je suis dur dans ma critique, toutefois j'insiste : ce n'est pas que le livre croule sous mauvais points, c'est juste qu'il manque cruellement de bons points.
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N'ayant pas pu lire ce livre pour Halloween l'année dernière, c'est avec plaisir que je l'ai lu cette année pour enfin découvrir l'histoire de ce pensionnat sombre et maléfique. La période Automne/Halloween est vraiment la meilleure pour découvrir ce livre, je ne pense pas qu'à une autre période je l'aurais autant apprécié.

Kathryn Gordi alias Kit doit séjourner pendant un semestre au pensionnat de Blackood le temps que sa mère et son beau-père fassent un grand voyage en Europe. Lorsqu'elle arrive au pensionnat, l'effet est immédiat un sentiment d'angoisse s'empare d'elle sans qu'elle puisse l'expliquer. le pensionnat est un manoir gothique perdu au milieu de nulle part, au programme pas de réseau pour téléphoner et pas de connexion pour aller sur internet en bref le néant mais les surprises ne s'arrêtent pas là, l'année scolaire ne débute qu'avec 4 pensionnaires et les professeurs sont beaucoup moins nombreux que prévu. Déjà déstabilisée par le fait de se sentir rejetée par sa mère et son beau-père, Kit se retrouve seule au monde dans un pensionnat mystique et plus habité qu'on ne le croit.

L'atmosphère angoissante du pensionnat se propage de manière constante, les pages se tournent, les mois passent pour les personnages, les situations étranges se produisent petit à petit, la santé des pensionnaires se dégradent lentement mais sûrement, elles n'ont plus accès avec le monde extérieur, les lettres envoyées ne sont jamais réceptionnées par leurs destinataires et surtout chacune des filles développe des compétences magistrales.

Cette histoire glauque donne des frissons, le fait que le rythme soit soutenu ne nous laisse aucun moment de répit, tout le long on baigne dans le paranormal, dans le fantomatique et pour une fois ALLELUIA il n'y a pas de romance entre deux personnages alors ça c'est top parce qu'il faut savoir que je ne lis pratiquement plus de romans jeunesse à cause de ça. Une très bonne surprise pour cette lecture qui se lit toute seule et qui est en totale adéquation avec Halloween et les mauvais jours.
Lien : http://promenonsnousdanslesl..
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