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3,86

sur 668 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai été déçue de ne pas aimer ce livre, car j'en espérais beaucoup après avoir lu la quatrième de couverture. Je n'ai ressenti tout au long de l'ouvrage qu'un auto-apitoiement, des plaintes qui m'ont agacée...Cela a occulté la vraie histoire d'une famille qui a traversé les tourments de l'Histoire.
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"Tant d'années après, et sachant combien notre frère est particulier, étant le seul, toujours, à repérer un détail insolite dans une scène absolument banale, je ne peux m'empêcher de voir dans son geste une sorte d'avertissement. Arrêtons l'ascenseur, semble-t-il nous dire, pendant qu'il en est encore temps. Et descendons vite avant d'être tous précipités dans le vide".

Lionel Duroy remue les vieilles histoires enfouies de son enfance puis de sa jeunesse, dans un témoignage dont on ne peut qu'admirer la sincérité. Grandissant au sein d'une fratrie de dix enfants, le jeune William se construit difficilement entre une mère tyrannique, un père gentil escroc, des frères écrasants. L'histoire de son premier amour est passionnelle et destructrice tant il peine à surmonter les souffrances de son enfance.

Roman-fleuve (plus de 700 pages tout de même !), le chagrin m'a laissé des sentiments contradictoires. le style est alerte et enlevé, Lionel Duroy écrit et se lit facilement, de telle sorte que le roman n'écrase pas par sa longueur. La composition du roman, pas nécessairement chronologique, construite par petites touches, restitue les cheminements complexes de la mémoire, malheureusement un peu au détriment de la cohérence du récit.

Il y a des choses très justes, des détails ou des descriptions parfois époustouflants de vérité. Pour autant, certains passages traînent en longueur, et on a parfois du mal à se dépêtrer de tel ou tel évènement ; la deuxième partie est à mon sens plus captivante, moins anecdotique, plus profonde aussi, même si l'auto-justification devient par moments pesante. Un avis plutôt mitigé, donc.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Je n'ai rien contre les histoires tristes mais j'aime qu'elles soient bien contées sans apitoiement sur soi-même. C'est ce que donne l'impression ce livre. le style est froid et n'amène pas à l'empathie.
Donc j'ai suivi un des commandements de Daniel Pennac :
le droit de ne pas finir un livre.
Il y en a tant à lire, pourquoi perdre son temps!
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Que c'est long, que c'est répartitif, on avait compris, pourquoi y revenir ?
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Un père, noble, faible, couvé par une mère forte et admirant un père vichyste, qui enchaîne les emplois mal payés et les fréquentations 'limite'.

Une mère, fille de riche négociant bordelais, aspirant à une vie oisive dans les beaux quartiers, mais démissionnaire et je-m'en-foutiste face à ses 10 enfants.

Le héros narrateur survit à son enfance cahotique, en rupture d'école, quand son père ne paie plus les frais de scolarité de son école privée neuilléene, en bricolages divers...

Il se marie trop jeune, devient journaliste par hasard et finalement écrivain, règle ses comptes avec sa mère ce qui lui vaut l'exclusion de sa famille.

Difficile de savoir si ce roman n'est qu'un roman ou une autobiographie ou un mélange des deux ...

Rythme d'écriture étonnantn surtout dans le premier tiers, où l'auteur interrrompt parfois brutalement son récit pour évoquer les difficultés qu'il éprouve à se souvenir de tel ou tel pan de son enfance ...

Une galerie de personnages qui pourraient être attachants (mais je n'ai pas vraiment accroché), mais que j'ai trouvé trop chouineurs ...

Un livre partiellement abandonné aux deux tiers puis que j'ai repris pour le terminer sans grand plaisir ...
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