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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman,qui semble être plutôt une autobiographie, sur une vie partagée entre terroir d'Italie profonde et Faubourgs new-yorkais, est une somme de nombreuses anecdotes, dans un ordre à peu près chronologique. Pas facile de ne pas se perdre, d'autant que l'auteure passe très vite et sans transition d'un événement à un autre, un peu comme si elle déroulait le fil de ses souvenirs, par association d'idées.
Peu approfondie, cette histoire fait assez peu de place à l'émotion, et le lecteur reste trop souvent étranger, comme saoulé par tant de paroles.
Centré sur elle elle-même, ce livre est comme une auto-thérapie, que le lecteur doit écouter, que l'on se sente ou non concerné, sur son mal-être et son ressenti d'être toujours en décalage avec son environnement.

Toutefois, la réflexion sur la surdité de ses parents et ses conséquences pour sa propre vie arrive dans le dernier quart du livre, ce qui en fait son originalité et finalement lui redonne de la force, et un peu de lumière. Un détour par son expérience de la pauvreté est également très intéressant.

C'est bien écrit et bien traduit, il y a un peu d'humour, d'autodérision, à aucun moment on ne sent de l'insistance ni de la lourdeur, mais ce livre laisse une sensation de trop-plein et de frustration notamment par comparaison avec Elena Ferrante (sans doute une mauvaise comparaison)
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Quel livre étrange que "l'étrangère" : paradoxe. Il pourrait aussi s'appeler "L'intranquille"comme la mère de Claudia et comme Claudia elle même. La couverture est très belle : un visage d'une jeune femme partiellement masqué par de la peinture rose pâle.
Merci au Editions Buchet Chastel et à Babelio pour ce texte inclassable.
L'histoire débute en Italie, par la rencontre de deux jeunes gens, sourds profonds, nés dans les années 50,. Ils vont s'aimer, de leur amour, naîtra leur fille, Claudia et son frère. Leur relation a un côté "ni avec toi, ni sans toi", excessif, violent des deux côtés.Le couple se séparera : le père deviendra un abonné absent, surgissant parfois comme le diable de Tasmanie dans les Looney Tunes.
Au milieu, il y a Claudia, pas sourde du tout, qui va vivre dans deux mondes celui des sourds qui ne veulent pas nécessairement communiquer et celui des entendants, qui sont parfois "sourds" aux autres. Claudia vit dans différents pays sans vraiment se sentir liée à aucun : USA, Italie, Grande Bretagne. Claudia ne semble pas faire lien avec le monde extérieur : elle manque de codes. Elle va aller à l'université, mais malgré sa culture, ses connaissances, on sent un manque : une aptitude au bonheur absente.
Le livre est très intéressant, mais aussi complexe. Je me suis sentie plus d'une fois désarçonnée par les réflexions de l'auteur, son schéma de pensée. J'ai aussi été troublé de ne pas voir nommé ni son frère, ni ses parents (je me trompe peut être). Tout m'a semblé trop analysé, décortiqué. L'auteur semble en quête de l'imperfection, de la faille, de la déception. Ce roman me laisse une impression en demi-teinte : Claudia m'inquiète. J'espère qu'elle trouvera une forme de paix, un lâcher prise quel qu'il soit.
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Quelle belle découverte que la 1ère partie de ce roman : récit d'une enfance ballotée entre des parents sourds qui se déchirent haut et fort pourtant, entre le sud de l'Italie et Brooklyn, entre la famille dysfonctionnelle et la société, entre les émigrés et les locaux, entre le grenier et les sentiers forestiers en passant par Coney Island.
Le récit est fabuleux, l'écriture belle et très littéraire, l'analyse des comportements et des émotions tues dense.
La jeune fille est sourde au monde en quelque sorte.
La faute à qui ???

Puis le récit bascule avec les atermoiements de la sauvageonne devenue femme, à Londres et l'écriture se fait pesante; la pensée est devenue lourde malgré le dessein philosophique sans doute.
La 2ème partie m'a perdue, déçue...

À vous de lire, de dire, puisque les avis semblent tranchés : cette première partie que j'ai adorée a franchement déconvenu à d'autres. de la liberté et de l'intérêt de la littérature!

Merci cependant à Masse Critique de m'avoir fait découvrir cet ouvrage.
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