Le vieil incendie

Un livre léger. Trop léger à mon goût. Peut être devrais je lire d'autres textes de cette autrice mais j'ai eu l'impression d'être dans un journal intime. J'attends un peu plus que ça de la littérature. Dommage parce que l'écriture est assez belle. Depuis quelques années il y a une publication de textes auto entrés avec un manque criard d'intrigues, de personnages, de rebondissements. Sans doute que les goûts des lecteurs ont changé

L'histoire se déroule durant les neuf jours du déménagement. le roman est vu du point de vue d'Agathe. La relation entre les deux soeurs est le fil conducteur du roman. La fragilité de Véra m'a particulierement touchée. le deuil et la maternité sont les thèmes principaux.

Dans leur maison d'enfance, les souvenirs d'enfance refont surface pour Agathe et Véra mais beaucoup de silences et de non-dits occupent le récit.

L'écriture est empreinte de pudeur et de sensibilité. Dès les premières phrases, le lecteur est immergé dans la beauté du château au nom étrange de Pigeon Froid. Les personnages se révèlent un peu mais on connaît très peu de leur passé. Il m'a manqué des informations sur l'enfance des deux soeurs, leur relation avec leur père au fil du temps.

La chute est inexistante et plusieurs questions me sont restées sans réponses. J'ai trouvé ça dommage et un peu frustrant parce que j'attendais que l'auteure nous révèle les zones d'ombres.

Je découvrais Elisa Shua Dusapin au travers de ce roman.

Avec sa plume que j'ai trouvée originale, j'ai enchaîné les pages dans l'espoir d'y trouver un sens aux nombreuses descriptions, anecdotes et quelques apparitions de personnages.

Malheureusement, je n'y ai trouvé que beaucoup de vide.

Il m'a semblé que de nombreux passages n'apportaient rien au récit (suis-je passé à côté ?!) tandis que d'autres - qui s'y prêter parfaitement je crois, surtout au regard du contexte dans lequel se déroule l'histoire - méritaient d'être approfondis.

Heureux d'avoir découvert cette autrice mais très déçu finalement.

Il s'agit du premier roman que je découvre de cette autrice.

Le vieil incendie a été publié aux Editions Zoé en 2023. Il raconte les retrouvailles de deux soeurs qui doivent débarrasser la maison de leur père suite à son décès.

J'ai fermé avec soulagement ce court roman. Pour moi, le charme n'a pas du tout opéré. le synopsis était pourtant très intéressant mais j'ai vraiment eu du mal avec le style d'Elisa Shua Dusapin que j'ai trouvé bien trop éthéré pour moi. le manque de descriptions, les dialogues à bâton rompu et les personnages sans consistance ont eu raison de mon intérêt. Dommage.

Un roman d'une certaine maturité que nous lecteurs étions prêts à découvrir chez Elisa Shua Dusapin.
Un récit où les sens et les organismes vivants (humains, animaux et végétaux) s'entremêlent comme les branches dans une forêt humide en hiver… Souvenirs d'une enfance, odeurs d'une vieille maison, saveurs de fruits de saison, senteurs d'une minéralité humide et froide. Ici, pas question d'une douce nostalgie du passé; surtout un soulagement d'avoir pu le quitter, pour - on se le demande au fil des lignes - rencontrer à nouveau la dureté d'une vie ailleurs ?

Les premières phrases très courtes, un peu froides et distantes. Comme pour s'approcher d'une situation que l'on craint un peu. Une fois arrivée au coeur du récit – la rencontre entre les deux soeurs, dans la maison des parents dans un village lui aussi bientôt vidé – la narration deviendra plus ample, plus riche. L'imaginaire superpose le réel, le passé le présent. Petites et grandes blessures, anciennes ou récentes, se découvrent par petites touches.

Agathe et Véra sont soeurs ; peut-on, doit-on pour autant être proches, s'aimer ? Pour moi, cette question est centrale dans ce beau et court roman, très visuel, olfactif et tactile.
Quelle délicatesse et finesse quand l'on suit le tracé d'une feuille, d'une branche, d'une fourmi ; le trait d'un visage, la lenteur d'un mouvement, le parcours d'une pensée...

Ici, on frôle une forme de peinture, non pas à l'huile mais à l'aquarelle. Avec ses nuances, transparences et surtout, ses opacités.

Un petit bijou…et tant pis si le titre aurait pu être autrement.

Lire le vieil incendie c'est recevoir un cadeau.
Un cadeau précieux de l'auteur à l'attention de chaque lecteur,
Comme si Elisa Shua Dusapin nous accordait la plus jolie des faveurs.
Oh ce n'est pas l'aventure du siècle, c'est l'histoire de deux soeurs, juste cela,
Sauf que
C'est écrit avec tant de délicatesse et de poésie,
La nature et les émotions dessinées en douceur et en couleur,
Que l'on a envie de déguster chaque phrase avec lenteur.

Agathe et Vera se retrouvent après de longues années de séparation pour vider la maison,
Oh ce n'est pas le sujet du siècle, une maison de famille, juste cela,
Sauf que
Le langage est celui des non-dits et des corps,
Le Périgord un poignant décor,
La maison un personnage à part entière,
Une maison en pierre, celle de leur père,
Et les souvenirs d'enfance des lumières.

Agathe et Véra se croisent se frôlent ne se parlent pas ne se retrouvent pas
Pas tout de suite ne sont pas amies sont soeurs et avancent pas à pas.
Ce sont les phrases courtes, les mots choisis,
L'histoire universelle, d'une famille, qui nous unit
Qui nous emporte et qui ouvre une porte.


instagram : @mesmotsdanslesleurs

Je pense être totalement passée à côté, j'avoue avoir été très surprise lors de ma lecture de la dernière page quand je le suis rendue compte que c'était la dernière. J'ai trouvé l'intrigue assez creuse, cependant le but principal, la relation des deux soeurs qui n'était pas si mal représentée.

Cette fois, Elisa Shua Dusapin choisit d'ancrer son roman plus proche de chez nous, dans le Périgord, après avoir fait voyager le lecteur en Corée du Sud, au Japon et en Russie.

Agathe vit à New York depuis 15 ans et ses contact avec sa famille sont rare. Quelques années après la mort de son père, elle retrouve sa soeur, Vera, dans la maison de son enfance qu'elles doivent vider. Cette dernière va être vendue et détruite, mais ses pierres serviront à reconstruire le pigeonnier du château voisin.

Pendant ces quelques jours, Agathe revisite certains pans de son enfance, évoque le mutisme de sa soeur, l'absence de son père, la fuite de sa mère et son présent à New York.

La plume de l'auteure est toujours aussi délicate. Elisa Shua Dusapin décrit à merveille le poids de cette maison, le silence écrasant, les noms-dits qui séparent les deux femmes, l'éloignement du couple. Un récit tout en ellipses et en points de suspension qui se lit avec lenteur et qui ravira les amateurs de récit contemplatif.

Le vieil incendie, c'est avant tout les retrouvailles de deux soeurs, Agathe et Véra, dans la maison paternelle après 15 années de séparation.
Agathe, scénariste aux États-Unis, a quitté sa famille à l'adolescence. Véra, aphasique, est devenue adulte loin de son aînée.

Toutes deux se retrouvent 15 ans après le départ d'Agathe pour les USA dans la maison paternelle, au coeur du Périgord. Leur père décédé, elles ont 15 jours pour vider la maison familiale, dont les vieilles pierres serviront à la rénovation du pigeonnier voisin.

Agathe a laissé derrière elle une enfant, elle retrouve une femme adroite, évoluant avec aisance dans l'environnement naturel qui est le sien. Une femme qui, si elle est privée de parole, communique désormais par l'entremise des mots pianotés sur son smartphone.

Entre souvenirs anciens et événements récents, que reste-t-il du lien qui unissait ces deux femmes ?
Dans un environnement où la nature est omniprésente, Elisa Shua Dusapin livre un roman d'une finesse incontestable ou les paroles, écrites ou prononcées, aussi bien que les non-dits ont une place de choix. Agathe a du mal à dire, du mal à écrire également, le scénario sur lequel elle travaille pendant son séjour périgourdin.

On sent planer les remords parfois, les regrets également. On se demande en suivant les échanges de ces deux soeurs que la vie a éloignées si l'on peut retrouver une complicité perdue.

Qu'adviendra-t-il après ces 15 jours de retrouvailles autour du départ du père? Que se passe-t-il quand la vie a si longtemps éloigné deux êtres qui étaient proches ? On vous laisse le découvrir. On a adoré.

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Lien : https://www.monalira.org/bib..
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