Citations sur Monsieur Jean, tome 2 : Les nuits les plus blanches (11)
"Le sommeil c'est comme l'amour, plus on le cherche, moins on le trouve."
Chez nous, au Portugal, il existe une tristesse empreinte de nostalgie. C’est quand un homme se sent dépossédé de son passé. On appelle ça la saudade. Et dans ces moments, savez-vous ce que fait l’homme ? Il chante !
- Pessoa avait l’habitude de discuter à la tombée du jour, autour d‘un verre, avec ses amis poètes : Ricardo Reis, Alberto Caeiro, Alvaro de Campos et Bernardo Soares. Ensembles, ils avaient fondé une revue littéraire.
- Comme c’est intéressant…
- Très ! Sauf que ses amis avaient tous une certaine spécificité : ils étaient tous une seule et même personne, Fernando Pessoa lui-même !
‘Tain ! Arrête de faire la gueule , on se croirait dans un film de Jacques Oignon !
On a le choix entre Massacre au coupe-ongles, en son Dolby THX et écran géant, et Prise de tête, un film de Jacques Oignon, avec deux acteurs et un abat-jour.
La quatre-saisons avec les bougies, c’est pour qui ?
Décidément, voilà encore un livre dans l’air du temps. Quelques phrases bien tournées, mais qui ne font que tourner autour du pot sans jamais y tomber. Et puis tout le monde sait que les livres gonflés à l’air du temps sont ceux qui se dégonflent le plus vite. En un mot, ce livre est gonflant.
Pessoa avait ainsi l’habitude de discuter à la tombée du jour autour d’un verre avec ses amis poètes : Ricardo Reis, Alberto Caeiro, Alvaro de Campos et Bernardo Soares. Ensemble, ils avaient fondé une revue littéraire. Sauf que ses amis avaient tous une certaine spécificité : ils étaient tous une seule et même personne, Fernando Pessoa lui-même. Chacun avait une histoire, une personnalité, une œuvre que leur avait inventées Pessoa. Il a signé des textes et des livres sous le nom de chacun. C’est sa vie, le jour il est employé de commerce, et la nuit il écrit et vit plusieurs vies.
En tout cas, moi, j’ai un truc infaillible contre l‘insomnie. Un truc tout simple. Laisser faire. Il faut accepter l’insomnie, ne pas lutter contre. C’est là qu’on s’énerve, qu’on s’agite, et, dans ces conditions, comment veux-tu réussir à t’endormir ? Au contraire, il faut s’occuper sans chercher à dormir. Et au moment où tu t’y attends le moins, crac ! Tu t’endors comme un hippopotame. Parce que dis-toi une chose : le sommeil, c’est comme l’amour, plus on le cherche moins le trouve.
Chez nous, au Portugal, il existe une tristesse empreinte de nostalgie, c’est quand un homme se sent dépossédé de son passé, on appelle ça saudade. Et dans ces moments-là, vous savez ce que fait l’homme ? Il chante !