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Critique de monsieurloic


C'est l'histoire de l'enlèvement d'une femme qui s'appelle Constance commandité par un général qui veut en faire un truc comme agent secret afin de faire carrément tomber le régime de Corée du Nord. le problème est que les deux individus chargés de la garder sont deux amateurs un peu pathétiques. La planque se situe dans une ferme de la Creuse et Constance est choyée, a le droit de sortir (comme elle se trouve dans le trou du cul du monde, elle ne risque pas d'aller loin). Pour une raison que j'ignore, une rançon est demandée au compagnon de Constance, un chanteur qui comme Patrick Hernandez (évoquée dans le roman) touche pas mal de droits d'auteur pour un seul succès planétaire.
Tiens à propos de Patrick Hernandez, y'a un truc qu'on entend souvent comme quoi il toucherait 2000€ par mois ou par jour pour son succès Born to be alive. Je pense que c'est faux sinon je ne vois pas pourquoi il écumerait les discothèques de province (je l'ai vu une fois au Factory à Languidic il y a 25 ans. La boite a cramé un peu après et est restée en l'état depuis).
On retrouve la griffe de Jean Echenoz qui fait dans le deuxième voire le troisième degré. Très souvent, il s'adresse au lecteur et fait des digressions hilarantes (mais finalement assez convenues comme par exemple quelques lignes sur la boîte de médicament qu'on ouvre systématiquement du côté de la notice ou la tartine qui tombe toujours côté beurre). Il y a des assassinats mais narrés façon sketch un peu comme dans les tontons flingueurs ou dans Nestor Burma.
Echenoz utilise toujours la même recette. On ne change pas une équipe qui a gagné le Goncourt qui plus est dans une maison d'édition, les éditions de minuit, peu coutumière du fait (mais qui fut quand même l'éditeur du prix Nobel Claude Simon).

Lecture janvier 2020
Sur papier, éditions de minuit, poche. 294 pages.
Note : 4/5
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