AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Cécile Desthuilliers (Traducteur)
EAN : 9782290209660
576 pages
J'ai lu (02/02/2022)
4.12/5   62 notes
Résumé :
Les femmes au pouvoir !
Féministe, lady Lucinda est considérée à Londres comme une provocatrice et une dévergondée. Mais elle s'en moque, car elle vient d'acquérir l'une des principales maisons d'édition de la ville. Une arme redoutable pour diffuser ses revendications et préparer un coup d'éclat contre le Parlement. Or, elle découvre qu'une partie du capital est détenue par son ennemi de toujours, le sulfureux lord Ballentine. Bon prince, celui-ci accepte de... >Voir plus
Que lire après La réputation perdue de lord BallentineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4,12

sur 62 notes
5
5 avis
4
10 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Après “Panique chez les Montgomery”, voici le deuxième tome , qui peut se lire indépendemment, mais vous risqueriez de passer à côté d'informations sur le premier couple de cette série.

Lady Lucinda a renoncé à sa famille, à un confort financier pour aller jusqu'au bout de ses idées, être une suffragette et faire avancer les droits des femmes. Pour cela, elle a acquis la moitié d'une maison d'édition, mais il s'avére que son associé n'est autre que lord Ballentine, un ancioen camarade d'enfance qui venait souvent passer ses vacances dans sa propriété familiale. Sa réputation est sulfureuse, il n'est clairement pas féministe.
Il faut à tout prix que Lucinda et ses amies obtiennent pour défendre leur cause, la totalité des parts de la maison d'édition. le prix est cher payé, ue nuit avec Ballentine.

J'ai pris ces deux tomes, je les ai lus, mais je ne pense pas finir la série, trop de livres m'attendent.
Sous un pretexte féministe et politique, l'auteure nous livre une romance pas très crédible, le caractère des personnages changeant du tout au tout entre le début et la fin . Lord Ballentine qui est un total débauché deviendrait monogame transi d'amour ? Hum ....

Je ne suis pas arrivée à croire qu'une suffragette ayant renoncé à tout pour sa cause (famille, honneurs, richesse) se réveille à trente ans, et devienne une amante passionnée, alors que les hommes et le mariage avant , ne l'intéressaient en rien.

Je m'attendais à du Jane Austen revisté, pétillant, subtil. On est dans l'Angleterre vistorienne, où les moeurs sont corsetés, les jeunes filles de bonne famille tenues loin des vicissitudes du monde et Evie Dunmore parsème son récit de scènes de sexe . J'ai comme une vague impression que l'historique n'est là que comme une vitrine, comme un alibi... Présentée comme la collection Regency des éditions J'ai lu, j' aurais aimé comprendre pourquoi ! On est en 1865, donc pendant le régne de Victoria ( 1837- 1901), la Régence étant finie depuis belle lurette ... (1811 à 1820) si j'en crois Wiki...

Attirée par la promesse , via une couverture rigolote, d'une histoire légére et marrante sous fond historique, je n'y ai pas trouvé ce que je cherchais, mais d'autres apprécieront, c'est assez bien écrit.


Commenter  J’apprécie          520
Nouvelle romance regency vis-à-vis de laquelle il m'aura fallu un peu plus de temps pour la dévorer. Il faut dire que cette romance contient plus de 500 p. Une petite briquette qui sent bon la romance et l'émancipation des femmes.

Ce titre est présentée comme une suite : "Les rebelles d'Oxford". Il s'agit de ce type de série où chaque tome est centré sur la romance d'un membre d'un groupe. Dans le tome 1, Panique chez les Montgomery, il s'agissait d'Annabelle. Ici, on suit Lucy, la suffragette la plus déterminée et engagée dans ce petit groupe.

S'il n'est pas nécessaire d'avoir lu le tome 1 pour comprendre la romance présente, il serait en revanche dommage de les lire dans le désordre puisque l'on retrouve en toile de fond Annabelle. L'occasion d'en apprendre un peu plus après les événements du premier tome. La fin me laisse présager qu'il y aura un 3e tome et j'émets même l'hypothèse qu'il y en ait 4 étant donné qu'elles sont un groupe de 4 amis.

Dans cette histoire ci, on suit donc Lucy, suffragette au grand coeur, raillée de tous, mis au ban de la société, chassée de sa famille pour ces idées et déterminée à acheter une maison d'édition pour faire connaitre au monde un rapport portant sur les femmes et la nécessite qu'elles acquièrent leurs droits. de l'autre, on a Ballentine, libertin sulfureux qui défraie aussi la chronique et qui sous ses airs de débauché n'est pas sans avoir un code de valeurs très strict. Ayant un besoin urgent d'argent pour une cause qui n'en est pas moins impérieuse, le voilà aussi acheteur d'une maison d'édition. La même en réalité. Sauf que les visées de chacun sur ladite maison sont bien sûr très différente. S'en suit donc un bras de fer alléchant, le tout sur fond de romance et d'émancipation. Les droits pour les femmes à cette époque victorienne n'est pas un prétexte dans ce livre. On y accorde une place cruciale.

J'ai eu plus de mal à m'attacher au personnage de Lucy que j'ai trouvé un brin froide, il faut bien l'avouer. Pour autant, l'autrice nous la rend crédible dans ses réactions. Pour Ballentine, c'est l'inverse. Mais ce n'est pas son côté goujat débauché qui m'a séduite. C'est bien le fait que l'on sait des choses sur lui dès le début qui nous le font voir d'un point de vue très différent.

S'il y a quelques longueurs au début de ce titre, la romance reste très bien menée, avec des développements, une crise indispensable et une réconciliation toute aussi indispensable en guise d'épilogue. Je trouve cependant que les récits d'Evie Dunmore, contrairement au reste de la collection Regency, sont beaucoup plus suggestifs. Avec la couverture, toujours très "kawai", on aurait tendance à croire le contraire. Attention, à ne pas mettre dans toutes les mains...
Commenter  J’apprécie          290
J'ai apprécié de retrouver l'atmosphère un peu à part des Rebelles d'Oxford, même si j'avais préféré le premier tome.

Après la féministe "débutante" qui découvrait les aléas de la vie de suffragette (distribution de tracts, manifestations et répressions, regards hostiles des autres, etc), nous suivons cette fois une "meneuse" qui se dévoue corps et âme à sa cause depuis des années au point qu'elle ne vit que pour cela (organisation de réunion, diffusion des informations, "opérations secrètes" pour mettre à l'abri des femmes battues ou des mères célibataires sans ressources).
Le sujet est intéressant, mais la personnalité de l'héroïne est un peu trop radicale pour être vraiment attachante.

L'antagonisme entre les deux personnages est très marqué et l'hostilité de la jeune femme est si forte qu'on l'imagine mal réussir à oublier tout ressentiment. Face à elle, le jeune homme, épris depuis l'adolescence, est touchant même s'il ne s'est pas gêné pour profiter de la vie entre temps, se forgeant une image de libertin légèrement exagérée. J'ai bien aimé la façon dont est traité son personnage, avec plus de nuances que celui de l'héroïne.

J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans le récit qui n'a pas réussi à me captiver comme le premier tome. J'ai cependant passé un très bon moment avec cette romance et j'ai hâte de découvrir le troisième tome, Portrait d'un Écossais...
Commenter  J’apprécie          240
Après ma superbe découverte de la série lors de notre lecture commune avec Audrey de Light and Smell, je ne pouvais que revenir à cette série évoquant la vie de trois suffragettes et j'ai été ravie de le faire ici avec Lucie, celle peut-être la plus engagée du point de vue des idées qu'elle défend.

Eve Dunmore repropose le même univers que dans Panique chez les Montgomery, normal puisque c'est au final la suite directe de cette histoire avec juste un changement d'héroïne et de cadre, celui-ci se déplaçant sur celui des violences faites au femme au sein du foyer matrimonial et de la lutte à l'aide de la presse écrite.

J'ai donc été ravie de découvrir Lucie, jeune femme vivant seule après avoir été reniée par sa famille à cause de son engagement très poussé pour la cause. Elle refuse de se marier car c'est se soumettre à l'esclavagisme des hommes dont on devenait alors la propriété. Elle préfère lutter avec les moyens de son groupe d'amie pour faire entendre ce que vivent réellement certaines femmes mariées et ainsi faire abolir l'Acte de propriété des femmes mariées. Elle a choisi pour cela un moyen indirect assez puissant, racheter un éditeur de livres et magazines qui propose avant tout des publications pour les femmes. Malheureusement, un obstacle inattendu va se mettre en travers de sa route.

Cet obstacle, c'est Tristan Ballentine, ami de la famille depuis toujours, qui a passé de nombreux étés dans leur propriété à la campagne et qui est fasciné par cette Valkyrie en jupon depuis son plus jeune âge. Malheureusement, il ne sait exprimer ses sentiments qu'en la titillant et en l'agaçant. Alors quand après être revenu médaillé des Indes où il a fait la guerre, il cherche un endroit où investir de l'argent pour faire fortune pour un autre projet, le journal de Lucie lui tend les bras et ils se retrouvent tout deux à devoir le diriger ensemble, ce qui bien sûr va faire des étincelles.

Je dois avouer que même si j'ai adoré ma lecture, j'ai trouvé la première moitié assez longuette. L'autrice se sent obligée de replacer l'ensemble du contexte historique de la lutte des suffragettes et elle aime aller dans les détails pour cela. Or quand on a déjà lu le premier tome de la série, ça sonne un peu comme une répétition. Les scènes entre Lucie et Tristan qui feront tout le sel de l'histoire sont noyées au milieu de cela et ne sont pas assez nombreuses, ce qui a failli me faire passer à côté de cette lecture. Pas que je n'aime pas en apprendre plus sur ce mouvement féministe ô combien important, mais plutôt parce qu'il fut mal mélangé au reste de l'histoire.

Heureusement, cela se corrige par la suite, une fois que Lucie et Tristan tombent dans les bras l'un de l'autre et que se posent alors des questions bien plus intéressantes. Avec Tristan et l'histoire de sa mère, on évoque les maltraitances physiques et psychologiques au sein des couples et famille. Avec Lucie, on parle de l'engagement politique, des idéaux et de jusqu'où on est capable d'aller pour eux. Est-ce que la découverte d'un nouveau bonheur peut nous en éloigner ? Comment gérer des envies diamétralement opposées au premier abord ? C'est assez finement interrogé.

L'autrice parsème cela en plus de petites aventures émoustillantes. On voit évoluer les sentiments des héros qui se voient en cachette du fait de leurs réputations, de libertin pour l'un, de harpie pour l'autre. C'est touchant de les voir succomber, émouvant de les voir se rapprocher, puissant de les voir devenir si à l'aise l'un avec l'autre créant même un pont entre leurs luttes secrètes qui vont se rejoindre. On voit quel beau couple équilibré et à l'écoute ils pourraient devenir et on est sous le charme. Les complications seront cependant bien présentes sous la forme de leurs familles qui vont tout faire pour les manipuler, le père de Tristan voulant le marier à la cousine de Lucie et celle-ci cherchant à piéger ce dernier. On est vraiment en plein dans ce que Lucie cherche à dénoncer et leur envie de liberté commune.

Je me suis donc délectée, dans la seconde partie, des scènes en plus grand nombre où ils étaient ensemble, faisant face à leurs désirs, apprenant à se connaître et à construire quelque chose de commun l'air de rien. J'ai aimé suivre leurs combats d'abord individuels puis communs quand ils ont compris leurs aspirations communes. Tristan est exactement le genre de faux libertin que j'adore quand il dévoile sa fragilité et son grand coeur à Lucie. J'ai eu plus de mal avec celle-ci et la façon dont elle arc-boutait à tout, juste par principe. Peut-être ai-je reconnu un peu trop de moi en elle >< Mais au final, leurs aventures et leurs choix m'ont touchée et beaucoup plu car on a senti une vraie évolution en eux jusqu'à ce qu'il ait communion.

Après un début un peu maladroit où je cherchais cette romance dont j'avais décelé le gros potentiel, la seconde partie de l'histoire m'a totalement emportée et j'ai adoré la façon dont le duo Lucie-Tristan a oeuvré ensemble pour lutter pour le droit des femmes, femmes en général mais également femmes qu'ils connaissaient de près. Cela a donné une teinte vraiment authentique à ce récit et a créé un vrai attachement entre moi et les héros. J'attends désormais le prochain et dernier (?) tome avec Hattie, l'artiste de la bande, qui devrait encore nous emmener sur un autre versant de ce combat ô combien important.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          80
J'ai bien accroché à cette romance historique. J'ai beaucoup aimé le contexte dans lequel on évolue ; celui où les femmes, à l'époque, étaient la propriété de leur mari.
Notre protagoniste, Lucie, est une suffragette. Elle défend coute que coute ses droits et ceux de ses congénères. C'est une chose que j'ai beaucoup appréciée dans son personnage, car l'auteure fait en sorte que Lucie reste fidèle à elle-même et surtout à la fin, ce qui m'a impressionné, même si l'idée venait de son compagnon, Lord Ballentine.
Divers thèmes sont abordés dans cette romance également ; comme la réalité de la guerre, la famille toxique et bien évidemment, comme pour beaucoup de romances historiques, les mariages de convenance.
Je n'ai pas pu mettre les cinq étoiles, car j'ai trouvé que le roman contenait des passages très longs à lire et cela me coupant dans mon rythme de lecture.
Cela étant dit, j'ai tout de même dévoré cette histoire que je recommande sans hésiter.
Commenter  J’apprécie          120

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
– Vous m'avez laissé entrer dans votre vie parce que vous me désiriez, non parce que vous aviez besoin de moi. C'est très flatteur.
Elle avait besoin de lui, faillit-elle protester. Car l'amour, elle était en train de l'apprendre, c'était avoir besoin de quelqu'un même quand il n'avait rien que lui-même à offrir.
Commenter  J’apprécie          171
Un homme n'a pas de voix parce qu'il n'a pas de propriété, résuma Lucie dans un murmure. Une femme n'a pas de voix parce qu'elle est une femme.
Commenter  J’apprécie          160
Où sont mes chaussures ? marmonna-t-elle.
Elle en aperçut une près de la chaise, couchée sur le côté, les lacets en désordre, telle une bête renversée par une voiture gisant sur la chaussée.
Commenter  J’apprécie          100
En général , les lieux que l'on n'a pas revus depuis l'enfance nous semblent plus petits que dans notre souvenir.
Commenter  J’apprécie          160
"Une femme ne devrait jamais montrer d'appétit pour la boisson ou la nourriture. Il serait même préférable qu'elle n'y trouve pas le moindre plaisir. Et un peu de délicatesse quand vous mangez, Lucinda. Vous êtes une demoiselle, pas un cheval."
Commenter  J’apprécie          40

Video de Evie Dunmore (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Evie Dunmore
Author Visit: Evie Dunmore @ Cary Library (August 12, 2020)
autres livres classés : suffragettesVoir plus
Les plus populaires : Roman d'amour Voir plus



Lecteurs (134) Voir plus



Quiz Voir plus

1 classique = 1 auteur (XIX° siècle)

La Chartreuse de Parme

Stendhal
Alfred de Vigny
Honoré de Balzac

21 questions
566 lecteurs ont répondu
Thèmes : classique , classique 19ème siècle , 19ème siècleCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..