AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,35

sur 212 notes
Premier livre que je lis de cette autrice, je ne sais pas que penser
Le style est agréable, les mots choisis mais j'ai eu du mal à suivre le cours de ce petit opus.

Je n'ai accroché à aucun de protagonistes ni à leur parcours de vie, de même au motif du **nettoyage** de maison ni à cette histoire d'incendie & de pigeonnier.

Je suis passée à coté de ce livre
Commenter  J’apprécie          10
Une merveilleuse découverte que la plume d'Elisa Shua Dusapin.

Une plongée dans la vie de deux soeurs, Agathe et Véra, que la vie a séparées depuis une quinzaine d'années.
Agathe est partie étudier aux USA et y est restée, s'y installant, y travaillant. Véra, aphasique depuis l'âge de 6 ans, sa cadette, est restée vivre auprès de son père, dans la maison familiale au coeur de la forêt Périgourdine.

Le père est décédé, la mère a quitté le domicile conjugal depuis des années. La maison doit être vendue, trop vieille, trop abîmée pour être gardée en l'état, et nécessitant trop d'investissement de la part des héritières pour la remettre en état, aux normes de sécurité en vigueur.
Durant 9 jours, elles se retrouvent là, à ranger, trier, jeter, mais surtout à se souvenir, à tenter de renouer les liens filiaux qui les unissaient.
Un chapitre par jour, un roman court, qui aurait pu être un peu plus long même si tout est dit en pudeur et retenue.
Le titre "le vieil incendie" me laissait à penser qu'il y avait là matière à suspens, et révélation familiale ou villageoise, mais il n'en est rien.
Les pierres de la maison qui sera abattue serviront à reconstruire le pigeonnier détruit par ce vieil incendie, une façon de continuer à faire vivre le lieu en le préservant, et en gardant intact la mémoire des pierres. J'aime l'idée de la réhabilitation en circuit court.
Commenter  J’apprécie          10
Il y a 15 ans Agathe part vivre aux Etats-Unis, elle laisse dans son Périgord Vert son père et sa soeur aphasique Véra.
La distance installe une relation vide entre les 3 personnes.
Suite au décès du père, Agathe revient pour aider sa soeur à vider la maison afin que les pierres servent à la reconstruction d'un pigeonnier détruit lors d'un incendie.
Les gens changent/évoluent en 15 ans, au fil des pages Agathe (scénariste / dialoguiste pour le cinéma américain) prend conscience que sa petite soeur pour laquelle elle a été souvent la voix et la protectrice se débrouille très bien, elle est passionnée par la stabilisation florale et à beaucoup d'humour, elle communique à l'aide de l'écran de son smartphone.

Ce n'est pas un roman à rebondissement, il y a peu de personnages, là lenteur y est très agréable, les mots sont doux et justes parfois même tristes. Je dirais que c'est doux amer ! le seul regret, un peu trop court 😉
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
"Le vieil incendie" est l'histoire d'une sororité qui s'est distendue après 15 ans de séparation et un océan entre elles, Agathe et sa soeur muette depuis bien longtemps. Agathe revient pour neuf jours de New York au Périgord vert où sa soeur et elle doivent débarrasser la maison de leur père, mort un an auparavant. Les murs mais aussi les objets leur parlent. Sauront-ils les réunir ? Elisa Shua Dusapin sait nous rendre tous ces instants précieux très tendres. La minéralité du lieu et les pierres de la maison savent aussi nous parler à travers son écriture.
Commenter  J’apprécie          10
Le vieil incendie de Elisa Shua Dusapin
Editions Zoé

Troublante histoire entre deux soeurs qui autrefois furent fusionnelles, lorsqu'un jour la cadette perdit la voix, l'ainée se fit l'interprète de ses silences, sa protection, sa gardienne. Puis vint le jour de trop, la charge ou la mission devint trop lourde alors l'ainée s'envola vers les états unis, elle avait quinze ans.
Les soeurs se retrouvent bien des années plus tard, le père est mort et il faut vider la maison de famille dans le Périgord terre de mystère, de silence, de bois serrés et de maisons perdus, vides, abandonnées.
Comment rattraper le temps perdu ? Comment reprendre sa place d'ainée tandis que la cadette semble avoir tiré son épingle du jeu, trouvé sa voie dans le silence et la solitude ? Comment ne pas sombrer dans la culpabilité et ignoré ce sentiment d'avoir abandonné sa soeur plus jeune ?
Agathe et Vera se retrouvent, s'apprivoisent, se flairent s'observent, se parlent par écrans interposés et se comprennent par la force du silence.
Une parenthèse qui durera neuf jours, neuf jours pour affronter les souvenirs d'un passé : la mère partie, la maladie du père, Octave le voisin, le pigeonnier, le vieil incendie et la maison.
Une promenade introspective, sensible et délicate. Il n'y a pas un mot de trop, beaucoup de suggestions. Une écriture toute en nuance. La méthode fonctionne dans ce roman où le silence se ferait volontiers personnage.
Dans une nature périgourdine sauvage, une soeur scénariste et une autre aphasique se retrouvent pour essayer de remonter le temps.
A la fin du roman, j'ai repris le début « A mes soeurs » a écrit Elisa Shua Dusapin, et si vous aviez un doute sur le sujet de l'histoire, ces trois petits mots permettent de recentrer le sujet du roman.

Commenter  J’apprécie          10
Agathe, scénariste aux Etats-Unis, revient dans son Périgord vert pour débarrasser la maison de son père décédé il y a quelques années.
Elle retrouve Véra, sa soeur cadette, aphasique depuis l'enfance. Adolescente, elle s'est beaucoup occupée d'elle, la prenant sous son aile, la protégeant des autres prompts à se moquer des plus faibles. Elle se retrouvent après plusieurs années de silence dans cette maison où les ombres des absents restent présentes s'observant, se redécouvrant. Elles ont été proches et aujourd'hui tout semble les séparer. La communication est difficile, les non-dits forts, les ressentiments omniprésents.

L'intérêt du roman tient dans les silences qu'il dégage, ces sous-entendus qui relatent cette relation devenue complexe entre ces deux soeurs qu'un océan (et bien plus) a séparé de longues années. Elles étaient proches, elle sont dorénavant des étrangères, mais il subsiste un lien, un fil ténu. Agathe a surprotégé Véra, puis s'est enfuie aux Etats-Unis pour échapper à cette charge. Elle retrouve Véra autonome, indépendante, épanouie tandis qu'elle se débat avec ses démons.

Comme en miroir de ces relations distendues, la plume de l'autrice situe son histoire dans sa région natale, une campagne brumeuse et silencieuse, parfois secouée par le tir de fusil d'un chasseur. J'ai aimé la douceur, la délicatesse de cette histoire qui nous offre un texte tout en apesanteur et en pudeur pour raconter les retrouvailles de ces deux soeurs.
Commenter  J’apprécie          10
D'une écriture sobre, phrases courtes et descriptions précises, Elisa Shua Dusapin cisèle un joli roman poétique qui, l'air de rien et alors qu'il semble raconter une histoire anodine, touche aux thèmes universels de la sororité, de l'amour, du difficile chemin que chacun fait pour vivre avec les blessures de l'enfance.
Lien : https://marenostrum.pm/elisa..
Commenter  J’apprécie          10
Agathe et Véra se retrouvent après quinze années de séparation pour trier et vider la maison familiale. le Périgord est le lieu de ces retrouvailles assez tendues. Des problèmes de communication séparent les deux soeurs et semblent enfermer l'une et l'autre dans leur mutisme.

Pour Véra, l'aphasie est « médicale », elle ne parle plus depuis l'âge de six ans, cette aphasie soudaine a fait irruption lors d'un repas de famille et est peut-être liée à une rupture d'anévrisme. « Mon père a posé une question à Véra, qui n'a pas répondu. (…) Véra s'est mise à souffler fort, le visage tordu. Des sons étranges ont commencé à sortir de sa bouche, mélange de gémissement et de glouglou. »

Véra fait tout pour bien accueillir sa soeur aînée mais celle-ci a une attitude assez hostile et se révèle incapable de communiquer. Elle cache ses émotions à tout le monde et sa carapace ne se fendille pas. On a l'impression qu'elle en veut à Véra d'être devenue aphasique et de ne pas avoir les mêmes souvenirs d'enfance qu'elle. Finalement, Véra a sans doute, malgré son handicap verbal, moins de mal à communiquer avec les autres qu'Agathe qui est toujours sur la défensive : avec ses collègues, avec Octave son amour d'adolescente, avec Irvin son compagnon, avec la Véra adulte qu'elle ne connaît plus. Il faut dire qu'Agathe a quitté sa famille à l'âge de 15 ans pour faire son lycée aux États-Unis et elle y est restée, elle est désormais scénariste et vit à New York. Il est donc bien difficile pour les deux soeurs de renouer des liens qui se sont, depuis trop longtemps, distendus. « A la moitié de ton séjour, tu es plus proche de cet arbre que de ta soeur. »

C'est un roman sur les silences et les non-dits. Seule la nature environnante va apporter un peu de réconfort. le roman se déroule en novembre et sent bon l'automne. le corps est souvent mis en avant et les descriptions se font à travers tous les sens, c'est ce que j'apprécie dans le style de cette autrice.

J'ai bien aimé ce roman mais il faut accepter de combler (ou non) les blancs du texte.
Commenter  J’apprécie          10
Agathe vit à New-York où elle exerce sa profession de réalisatrice de cinéma. Elle revient dans le Périgord pour vider la maison vendue après le décès de son père. Elle y retrouve sa petite soeur Véra, qui est restée proche de la maison de famille, avec qui elle n'a plus eu de contacts depuis quinze ans. Pendant quelque jours, elles vont loger dans ce lieu plein de souvenirs. Agathe réalise qu'"aussi loin que j'arrive à remonter dans ma mémoire, Vera s'y trouve quelque part. Sauf l'enterrement de notre père, je réalise que je ne partage aucun souvenir d'adulte avec elle". Car Véra est aphasique depuis l'enfance et Agathe l'a protégée jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus, avant de la fuir pour New-York et une vie intense.
Comment les deux femmes vont-elles collaborer pour vider cette maison sans se reprocher ce qui est resté en suspens lors de leur séparation ? Comment Agathe va-t-elle respecter l'autonomie de Véra qu'elle a beaucoup protégé ? Pourront-elles se parler, se confier après tant d'années de silence ? Comment Octave, le voisin, va-t-il se comporter avec Agathe qui peut se trouver coupable d'avoir abandonné sa famille ?
Ce court roman d'Elisa Shua Dusapin est empreint de douceur et décrit avec une grande délicatesse la relation des deux jeunes femmes. Les gestes, les paroles, le silence, leurs promenades dans la nature décrivent ce qui se passe entre ces deux soeurs jadis fusionnelles qui sont devenues des étrangères. Par petites touches, elle dit l'admiration d'Agathe pour la métamorphose de Véra qui, en écrivant sur son smartphone, montre bien qu'elle se débrouille très bien dans la vie quotidienne. Des deux, c'est bien Agathe qui a le plus à faire pour renouer avec sa soeur.

Elisa Shua Dusapin écrit des romans courts, ce qui est en soi très plaisant, avec une écriture ciselée et sensible, maniant la douceur et la dureté de la vie telle qu'elle est. C'est beau !
Lien : https://lecturesdereves.word..
Commenter  J’apprécie          10
Audrey a quitté New York pour revenir 14 jours dans le Périgord, vider la maison où elle a vécu enfant. Elle y retrouve sa soeur, Véra, qu'elle n'a pas revu depuis l'enterrement de leur père quelques années auparavant. Depuis l'enfance, Véra ne parle pas. Les deux petites filles, élevées par leur père, étaient complices, leur relation forte, puissante. Mais le départ d'Audrey a rebattu les cartes. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Jour après jour, Audrey va redécouvrir sa soeur, en apprenant le passé et sans doute en acceptant l'avenir. J'ai retrouvé la pudeur et la douceur de l'écriture de l'autrice des Billes du Pachenko.
Commenter  J’apprécie          10





Lecteurs (436) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1435 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}