Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas du tout accroché à ce roman, moi qui attendais le nouvel Eco avec impatience. Pourtant tous les thèmes chers à l'auteur sont présents, le mode de narration anti-linéaire au possible, le foisonnement d'idées, l'érudition... Alors à quoi est-ce dû? Peut-être simplement au fait d'avoir choisi comme narrateur un personnage si profondément détestable que je n'ai absolument pas pu m'intéresser à ses aventures et mésaventures. de façon générale, j'apprécie les anti-héros, mais point trop n'en faut. Celui-ci est franchement repoussant, trop pour qu'on aime le détester.
J'espère vraiment que si de nouveaux romans naissent sous la plume pleine de verve d'Eco, ils renouent avec
le Nom de la rose ou
le Pendule de Foucault dont je n'ai pas retrouvé l'excellence dans les dernières oeuvres.
Commenter  J’apprécie         40